

Votre média sur l'Asie
La Chine n'a pas manqué de profiter de l'image désastreuse du Capitole occupé ce 6 janvier par les partisans de Donald Trump pour comparer ces violences à l'occupation par les manifestants pro-démocratie à Hong Kong du parlement local le 1er juillet 2019.
Ces derniers mois, les manifestants pro-démocratie à Hong Kong, Taïwan et en Thaïlande s'organisent pour soutenir leurs luttes en créant un mouvement pan-asiatique pour la démocratie.
Les relations entre la Chine et l’Australie, mauvaises depuis que Canberra a demandé une enquête internationale sur l’origine du coronavirus en janvier dernier, sont devenues franchement glaciales avec le temps. Au point d’en arriver à s’échanger des insultes publiques.
Le mercredi 18 novembre, soit 15 jours après l'élection présidentielle aux États-Unis, Asialyst et l'Inalco ont coorganisé un débat en visioconférence pour cerner les nouveaux enjeux de la relation sino-américaine, celle qui domine le monde d'aujourd'hui. Regardez le podcast de la visioconférence in extenso !
La diplomatie américaine est dominée par une réalité que les Républicains déplorent comme une entrave et que les Démocrates perçoivent comme une opportunité : lorsque les États-Unis n'agissent que pour eux-mêmes, leur puissance s'effondre. L'administration Biden tentera de renouer avec la tradition d'une hégémonie pour le bien commun, mais elle sera confrontée à un affaiblissement inédit du pouvoir des États-Unis et à l'autonomie croissante d'une région indo-pacifique qui croit en son futur.
Cinq longues journées après le scrutin, Joe Biden est devenu ce samedi 7 novembre le 46e président des États-Unis. Une fois installé dans le bureau ovale, l'un de ses premiers dossiers de politique étrangère sera bien sûr la Chine. Pas de virage à 180 degrés à attendre, Joe Biden a l'intention de maintenir une politique dure face à Pékin. Comme les républicains, les démocrates estiment impératif de "contenir" l'ascension foudroyante sur la scène mondiale de ce pays qui représente, à leurs yeux, une menace pour la sécurité nationale américaine.
Bloquez la date ! Le mercredi 18 novembre à 18h30, soit 15 jours après l'élection présidentielle aux États-Unis, Asialyst et l'Inalco vous proposent un débat en visioconférence sur Zoom pour cerner les nouveaux enjeux de la relation sino-américaine, celle qui domine le monde d'aujourd'hui. Inscrivez-vous !
Quelles leçons tirer du dernier sommet virtuel entre Xi Jinping et les principaux dirigeants de l'Union européenne ? D'aucuns à Bruxelles y voyait la dernière chance de parvenir à un accord sur l'accès au marché chinois des entreprises européennes, les transferts de technologies contraints et les subventions gouvernementales chinoises à ses entreprises d'État qui faussent la concurrence.
Soutien indéfectible des manifestants pro-démocratie à Hong Kong et toujours plus proche de Washington, l'archipel taïwanais est plus que jamais en opposition frontale à Pékin. Avec détermination, mais en prenant le risque d'être otage du choc des puissances entre la Chine et les États-Unis.
Le 12 août prochain sortira sur les écrans français le tout premier long métrage de la réalisatrice chinoise Bai Xue : "The Crossing". Remarqué d'abord au festival international du film de Toronto, puis à la Berlinale 2019, le film nous propose de suivre le parcours de Peipei, une adolescente de 16 ans qui pimente sa vie monotone en faisant passer illégalement des smartphones à la frontière entre Hong Kong et Shenzen.
Virage diplomatique américain sur la mer de Chine du Sud, Huawei banni du Royaume-Uni, les Européens à l'offensive sur Hong Kong... Les indicateurs ont franchement tourné au rouge dans les relations entre la Chine et plusieurs pays occidentaux au cours de la semaine écoulée.
Là où la nouvelle loi de sécurité nationale à Hong Kong peut inquiéter à Taïwan, c'est qu'elle révèle que la Chine est désormais sur le pied de guerre et que la victoire idéologique du Parti doit primer sur toute autre considération d'intérêt économique ou de respect international.
Certes, c'était moins par empathie pour la cause tibétaine ou admiration pour le Dalaï-lama que par souci de peser sur les autorités chinoises. Le 7 juillet dernier, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a affirmé le soutien de Washington pour une "autonomie significative des Tibétains", ajoutant une aide d'un million d'euros au gouvernement en exil à Dharamsala.
Face aux effets néfastes de la guerre commerciale avec les États-Unis, du ralentissement économique et des sanctions liées à la situation à Hong Kong, qu'a décidé le Parti de Xi Jinping ? De mettre en place un appareil institutionnel de contrôle et de surveillance encore plus centralisé pour une gestion plus étroite des tensions sociales et des doléances qui émergent un peu partout en Chine, alors que la situation post-covid se stabilise.
Ce mercredi 1er juillet pour le 23ème anniversaire de sa rétrocession à la Chine, Hong Kong entrait dans une nouvelle ère avec l'entrée en vigueur de la nouvelle loi sur la sécurité nationale. Le régime communiste chinois ne pouvait pas tolérer plus longtemps les manifestations pro-démocratie sur une partie de son territoire, même minuscule, au plus fort de l’affrontement avec les États-Unis.
La loi sur la sécurité nationale à Hong Kong a été adoptée le 30 juin par l'Assemblée nationale populaire à Pékin. Le 1er juillet, l’Agence pour la protection de la sécurité nationale, organe du pouvoir central, a été créée, avec à sa tête Zheng Yanxiong, nommé le 3 juillet. Formé au "travail idéologique", Zheng passe pour un partisan de la ligne dure à Hong Kong. Qui est-il et que sait-on de ses inclinations politiques ?
La double session parlementaire n'a accouché ni d'un plan de relance économique ni d'un plan de réforme du système de santé. La loi sur la sécurité nationale à Hong Kong a littéralement court-circuité l'ensemble du travail de l'assemblée. Comment expliquer cette stratégie qui pour l'instant a pour seul résultat d'isoler la Chine sur la scène internationale ?
Ce jeudi 28 mai, l'Assemblée nationale populaire à Pékin a entériné la nouvelle loi sur la sécurité nationale à Hong Kong. Le gouvernement chinois a décidé de passer en force : il n'y aura ni débat ni vote au Conseil législatif, le parlement hongkongais. Cette loi, pour beaucoup, signe la fin des libertés publiques à Hong Kong, de sa juridiction indépendante du système communiste continental et donc du principe "un pays, deux systèmes". La cheffe de l'exécutif Carrie Lam a soutenu sans broncher la volonté de Pékin. C'est qu'interroge Tom Yam dans cette tribune. Il est membre de la Citizens Task Force on Land and Ressources (CTF).
Une nouvelle loi américaine risque d'exclure les compagnies chinoises des marchés financiers aux États-Unis. Sans vrai solution de repli à Hong Kong, Singapour ni à Londres.
Les attentes étaient très fortes à l'ouverture des "deux assemblées" à Pékin vu les circonstances et l'atmosphère internationale pour le moins tendus. Mais les discours importants sur la pandémie et le ralentissement économique ce jeudi 21 et vendredi 22 mai ont laissé sur leur faim les observateurs internationaux. Dans le cas de Hong Kong et Taïwan, la tonalité fut différente. Les commentaires d'ouverture signalent un changement majeur du principe "un pays, deux systèmes", voire même le début du "un pays, un système".
L'explosive loi anti-sédition a été remise à l'ordre du jour par Pékin en pleine lutte contre le coronavirus. Ce texte avait déjà provoqué les premières grandes manifestations massives en 2003 à Hong Kong à la suite du SRAS. Elle permet la répression de toute opposition au pouvoir chinois et signe la fin des libertés civiles liées au principe "un pays, deux systèmes". Les manifestations vont-elles reprendre avec la même intensité qu'en 2019 ?
Alors que les drones de contrôle du confinement ont été rangés à Pékin et que les manifestations reprennent de plus belle à Hong Kong, le Parti communiste chinois se prépare activement pour les "deux assemblées" (lianghui, 两会). La double session parlementaire de l'Assemblée nationale populaire et de la Conférence consultative du peuple chinois aura lieu les 21 et 22 mai prochains. État des lieux des dossiers incontournables pour le pouvoir central.
Le profil de l'épidémie continue sa mutation en Asie. L'Asie du Sud ou l'Indonésie, épargnés jusqu'à mi-mars, sont aujourd’hui au cœur d’une puissante première vague. Les pays d'Asie orientale ont, eux, connu la vague des "cas importés" vers le milieu du mois de mars et plus récemment, l'apparition de nouveaux "clusters" dont le plus important concerne Singapour. Ces deuxièmes vagues ont imposé de très strictes mesures de contrôle aux frontières, et une grande réactivité pour contenir et résorber les nouveaux foyers épidémiques. Les résultats obtenus sont convaincants et l'Asie du Nord-Est parvient à maintenir le contrôle du Covid-19.
La Banque asiatique de développement (BAsD) vient de publier le 3 avril ses dernières prévisions économiques pour l'Asie et pour le monde en 2020. Parmi ses scénarios, une lente sortie du confinement et une reprise très progressive à l'échelle mondiale.
Souvent citée en modèle de lutte contre le coronavirus pour sa capacité de mobilisation collective, Hong Kong doit affronter depuis 10 jours une recrudescence de l'épidémie. Les autorités ont durci leurs mesures de protection avec l'interdiction du territoire aux non-résidents.
Asialyst publie la lettre de Florence de Changy, correspondante à Hong Kong pour Le Monde, RFI et Radio France, à l'attention de Martin Hirsch, directeur de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris.
Depuis l'annonce officielle du début de la pandémie de coronavirus à la mi-janvier, l'économie chinoise en a pris un coup. Et l'expression n'a jamais été aussi appropriée : quand elle tousse, l'ensemble de la chaîne de production et d'approvisionnement mondiale se grippe.
Face à la crise politique à Hong Kong, Pékin cherche à sécuriser ses actifs financiers. Mais l'idée de créer une bourse aussi performante à Macao est un pari à haut risque pour une économie chinoise fortement endettée.
L'état d'urgence va-t-il être instauré à Hong Kong ? Carrie Lam restera-t-elle cheffe de l'exécutif ? Les élections prévues pour 2020 au Conseil législatif, le parlement de la région administrative spéciale, seront-elles maintenues ? Les interrogations s'accumulent sur l'avenir proche de l'ancienne colonie britannique. Le dialogue de sourds entre les manifestants pro-démocratie et le gouvernement local, et à travers lui le pouvoir central à Pékin, est à son comble. Pour comprendre regardez le podcast de notre conférence sur la crise politique à Hong Kong.
Levée de bouclier à Pékin. Après la loi sur la démocratie et les droits de l'homme à Hong Kong promulguée par Donald Trump, les États-Unis s'avancent sur l'internement massif des Ouïghours, entre autres, dans la région chinoise du Xinjiang.