Dossier : quel avenir pour la Birmanie depuis le coup d'État du 1er février ?
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Birmanie : "Pour vaincre la junte, le NUG a besoin du soutien militaire de la communauté internationale"
Comment évaluer le rapport de forces entre la junte et la résistance armée en Birmanie ? Asialyst s'est entretenu avec Nan Su Mon Aung, représentante en France du gouvernement d’unité nationale (NUG) birman.
Publié 06 Juillet 2023
- #2
Podcast : "Thaïlande, Cambodge, Birmanie : la démocratie éternellement bâillonnée ?"
Le mercredi 31 mai à 19h, Asialyst et l'Inalco ont coorganisé une une conférence pour comprendre comment la démocratie est entravée en Asie du Sud-Est en pleine période électorale en Thaïlande et au Cambodge ou sur fonds d'élections toujours repoussées en Birmanie. Retrouvez ici en vidéo l'intégralité de cet événement.
Publié 10 Juin 2023
- #3
Reportage : "Birmanie, la résistance Chin" ou la guerre inégale
À voir ! Antoine Védeilhé et Thomas Blanc viennent de rentrer de Birmanie où ils ont réalisé avec la maison de production Découpages, pour Arte, un reportage sur le combat inégal mené par l’armée Chin face à la volonté de conquête de la junte militaire birmane. Avec 1,5 millions d'âmes, soit environ 4 % de la population birmane, les Chin, en majorité chrétiens, vivent au nord-ouest de la Birmanie, à la frontière avec l’Inde et le Bangladesh. Ils avaient introduit la démocratie dans l’État Chin dès 1948, avant de subir des vagues successives de répression par l’État fédéral birman à partir de 1962. Après la signature d’un cessez-le-feu en décembre 2012, l’État Chin a connu une période de paix relative jusqu’au putsch militaire de février 2021, qui a provoqué une relance des conflits ethniques sur tout le territoire birman. Le reportage "Birmanie, la résistance Chin" sera diffusé sur Arte le samedi 17 juin à 18h35. Antoine Védeilhé répond aux questions d’Hubert Testard.
Publié 03 Juin 2023
- #4
Birmanie : pour les deux ans du putsch, l'état d'urgence prolongé, les élections repoussées
L'aveu de faiblesse est criant. Deux ans après le putsch des militaires qui mit fin à une "parenthèse démocratique" de dix ans et au gouvernement civil d'Aung San Suu Kyi, la junte menée par Min Aung Hlaing a décidé ce mercredi 1er février de prolonger de six mois l'état d'urgence. Le généralissime a bien dû le reconnaître : "L'État de la nation n'est pas encore revenu à la normale : plus d'un tiers des districts ne sont pas totalement sous contrôle militaire." En cause, pointe le leader de la Tatmadaw, les opposants à la junte et un gouvernement en exil dominé par des anciens députés pro-démocratie qui cherchent à prendre le pouvoir "par le soulèvement et la violence". Quid des élections promises pour le mois d'août ? Repoussées sine die. Le chef des putschistes a averti : les militaires resteront "les gardiens" du pays quel que soit le gouvernement.
Publié 31 Janvier 2023
- #5
"Génération perdue" en Birmanie : quand la junte s'attaque aux enfants
Les attaques militaires perpétrées contre les enfants en Birmanie sont ciblées et systématiques. Les jeunes générations ne sont pas seulement des victimes collatérales du conflit armé qui met le pays à feu et à sang depuis le coup d'État. Elles sont aussi des cibles pour la junte militaire, qui s’attaque ainsi à l’avenir même de son pays. C'est ce que dénonce un rapport de l'ONU, qui appelle la communauté internationale à une réponse aussi forte que dans la crise ukrainienne.
Publié 08 Juillet 2022
- #6
Birmanie : les crimes contre l'humanité de la junte éclipsés par la guerre en Ukraine
Le déclenchement de la guerre en Ukraine fait mécaniquement converger les projecteurs de l'actualité aux antipodes de la Birmanie. Le chef de la junte putschiste Minh Aung Hlaing en profite pour rééditer la politique de terreur et de terre brulée expérimentée en 2017 en Arakan par ce même général, alors commandant en chef de l'armée birmane et ministre de la Défense, contre la minorité musulmane rohingya.
Publié 19 Mars 2022
- #7
En Birmanie, plus d'un an de mobilisation malgré une répression impitoyable
Humoristique, artistique, pacifique, massive. Il ne faut pas oublier la façon dont les Birmans ont manifesté il y a un an, en réaction au coup d'État militaire du 1er février 2021. Ni un mouvement étudiant comme en 1988, ni un mouvement emmené par des moines comme en 2007, la désobéissance civile de 2021 a montré une population unie contre ce qu'elle n'accepte plus : l'emprise de l'armée sur le pays. C'est ce que Frédéric Debomy souligne dans son dernier livre paru en novembre 2021 : "Birmanie, une révolution de printemps". Asialyst vous en livre un extrait, introduit par l'auteur.
Publié 26 Février 2022
- #8
Podcast : "Où va la Birmanie, un an après le coup d'État"
Le mercredi 16 février à 18h30, Asialyst et l'Inalco ont coorganisé une conférence pour mieux comprendre la situation de la Birmanie un an après le coup d’État militaire du 1er février 2021. Retrouvez ici en vidéo l'intégralité de cet événement.
Publié 19 Février 2022
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Birmanie : sauve-qui-peut général, un an après le coup d'État
Le 1er février 2021, le putsch des militaires renversait le gouvernement civil d'Aung San Suu Kyi trois mois après un nouveau raz-de-marée électoral. Un an plus tard, le pays s'enfonce dans la violence doublée d'un naufrage économique sans fin. Les géants pétroliers Total et Chevron, actionnaires majoritaires et opérateur du principal champ gazier birman de Yadana, ont méticuleusement coordonné l'annonce simultanée de leur départ irrévocable le 21 janvier. Le signal d'un sauve-qui-peut général, tant parmi les rares expatriés occidentaux encore présents, qu'au sein des milieux économiques birmans.
Publié 29 Janvier 2022
- #10
Birmanie : pourquoi le départ de Total et Chevron change la donne
Vendredi 21 janvier, les géants pétroliers Total, devenu TotalEnergies en 2021, et Chevron ont annoncé simultanément leur décision irrévocable de quitter la Birmanie. Ils abandonnent "sans contrepartie financière", selon les termes de leurs communiqués, le champ gazier offshore de Yadana ainsi que le gazoduc de 370 km exportant sa production en Thaïlande, déjà amortis. Sans qu'on connaisse encore les raisons de ce revirement, Jusqu'au 21 janvier, le bilan des sanctions imposées par les occidentaux à la junte birmane était quasiment nul. Le départ de Total et Chevron ouvre la porte à des sanctions contre leur ex-partenaire, la MOGE (Myanma Oil & Gas Enterprise), la perfusion financière des putschistes.
Publié 25 Janvier 2022
- #11
La Birmanie sombre dans l'indifférence
La visite à Naypidaw, les 7 et 8 janvier derniers, du chef de gouvernement cambodgien Hun Sen, nouveau président de l’ASEAN, n’a fait apparaitre aucune évolution dans le tout répressif, l’unique "politique" des généraux putschistes birmans.
Publié 14 Janvier 2022
- #12
En Birmanie, des hélicoptères Panther d'Airbus sous embargo défilent dans une parade de la marine
Ils sont interdits par un embargo international strict depuis quarante ans, imposé par les Européens et les Américains, entre autres. Qu'allaient-ils donc faire dans cette galère ? La présence avérée de Panthers d'Airbus Helicopters dans une parade de la marine birmane le 9 octobre dernier est un soufflet à la France et à l'Union européenne. À l'évidence, elles prennent des sanctions qu'elles n'ont pas les moyens de faire appliquer.
Publié 28 Octobre 2021
- #13
Total et la Birmanie : une question non résolue
Malgré ses démentis, le géant pétrolier français continue de financer la junte en Birmanie revenue au pouvoir par le putsch du 1er février. Ce financement se perpétue via un montage complexe autour du gisement de gaz de Yadana. L'Union européenne a imposé des sanctions aux militaires qui ne cessent de réprimer brutalement l'opposition et les manifestants anti-coup d'État. Mais ces sanctions ne concernent pas le gaz. Pourtant, il est urgent de priver l'armée birmane de ses revenus parmi les plus conséquents, rappelle Frédéric Debomy dans cette tribune.
Publié 27 Août 2021
- #14
Birmanie : face à la répression, quel avenir pour les femmes ?
Traditionnellement rabaissées par la société birmane, les femmes sont pourtant en première ligne de la fronde contre le putsch du 1er février dernier. Le récent Gouvernement d’unité nationale (NUG) formé à l’initiative de parlementaires ayant échappé aux arrestations accorde plus de place aux femmes que les gouvernements antérieurs. Durant ce mois de septembre, l'Assemblée générale de l'ONU doit voter la reconnaissance ou non du NUG comme institution légitime pour représenter la Birmanie. Dans cette tribune, Frédéric Debomy appelle à le reconnaître pour espérer un avenir meilleur pour les Birmanes.
Publié 04 Septembre 2021
- #15
Pourquoi continuer d’écrire sur la Birmanie ?
Le président du Gouvernement d’unité nationale, formé par des parlementaires ayant échappé aux arrestations, a diffusé à la radio le 7 septembre au petit matin un discours déclarant le début de la "guerre de résistance". Dans cette tribune, Salai Ming, qui vit la répression birmane de l'intérieur depuis Rangoun, s’interroge sur l’utilité de continuer de publier sur la Birmanie en France, au vu de l’indifférence des responsables français et européens à la crise démocratique dans le pays.
Publié 10 Septembre 2021
- #16
Birmanie : statu quo à l'ONU alors que les attentats anti-junte et les exactions de l'armée augmentent
La déclaration de "guerre défensive" lancée contre la junte par le président du Gouvernement d'Union nationale (NUG) s'est traduite par un net accroissement du nombre établi d'attentats et escarmouches contre l'armée birmane, ses informateurs et ses installations de télécommunications. Parallèlement, ont augmenté les exactions répertoriées des militaires, les meurtres de civils, les villages brûlés.
Publié 23 Septembre 2021
- #17
Birmanie : plus qu’une protestation vouée à l'échec, une révolution à soutenir
Faut-il se résigner à une nouvelle période de dictature militaire ? L'armée birmane n'est-elle pas numériquement et matériellement en position de force face au mouvement de désobéissance civile ? Si d'aucuns appellent à une solution négociée entre la junte et le pouvoir civil, le spécialiste de la Birmanie Frédéric Debomy rappelle qu'il ne faut pas négliger la volonté affirmée des manifestants, qui préfèreraient mourir que d'accepter de vivre sous le joug des militaires : plus qu'une protestation, c'est une révolution dont il s'agit, qui tend à renverser l'armée. Dans cette tribune, le chercheur souligne l'impérieuse nécessité d'une pression multiforme de la communauté internationale pour mettre l'armée au pied du mur.
Publié 15 Avril 2021
- #18
Total en Birmanie : le tabou ébranlé
Depuis le putsch des généraux birmans le 1er février dernier, aucun responsable politique français, aucun élu n'a prononcé le mot tabou : Total. Pourtant, le groupe pétrolier est la perfusion indispensable à la survie financière de la junte birmane. L'omerta française a été rompue ce dimanche 4 avril par Patrick Pouyanné, le PDG de Total.
Publié 05 Avril 2021
- #19
Photoreportage : Taïwan se mobilise pour la démocratie en Birmanie
Taïwanais et Birmans de Taïwan ensemble sur la place de la liberté à Taipei dimanche 28 mars. Un rassemblement au lendemain de la mort d'au moins 90 manifestants pro-démocratie, tués en Birmanie par la junte qui a repris le pouvoir le 1er février. C'est le second rassemblement en soutien à la démocratie birmane à Taïwan et contre la répression sanglante des manifestants anti-putsch. Le 21 mars, environ 400 manifestants s'étaient retrouvés. Cette fois, ils étaient de 1 000 à 3 000, selon les organisateurs.
Publié 01 Avril 2021
- #20
Birmanie : les généraux paradent après avoir ordonné de tirer pour tuer
Les médias tenus par les militaires birmans l'ont répété toute la journée du vendredi 26 mars : "Les soldats ont l'ordre de tirer dans la tête et dans le dos de tout manifestant le samedi 27 mars, Jour de Tatmadaw, l'armée birmane." Pendant que défilaient les militaires en grand uniforme, d'autres soldats, policiers, ex-prisonniers de droit commun ont tué plus d'une centaine de civils désarmés.
Publié 29 Mars 2021
- #21
Birmanie : la Chine en passe de soutenir ouvertement les généraux ?
À quoi joue la Chine en Birmanie ? Alors qu'au moins 32 usines possédées par des capitaux chinois ont été incendiées dans plusieurs quartiers de Rangoun dimanche 14 mars, les opposants au putsch du 1er février supectent Pékin d'apporter une aide matérielle à la junte via des avions non déclarés. La presse nationaliste chinoise appelle à punir les "délinquants".
Publié 17 Mars 2021
- #22
Birmanie : l'armée peut-elle un jour abandonner le pouvoir ?
Comment résoudre la crise politique en Birmanie ? Depuis 1988, d'un soulèvement à l'autre, d'une répression à l'autre, l'armée n'accepte pas de quitter le pouvoir. Ce serait, entre autres, abandonner sa prédation sur les ressources économiques du pays. Or la Tatmadaw fait aujourd'hui l'objet d'un rejet absolu au sein de la population. Pour l'opposition civile, la solution est d'isoler l'armée, de lui retirer la direction de l'État. Est-ce une utopie ? Oui si l'on tire les leçons de ces trente dernières années de luttes entre la junte et la population. Mais peut-on réduire le mouvement actuel de désobéissance civile à une simple répétition de l'Histoire ?
Publié 12 Mars 2021
- #23
Birmanie : face à la répression sanglante, la désobéissance touche les policiers et les diplomates
En opérant leur coup d'État le 1er février dernier, les chefs militaires birmans n'avaient pas prévu la détermination de leurs opposants. L'emploi de la force létale et la hausse du nombre des tués lors des manifestations n'a, pour l'instant, pas entamé le mouvement de désobéissance civile. Une opposition pro-démocratie qui se structure avec l'engagement retentissants d'une partie du corps diplomatique contre la junte.
Publié 06 Mars 2021
- #24
Birmanie : la nasse se resserre sur les résistants au putsch
Pendant les quatre premières semaines de leur pouvoir absolu sur la Birmanie après le coup d'État, le général Min Aung Hlaing et son Conseil d'Administration de l'Etat (SAC) affrontent à la plus grande campagne de désobéissance civile qu'ait connu l'Asie du Sud-Est. Un pays paralysé, où les banques sont à court d'espèces depuis trois semaines, où les trains roulent rarement. Mais l'étau se resserre sur la résistance au putsch. Ce dimanche 28 février, le nombre des manifestants tués répertoriés a brutalement été multiplié par 10, comparé au total des victimes jusqu'à présent. La plupart ont été tués par balles réelles à Rangoun, Mandalay et d'autres villes de province.
Publié 02 Mars 2021
- #25
Birmanie: la constance des militaires face au refus d'un passé honni
Les chefs de l'armée birmane se considèrent comme l'épine dorsale du pays. La mentalité de la haute hiérarchie militaire modèle 2021 n'a pas rompu avec les usages en vigueur depuis le bain de sang de l'été 1988. En revanche, la société civile, en particulier la jeunesse urbaine très connectée, n'existait pas. Aujourd'hui, elle refuse très énergiquement le retour vers un passé honni que prétend imposer au pays le nouvel avatar de la junte au lendemain du coup d'État du 1er février.
Publié 23 Février 2021
- #26
Coup d'État en Birmanie : la résistance face au spectre de 1988
À Rangoun, les manifestations ne faiblissent pas après le coup d'État du général Min Aung Hlaing. La jeunesse qui défile dans les cortèges a connu la démocratisation partielle initiée en 2010 et qui a mené Aung San Suu Kyi à gouverner le pays de 2016 à 2021. Connectée, fière, elle se retrouve chaque jour dans la rue depuis le 6 février, défiant les fantômes des générations passées à force de slogans provocateurs, d'appels à la grève générale et de mobilisation sur les réseaux sociaux.
Publié 19 Février 2021
- #27
Birmanie : ombres chinoises sur la résistance au coup d'État
Depuis la prise du pouvoir par l'armée birmane le 1er février, la mobilisation de la société civile s'amplifie dans la plupart des villes du pays, malgré les arrestations de supposés activistes et de leaders potentiels de la résistance au coup d'État. Chaque jour plus nombreux, des dizaines de milliers de manifestants crient des slogans hostiles aux militaires, et réclamant la libération d'Aung San Suu Kyi, arrêtée dans la nuit du putsch. Beaucoup dénoncent aussi une aide de la Chine à la Tatmadaw.
Publié 13 Février 2021
- #28
Coup d'État en Birmanie : le soulèvement face à la loi martiale
Ce lundi 8 février, l'armée a instauré la loi martiale dans plusieurs quartiers de Mandalay, deuxième ville de Birmanie. En sera-t-il de même à Rangoun, Naypyidaw et dans le reste du pays ? Depuis samedi, la population birmane est unie dans la rue dans un face-à-face avec la police et les généraux qui ont pris le pouvoir. Les manifestations et les mouvements de désobéissance civile forment la plus grande vague de protestation depuis la révolution de safran en 2007 et la révolution de 1988, toutes deux réprimées dans le sang.
Publié 08 Février 2021
- #29
Coup d'État en Birmanie : les militaires, la peur et l'ambition
Les militaires avaient tout pour préserver leur emprise sur le système politique de la Birmanie. Suffisamment de sièges réservés au Parlement pour empêcher l'amendement d'une Constitution protégeant leurs intérêts, et la mainmise sur trois ministères clés : l'Intérieur, la Défense et les Frontières. Pourquoi l'armée a-t-elle voulu s'arroger les pleins pouvoirs ?
Publié 06 Février 2021
- #30
Coup d'État en Birmanie : la voie étroite de la résistance à la dictature
Après leur coup d'État et l'arrestation d'Aung San Suu Kyi, les généraux birmans ont ordonné ce jeudi 4 février aux fournisseurs internet de bloquer l'accès à Facebook, le réseau social central pour la société civile. Un mouvement de désobéissance se forme peu à peu contre la dictature militaire. Mais la puissance répressive de la Tatmadaw oblige à l'extrême prudence.
Publié 05 Février 2021
- #31
Élections en Birmanie : les militaires vont-ils remettre en cause la nouvelle victoire d'Aung San Suu Kyi ?
Selon les résultats partiels, le parti d'Aung San Suu Kyi remporterait plus de 60 % des sièges au Parlement birman après les élections du 8 novembre. Une nouvelle défaite que l'USDP, le parti pro-junte, a du mal à encaisser. Certains militaires demandent déjà de recompter les voix. Iront-ils jusqu'à refuser de reconnaître le résultat du scrutin comme en 1990 et à reprendre complètement le pouvoir ?
Publié 14 Novembre 2020
- #32
Élections en Birmanie : Aung San Suu Kyi vers une nouvelle victoire, mais à quel prix ?
Le 8 novembre, cinq jours après le scrutin présidentiel outre-Atlantique et cinq ans jour pour jour après les dernières élections générales, 38 millions de Birmans se rendront aux urnes pour élire un nouveau nouveau parlement national et remodeler le gouvernement. Le suspense est faible : Aung San Suu Kyi et sa Ligue Nationale pour la Démocratie (LND) devraient l'emporter à nouveau. Mais le panache de 2015 a disparu derrière des entraves multiples au processus électoral.
Publié 06 Novembre 2020