Hong Kong dans l'étau de la Chine : une lutte perdue d'avance ?

L’exécutif de Hong Kong a fini par céder. Le 4 septembre 2019, sa cheffe Carrie Lam a accepté le retrait total du projet de loi permettant l’extradition notamment vers la Chine et sa justice sous le contrôle du Parti communiste. Trop peu, trop tard pour des manifestants pro-démocratie qui battent le pavé par millions depuis le mois de juin. L’histoire se répète dans l’ancienne colonie britannique depuis qu’elle est revenue dans le giron de la mère-patrie chinoise en 1997. Ce mouvement social massif fait écho au mouvement des parapluies à l’automne 2014, et aux centaines de milliers de personnes dans les rues de la ville en 2003 contre une loi anti-sédition qui menaçait elle aussi les libertés publiques. Pourtant Pékin a officiellement accepté le principe « un pays, deux systèmes » jusqu’en 2047. Dans les coulisses, le pouvoir central chinois ne cesse de miner le système politique hongkongais. Retrouvez tous nos articles.