

Votre média sur l'Asie
La COP26 a été foisonnante et riche d’initiatives nouvelles, même si son bilan global reste en deçà de ce qu’on pouvait espérer sur bon nombre de sujets. Pour l’Asie, elle marque un tournant majeur dans les intentions, qui doivent se traduire désormais dans les faits. Les contributions nationales à l’horizon 2030 restent très insuffisantes, mais les principaux pays asiatiques ont pris des engagements de neutralité carbone sur le long terme, et ils ont activement contribué à une série de déclarations conjointes, sur le charbon et le méthane en particulier. La COP26 a été aussi l’occasion pour la Chine et les États-Unis de souligner une volonté de coopération sur le changement climatique qui tranche avec les vives tensions bilatérales des deux dernières années.
L’Asie-Pacifique est en première ligne dans le rebond des émissions de gaz à effet de serre en 2021. En cette période de relance de la croissance asiatique, la boulimie de consommation de charbon, de pétrole et de gaz ne touche pas que la Chine. Elle s’étend à l’Inde et à l’Asie du Sud-Est. En tendance, l’Asie-Pacifique représente désormais plus des trois quarts de la progression des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Face à cette réalité, les gouvernements asiatiques préparent avec une certaine fébrilité la COP26 qui va se tenir à Glasgow du 31 octobre au 12 novembre.
En juillet 2021, l'artiste milliardaire Zhai Mo commençait un voyage de quatre mois au départ de Shanghai pour accomplir la première circumnavigation de l'Arctique sans halte par un ressortissant chinois. Bien que diverses expéditions aient déjà réussi le tour de l'Arctique complet par le passé, celle de Zhai constituait la première - chinoise - continue, c'est-à-dire sans halte dans un port arctique.
La déforestation est en recul de 17 % dans l'archipel indonésien, qui abrite la huitième plus grande superficie forestière au monde. Mais le phénomène est loin d'être enrayé. Pour réussir, il faut réformer les pratiques tout au long de la chaîne de valeur. Rien ne se fera sans une forte volonté politique et une coopération entre les acteurs publics et privés à différentes échelles.
Comme c'était largement attendu, répondant à l'invitation de Joe Biden, Xi Jinping a finalement participé au sommet virtuel "Le Jour de la Terre" organisé par le président américain. Mais sans toutefois annoncer de nouvelles promesses.
La nouvelle est d'importance dans un paysage de confrontation ouverte entre Pékin et Washington, sur lequel jusqu'à présent s'accumulaient seuls des nuages noirs. Les États-Unis et la Chine ont enfin compris l'enjeu de la lutte contre le réchauffement climatique et sont désormais d'accord sur la nécessité impérieuse de travailler main dans la main. Une certaine confiance mutuelle commencerait-elle à s'installer ?
Un timide rayon de soleil semble s'esquisser dans les relations tumultueuses qui opposent les États-Unis à la Chine. Xi Jinping s'apprête à participer à un sommet virtuel sur le climat, organisé les 22 et 23 avril prochains par son homologue américain Joe Biden. La lutte contre le réchauffement climatique devient donc l'unique passerelle qui subsiste encore pour un dialogue encore bien incertain entre les deux premières puissances mondiales, qui ne se comprennent plus depuis des mois.
À ne pas manquer ! l'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE) vous propose une conférence à distance via Zoom le lundi 8 février sur "les conséquences de l'élection de Joe Biden pour l'Asie" de 18h à 19h15. Participation gratuite.
Le mercredi 27 janvier à 18h30, Asialyst et l'Institut national des langues et civilisation orientales (Inalco) ont coorganisé un débat en visioconférence sur les enjeux et les ressorts de la question climatique en Chine. Retrouvez ici en vidéo l'intégralité de cet événement.
Devant l'ONU en septembre dernier, Xi Jinping a fait sensation en fixant pour la Chine l'objectif d'une neutralité carbone en 2060 et d'un début de réduction des émissions avant 2030. Ces dernières n'ont baissé que légèrement en 2020 malgré la crise économique due à la pandémie, et elles devraient connaître un rebond marqué en 2021. Les engagements de la Chine restent flous sur la date effective du pic des émissions, et sur le reflux du charbon dans le mix énergétique chinois, tout en faisant l'impasse sur l'impact climat des "Nouvelles Routes de la Soie".
Inscrivez-vous ! Le mercredi 27 janvier à 18h30, Asialyst et l'Institut national des langues et civilisation orientales (Inalco) vous proposent un débat en visioconférence sur les enjeux et les ressorts de la question climatique en Chine.
Dans les prochaines décennies, l'Asie pourrait bien devenir un champ de bataille interne entre croissance imaginée et développement durable. Pour des raisons historiques et géographiques, l'eau y jouera un rôle primordial, comme en témoignent les récentes crues vietnamiennes. En se manifestant à travers les infrastructures et les liens de communication, la concurrence géostratégique entre le bloc occidental, d'un côté, et la Chine et ses quelques clients, de l'autre, ne fait qu'envenimer la question environnementale. L'issue de l'élection américaine ne sera pas sans conséquences sur son évolution.
L'Arctique, premier témoin du changement climatique mondial, connaît de nouveau cette année des records de chaleur inquiétants. Dans ce contexte, l'engouement d'un acteur émergent comme la Chine pour les atouts industriels et commerciaux de la région pose la question de son engagement pour la protection de l'environnement du Grand Nord.
La pandémie de coronavirus est le résultat du dérèglement du climat provoqué par l'exploitation de la nature et de la faune sauvage en Chine. En Inde, les "réfugiés du Covid-19", ces travailleurs migrants victimes du confinement, sont donc aussi des réfugiés climatiques. Or, le plan de relance du gouvernement Modi ne fait aucune place à la lutte contre le réchauffement. C'est pourtant le principal enjeu vital dans le pays, alerte Chittranjan Dubey, militant écologiste, ancien fondateur d’Extinction Rebellion India. Côme Bastin a traduit sa tribune pour Asialyst.
A ne pas manquer ! Le jeudi 12 mars à 18h30, Asialyst coorganise avec l'Institut des langues et civilisations orientales une conférence gratuite sur la Chine, ses politiques, ses innovations et le changement climatique. Inscription obligatoire.
Le 17 janvier 1995, le violent tremblement de terre de Hanshin-Awaji touchait causait la mort de 6 434 personnes à Kobe et ses environs. Outre la puissance et la localisation de l'épicentre du séisme près d'une zone très peuplée, le manque d'attention et la faible préparation expliquent la gravité des dommages. De quoi faire briser le mythe de la sécurité, construit en période de prospérité et d'absence de grandes catastrophes. Aujourd'hui, le pays n'est toujours pas prêt.
La majorité des grandes métropoles asiatiques sont en haut d'un classement bien inquiétant. Elles font partie des villes qui se noient le plus vite au monde. Situées dans des deltas ou sur les côtes et construites sur des terrains meubles, leurs sols s'affaissent au rythme d'une urbanisation et d'une industrialisation galopantes.
Les 12 et 13 octobre derniers, le typhon Hagibis a provoqué un grand nombre de pertes humaines et de dégâts matériels. Dix-neuvième cyclone tropical dans l'océan Pacifique du Nord-Ouest, c'est aussi le cinquième à toucher directement le Japon métropolitain. Une semaine après son passage, les opérations de sauvetage, mobilisant quelque 100 000 pompiers, policiers ou encore membres des forces d'autodéfense, et les actions de restauration d'urgence étaient toujours en cours. Il est désormais temps, pour mieux comprendre et analyser cet événement, de le replacer dans son contexte.
Alors qu'en Europe les jeunes sont inspirés par la Suédoise Greta Thunberg, en Thaïlande, Lilly, une petite fille de 11 ans, milite auprès des grandes entreprises du pays pour les convaincre de supprimer le plastique jetable de leurs enseignes. Le pays du Sud-Est asiatique est le sixième plus gros contributeur mondial à la pollution des océans. Il produit 1,03 million de tonnes de déchets plastiques par an.
La population des pays d'Asie devraient moins baisser que prévu, selon les nouvelles projections de l'ONU. La baisse de la population chinoise, anticipée depuis une décennie, est annulée dans les prévisions 2017, alors que la progression de la population indienne ralentit.
Retour à l'envoyeur ! C'est une chose de savoir que nos déchets plastiques, loin d'être recyclés, viennent inonder l'Asie du Sud-Est. Il faut maintenant désengorger la Malaisie ou l'Indonésie où la crise environnementale est sévère. Las, l'idée de renvoyer ces déchets en Europe, aux États-Unis ou en Australie fait son chemin.
Lisez ou relisez les articles les plus lus sur Asialyst ces deux derniers mois.
La conférence de Genève du 1à mai interdit désormais aux pays occidentaux d'exporter leurs déchets plastiques hors de l'OCDE, et en particulier en Asie du Sud-Est, devenu une décharge mondiale depuis le refus de la Chine en 2018. Une décision historique, mais sera-t-elle respectée ?
Depuis que la Chine n'en veut plus, la Malaisie, l'Indonésie et la Thaïlande croulent sous les déchets plastiques de l'Occident, en majorité non recyclés.
Après le terrible tsunami de 2011, le Japon a décidé d'ériger le long de ses côtes une digue protectrice discontinue, sur plus de 400 km. C'est le sujet du documentaire de Marie Linton, "La grande muraille du Japon", diffusé le 15 décembre sur Ushuaia TV.
Avec près de la moitié des émissions mondiales de gaz à effet de serre, l'Asie est cruciale dans la lutte contre les dérèglements du climat. Malgré leurs investissements massifs dans les énergies renouvelables, les engagements des pays asiatiques restent insuffisants pour inverser le réchauffement de la planète.
La Chine a su utiliser le retrait américain de l’Accord de Paris pour nouer de nouvelles alliances avec les pays en développement pendant la COP 23.
La "montagne mère" ou mont Agung menace une nouvelle fois Bali et l’Indonésie, plus de 50 ans après sa dernière éruption en 1963.
Quelle stratégie nucléaire pour le Japon post-Fukushima ? Quelle gestion des risques ? Regardez dans son intégralité la Conférence d'Asialyst et de l'IHEST.
Dernière conférence sur le Japon à Paris avec l'IHEST. Au programme du 8 mars, un débat sur le nucléaire et la gestion des risques.