

Votre média sur l'Asie
Malaisie, Indonésie, Cambodge ou Timor Leste... Connaissez-vous bien les écrivains et les poètes de ces pays asiatiques ? Si oui, c'est que vous connaissez Jentayu et sa revue. Créée en 2014, la maison d'édition se consacre exclusivement à la promotion et à la diffusion des littératures d'Asie ou liées aux pays asiatiques. Si en France, la connaissance de la littérature chinoise, japonaise, sud-coréenne et indienne se développe de plus en plus, Jentayu va beaucoup plus loin en donnant accès à des écrivains et des formes littéraires des autres pays d'Asie, encore trop méconnus et absents de nos librairies. Entretien avec son fondateur, Jérôme Bouchaud.
Dans les trois années précédant la crise sanitaire actuelle, les pays d'Asie s'étaient embarqués dans une course à la construction aéroportuaire, motivée par une explosion de la croissance, des échanges et des niveaux de vie. En les clouant au sol, la crise du Covid-19 a brûlé les ailes des compagnies aériennes, menaçant leur survie et défiant le génie créatif de leurs dirigeants. Pourtant, l'espace même qui tirait le secteur aérien mondial en 2018 est aussi confronté à un redécollage obligatoire. Petit à petit, le reste du monde suivra.
Depuis début septembre, la Chine a envoyé ses plus hauts diplomates dans neuf des dix pays membres de l'ASEAN, à l'exception notable du Vietnam. Une offensive de charme destinée à contrer l'influence des États-Unis dans cette région cruciale pour Pékin.
Une nouvelle loi américaine risque d'exclure les compagnies chinoises des marchés financiers aux États-Unis. Sans vrai solution de repli à Hong Kong, Singapour ni à Londres.
Pour lutter contre la propagation du coronavirus, tous les pays d'Asie de l'Est ont globalement adopté une même stratégie composée de quatre éléments : le recours rapide et systématique aux outils numériques, des campagnes de tests à grande échelle, des méthodes intrusives mais sophistiquées de traçage et des règles strictes de quarantaine. Ce système est néanmoins difficilement transposable en France.
Le profil de l'épidémie continue sa mutation en Asie. L'Asie du Sud ou l'Indonésie, épargnés jusqu'à mi-mars, sont aujourd’hui au cœur d’une puissante première vague. Les pays d'Asie orientale ont, eux, connu la vague des "cas importés" vers le milieu du mois de mars et plus récemment, l'apparition de nouveaux "clusters" dont le plus important concerne Singapour. Ces deuxièmes vagues ont imposé de très strictes mesures de contrôle aux frontières, et une grande réactivité pour contenir et résorber les nouveaux foyers épidémiques. Les résultats obtenus sont convaincants et l'Asie du Nord-Est parvient à maintenir le contrôle du Covid-19.
La Malaisie est l'une des économies les plus ouvertes aux échanges. De fait, elle est moins affectée par les effets directs de la crise du coronavirus que par les conséquences de la pandémie sur l'économie mondiale.
Autant la performance du Vietnam dans la crise du coronavirus surprend, autant celle de la Thaïlande pouvait être anticipée. en 2019, au classement mondial de la sécurité sanitaire établie par l'université américaine de Johns Hopkins, le Royaume figurait en 6ème position, devant la Corée (9ème) et la France (11ème). Le Vietnam, lui, pointait à la 50ème place. Cependant, l'excellence des hôpitaux ne suffit pas à rendre compte du succès thaïlandais dans la lutte contre le Covid-19.
La Banque asiatique de développement (BAsD) vient de publier le 3 avril ses dernières prévisions économiques pour l'Asie et pour le monde en 2020. Parmi ses scénarios, une lente sortie du confinement et une reprise très progressive à l'échelle mondiale.
40 millions d’emploi menacés : en Asie du Sud-Est, le tourisme s'effondre sous le poids du Covid-19. Mais pour l'industrie, l’impact de l’épidémie est plus difficile à cerner. Plusieurs pays n’ont pas encore publié de statistiques couvrant les deux premiers mois de 2020. L'analyse des données disponibles révèle parfois des surprises dans le secteur de l'électronique. Dans le cas de l'habillement, principal employeur de plusieurs pays, la conjoncture est par contre dramatique.
Singapour est souvent présenté par l’OMS et différents médias américains comme un modèle de réussite dans la lutte contre le coronavirus, un compliment peut-être prématuré. Quelle stratégie a-été mise en place par le Premier Ministre Lee Hsien Loong pour lutter contre le coronavirus ?
Les pays d’Asie du Sud sont proches de la Chine géographiquement, économiquement et géopolitiquement. Si en France, et ailleurs en Occident, on s’inquiète de l’impact possible du coronavirus, dans le voisinage de l’empire du milieu les appréhensions sont plus grandes encore. Mais quelle est la réalité du danger ?
Le réalisateur singapourien Anthony Chen, remarqué en 2013 pour son film "Ilo Ilo", revient après six ans d'absence avec "Wet Season". En salles ce mercredi, il a été présenté en avant-première au 26ème de Vesoul, qui a eu lieu du 11 au 18 février.
Comment expliquer la première place de la Chine au classement PISA de l'OCDE sur le niveau des élèves du secondaire ?
Le mercredi 4 décembre à 18h30, ne ratez pas cette conférence sur l'Asie du Sud-Est à travers la bande dessinée, avec Patrick de Jacquelot, chroniqueur de "L'Asie dessinée" sur Asialyst. Elle aura lieu à la Maison de la Chine à Paris. Inscription obligatoire.
Que reste-t-il de la politique asiatique de Jacques Chirac ? Une stratégie de VRP au détriment d'un discours sur les droits de l'homme, diront les uns. Pour l'ancien ambassadeur Yves Carmona, l'ancien président de la République a imprimé des changements profonds dans les relations de la France avec l'Asie et dans la promotion de ses intérêts économiques.
Le plus étonnant dans le tourisme maritime des Chinois, ce n'est pas seulement qu'ils inondent les plages de Qingdao à Phuket. Mais c'est à quel point la hausse du niveau vie et l'émergence d'une classe de super riches en Chine populaire ont fait exploser toutes les limites des océans. Du tourisme "patriotique" sur les îles disputées de la mer de Chine du Sud au tourisme en Antarctique, seul compte le besoin d'expérience ultime mêlé à la recherche de l'air le plus pur.
Jusqu'où iront les pêcheurs de Chine populaire ? La surpêche près de leurs côtes conduisant à des interdictions, ils s'aventurent aussi loin qu'ils le peuvent. Parfois à la recherches d'espèces protégées, comme le pangolin, pour leurs vertus prisées par la médecine traditionnelle. Leur terrain de chasse reste la mer de Chine méridionale, où ils sont aussi devenus ces dix dernières années les instruments de la puissance maritime de Pékin, qui revendique la quasi-totalité de la zone.
Pirates des villes ou pirates des champs, pirates free-lance ou simples chapardeurs, ils transforment des pétroliers en "bateaux fantômes" ou jouent aux "Robins des mers". Aujourd'hui, la piraterie en mers de Chine a trouvé son hub dans l'archipel indonésien. La Chine, elle, sans être menacée directement sur ses côtes, mène des opérations d'escorte pour les besoins de sa diplomatie navale. Et au passage, pour montrer sa puissance maritime dans une zone hautement disputée et qu'elle revendique dans sa quasi-totalité.
Comment un pays écrit-il son histoire officielle ? Comment s'y incorporent les parcours et témoignages des individus ? Autant de questions qui résonnent à Singapour. Rencontre avec le réalisateur Green Zeng, dont le premier film "The Return" est agité de toutes ces questions.
Réélu pour un second mandat à la tête de l'Indonésie, Joko Widodo, dit "Jokowi" va poursuivre son programme très apprécié de développement des infrastructures. Mais le président indonésien est attendu au tournant par la société civile sur l'huile de palme toxique, la mémoire du massacre des anti-communistes en 1965. Quid de la construction démocratique en Indonésie ?
Monuments ou palaces surannés, l'Asie du Sud-Est ne se comprend pas tout à fait sans ses hôtels mythiques. Aujourd'hui, le Raffles à Singapour.
Les Américains ont beau être plus offensifs en mer de Chine du Sud, Pékin reste de marbre. Guerre commerciale ou relations avec l'ASEAN, les Chinois ont plusieurs raisons de miser sur la modération cette année. Entretien avec le Dr Li Mingjiang, spécialiste de la sécurité en Asie-Pacifique.
Rideau baissé deux heures avant la fin. Aucun accord lord du deuxième sommet entre Donald Trump et Kim Jong-un à Hanoï le 28 février. Mais les États-Unis et la Corée du Nord ont désormais un canal direct de négociations. Un retour de la diplomatie "traditionnelle" ?
Encore l'Asie du Sud-Est. Après un premier sommet très télégénique à Singapour le 12 juin 2018, Donald Trump et Kim Jong-un se retrouveront à Hanoï, du 27 au 28 février. Qu'attendre de cet acte 2 ? Les Américains pourront-ils maintenir leurs exigences ? Le Vietnam peut-il inspirer le dirigeant nord-coréen ?
Nombreux sont déjà les pays débiteurs piégés par les "Nouvelles routes de la soie". Le projet pharaonique de la Chine profite à ses intérêts et à ses entreprises. En face, l'Occident n'a rien à proposer d'autre que l'austérité et la rigueur budgétaire.
Jusqu'aux années 1990, l'Asie du Sud-Est était sous l'emprise économique du Japon. Depuis, c'est la Chine qui est devenu le premier partenaire commercial des pays de la région. Même si elle n'a pas encore éclipsé le Japon.
Si nombre de pays souffrent surtout du ralentissement de l'économie chinoise, la hausse des droits de douanes sur les importations chinoises touche les produits "made in Asia", car toute la région participe aux chaînes de valeur liées au "made in China". Cela dit, certains États tirent leur épingle du jeu.
Avec près de la moitié des émissions mondiales de gaz à effet de serre, l'Asie est cruciale dans la lutte contre les dérèglements du climat. Malgré leurs investissements massifs dans les énergies renouvelables, les engagements des pays asiatiques restent insuffisants pour inverser le réchauffement de la planète.
Un splendide ouvrage, "L'Asie des photographes", présente au grand public un échantillon des collections de photos d'Asie du musée Guimet, du XIXème siècle à nos jours. Un cadeau de Noël idéal !