

Votre média sur l'Asie
Prise entre le marteau militaire américain et l'enclume économique chinoise, la Corée du Sud pourrait bien finir par renoncer à son partenariat historique avec les États-Unis, en confortant l'influence de Pékin sur ses voisins asiatiques. Si les prochaines semaines devraient nous éclairer quant à la position du nouveau locataire de la Maison Blanche vis-à-vis de Séoul et augurer, peut-être, un réchauffement des relations bilatérales entre ces deux pays, les derniers signaux n'en demeurent pas moins préoccupants. Ils doivent alerter les chancelleries occidentales sur le possible pouvoir de nuisance de la diplomatie chinoise.
L'avenir du processus de paix est une incertitude partagée aux quatre coins de l'Asie : de la péninsule coréenne à l'Afghanistan, en passant par la Birmanie. En 2020, les espoirs d'apaisement se heurtent chaque fois à une réalité têtue.
Séoul a rapporté ce 28 mai 79 nouveaux cas de coronavirus en une journée. Le gouvernement de Moon Jae-in, dont la réponse à la pandémie a été ces derniers mois érigée en modèle d'efficacité, a immédiatement rétabli pour deux semaines des restrictions récemment levées. Au-delà de l'usage massifs des tests, des masques et du traçage numérique, plutôt que du confinement contraint, c'est à travers la culture politique et les relations public-privé en Corée du Sud que s'explique le mieux la lutte de Séoul contre la pandémie.
Après trois semaines d'absence, Kim Jong-un a inauguré, souriant et visiblement bien portant, une usine d'engrais ce vendredi 1er mai. Jusque-là, son état de santé avait alimenté toutes les rumeurs. Entretien avec Antoine Bondaz, chercheur à la Fondation pour la Recherche Stratégique.
Taïwan, souvent présentée comme modèle dans la gestion de l'épidémie de coronavirus, doit désormais faire face au retour de ses ressortissants ayant séjourné dans des pays à risque. Quels enseignements tirer de l’expérience taïwanaise sur le plan national comme international ?
Après une année 2018 marquée par de nombreuses tentatives de négociations sur le nucléaire nord-coréen, les discussions devraient être mises sur pause en 2020.
Donald Trump presse la Corée du Sud d'augmenter sa contribution financière à leur alliance bilatérale, mais les négociations peinent à aboutir. Séoul joue gros à l'approche des élections législatives du 15 avril.
L'assassinat en Irak le 3 janvier dernier du général Qasem Soleimani, numéro 2 du régime de Téhéran, a eu des répercussions profondes, matinées d'angoisse et d'humiliation, de Pékin à Tokyo.
A-t-il pris en douce la place des autres ? Le triomphe de "Parasite", de son réalisateur Bong Joon-ho et de CJ Entertainment, marque un pic dans la montée en puissance du cinéma en Corée du Sud. Le film était assuré d'obtenir l'oscar du meilleur film international. À la limite, on voyait Bong décrocher l'oscar du meilleur réalisateur, mais de là à recevoir l'oscar du meilleur film ! Est-ce un couac dans la machinerie hollywoodienne ? Une révolution ? Comment comprendre ce "coup de théâtre" dans l'industrie du spectacle ?
Il n'y aura pas de sommet Trump-Xi Jinping en mars. Qu'est-ce qui empêche un accord pour mettre fin à la guerre commerciale ? Le ralentissement de son économie pousse la Chine à céder. Mais les demandes américaines sont difficilement recevables.
Entre menaces, tests de missiles et déplacement de porte-avions, comment faire la part des choses entre l'angoisse d'un conflit et les risques réels ?
Rideau baissé deux heures avant la fin. Aucun accord lord du deuxième sommet entre Donald Trump et Kim Jong-un à Hanoï le 28 février. Mais les États-Unis et la Corée du Nord ont désormais un canal direct de négociations. Un retour de la diplomatie "traditionnelle" ?
Encore l'Asie du Sud-Est. Après un premier sommet très télégénique à Singapour le 12 juin 2018, Donald Trump et Kim Jong-un se retrouveront à Hanoï, du 27 au 28 février. Qu'attendre de cet acte 2 ? Les Américains pourront-ils maintenir leurs exigences ? Le Vietnam peut-il inspirer le dirigeant nord-coréen ?
La Chine serait aux abois dans la guerre commerciale avec les États-Unis. Au coeur des enjeux, l'investissement et les hautes technologies. Mais Pékin pourrait aussi tenter de tirer parti du prochain sommet entre Kim et Trump au Vietnam. Le "deal" recherché porterait alors aussi sur la sécurité nationale.
Une "trêve" dans la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis ? Le 1er décembre, alors que Donald Trump et Xi Jinping dînaient à Buenos Aires, la directrice financière du géant chinois des télécoms était arrêtée à Vancouver. Liée à l'armée chinoise, Huawei est au coeur des tensions avec l'Amérique.
La péninsule bleue sur fond blanc a non seulement refleuri sur les drapeaux des équipes unifiées des deux Corées lors des jeux d'hiver de Pyeongchang, elle est désormais déclinée en pin's et en autocollants lors de manifestations invitant le dirigeant nord-coréen à se rendre au Sud. Explication d'images.
Le jeudi 6 décembre à 19h, Asialyst vous recommande cette rencontre à Paris avec Kim Ki-jung, proche conseiller du président sud-coréen Moon Jae-in. Il partagera ses vue sur la crise coréenne, les liens entre l'Europe et la Corée du Sud et sur le fonctionnement de la politique à Séoul.
L'ASEAN est souvent perçue comme une région qui ferme les yeux sur le réseau financier illégal de Pyongyang et sur ses activités en matière prolifération balistique et nucléaire. Le rapprochement intercoréen offre à l'Association une occasion de changer cette image. Et de se renforcer.
Depuis le 11 novembre, ce sont près de 200 tonnes de mandarines sud-coréennes qui ont été livrées à Pyongyang via un pont aérien destiné à renforcer l’amitié retrouvée entre les deux Corées. Un échange de bonnes intentions après les deux tonnes de champignons des pins envoyés par le Nord à Séoul en septembre dernier.
Le drapeau sud-coréen apparaît dans la série de photos affichées à l'entrée de l'ambassade de Corée du Nord à Pékin : pas anodin de voir ici la collection de clichés pris à l'occasion du troisième sommet intercoréen à Pyongyang ! Explication d'images.
Après sa visite pleine de symbole à Pyongyang, Moon Jae-in peut-il réussir son pari en se posant comme l'intermédiaire décisif entre Kim et Trump ? C'est tout l'enjeu de sa "diplomatie du clair de lune", la "Moonshine diplomacy".
Pour leur troisième sommet en moins de 6 mois, Kim Jong-un et Moon Jae-in se rencontreront du 18 au 20 septembre à Pyongyang. Le dictateur nord-coréen s'est redit "en faveur de la dénucléarisation de la péninsule". Mais avec l'Administration Trump, les négociations patinent avec l'administration Trump.
Après la "Révolution des bougies" et pendant le dégel des relations intercoréennes, on pouvait s'attendre à de profonds changements dans l'industrie d'un cinéma sud-coréen toujours réactif à l'actualité. Mais pour l'instant, pas d'évolution. A l'image de "Burning" de Lee Chang-dong, sélectionné à Cannes cette année.
Déshonneur de l'Amérique ou apaisement bienvenu ? Le sommet "historique" de Singapour entre Trump et Kim laisse maintenant la place à des négociations incertaines.
Dans une semaine à Singapour, il devrait serrer la main de Donald Trump. Qui est vraiment Kim Jong-un ? Entretien avec Sébastien Falletti, auteur de "La Piste Kim".
Vladimir Poutine a proposé un sommet à Kim Jong-un. La Russie se rêve en "entremetteur" comme dans le dossier iranien.
S'il a lieu, il ne faut pas trop attendre du "sommet historique" entre le président américain et le leader nord-coréen, prévu, annulé et reconduit à Singapour.
Si la Chine est avec la Russie l'un des grands gagnants de la décision de Trump sur l'Iran, l'Inde et la Corée du Sud sont dans une position délicate.
Le gouvernement comme les réseaux sociaux semblent sonnés par l'annulation américaine. Mais Séoul garde espoir dans la paix, avec ou sans Washington.
Plus d'une semaine après le sommet intercoréen de Panmunjom, que penser de la stratégie de Kim Jong-un ? Volte-face ou tactique bien pensée ?