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Que s'est-il passé à Xi'an ? Du 22 décembre au 24 janvier, face à la vague Omicron, les 13 millions d'habitants de la métropole du Shaanxi, au nord-ouest de la Chine, ont connu un strict confinement, deux ans après Wuhan. Jiang Xue, journaliste indépendante basée dans cette ancienne capitale impériale, a livré début janvier un témoignage fort sur les réseaux sociaux, rapidement supprimé par la censure. Asialyst le restitue en français en quatre épisodes. Après le premier jour catastrophique du confinement, voici la troisième partie : l'heure de l'entraide ?
L'image est désastreuse en plein JO d'hiver à Pékin : la vidéo d’une Chinoise enchaînée qui aurait été kidnappée puis vendue à un homme avec qui elle a eu 8 enfants suscite l’indignation dans le pays. C’est une nouvelle histoire de femme victime de maltraitance qui scandalise les Chinois et qui, une fois de plus, met en lumière le sort des femmes dans une société encore largement dominée par les hommes et abîmée par des décennies de politique de l'enfant unique.
Depuis sa sortie en salle en décembre dernier, le documentaire chinois "Copyright Van Gogh" suscite un intérêt particulier, par son regard sur le destin des ouvriers paysans qui contribuent à la modernisation de la Chine. Le film interroge aussi la relation entre les œuvres d’art et les artisans qui les copient. Lieu du tournage, le village de Dafen, en banlieue de Shenzhen, est l'exemple saisissant du modèle économique du pays depuis son ouverture vers le monde.
Que s'est-il passé à Xi'an ? Du 22 décembre au 24 janvier, face à la vague Omicron, les 13 millions d'habitants de la métropole du Shaanxi, au nord-ouest de la Chine, ont connu un strict confinement, deux ans après Wuhan. Jiang Xue, journaliste indépendante basée dans cette ancienne capitale impériale, a livré début janvier un témoignage fort sur les réseaux sociaux, rapidement supprimé par la censure. Asialyst le restitue en français en quatre épisodes. Après le premier jour catastrophique du confinement, voici la deuxième partie : comment acheter à manger ?
À ne pas manquer ! L'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE) vous propose une conférence à distance via Zoom le lundi 7 février sur "le multiculturalisme et les politiques migratoires en Corée du Sud et au Japon" de 18h à 19h15. Participation gratuite.
Face à la vague Omicron, la stratégie de Pékin ne varie pas. Presque deux ans après le confinement de Wuhan début 2020, une autre ville chinoise est devenue le symbole glaçant de la politique "zéro Covid" appliquée à tout prix par les autorités chinoises. Depuis le 22 décembre, les 13 millions d'habitants de Xi'an, qui a recensé officiellement plus de 2 000 cas de Covid-19 en un mois, sont littéralement enfermés chez eux. Parfois au détriment de leur alimentation, beaucoup se heurtant aux pires difficultés pour se faire soigner. Jiang Xue, journaliste indépendante basée dans cette ancienne capitale impériale, a livré début janvier un témoignage fort sur les réseaux sociaux, rapidement supprimé par la censure. Asialyst le restitue en français pour la première fois, en quatre épisodes. À commencer par le premier jour de la "fermeture" de la ville.
Le 17 septembre dernier, Mme Xu a assisté à la deuxième audience de son procès au tribunal du district de Chaoyang à Pékin en tant que plaignante. Cette jeune femme a saisi la justice pour contester le refus de sa demande de conservation de ses gamètes hors raisons médicales. Un procès sans précédent qui a déclenché un débat sur le contrôle de leur corps par les femmes, sur fond de relance gouvernementale de la natalité.
Le mercredi 15 décembre à 18h30, Asialyst et l'Inalco ont coorganisé une conférence pour mieux comprendre les mouvements féministes actuels en Chine, au Japon et en Corée du Sud. Retrouvez ici en vidéo l'intégralité de cet événement.
À ne pas manquer ! Asialyst et l'Inalco coorganisent le mercredi 15 décembre à 18h30 une conférence pour mieux comprendre les mouvements féministes actuels en Chine, au Japon et en Corée du Sud. Le débat sera aussi diffusé en direct sur YouTube Live. Inscription gratuite obligatoire.
Fei Xiaotong (1910-2005) a transformé les sciences sociales en Chine en présentant une analyse comparative de la société chinoise, fondée sur "le modèle d’ordre de la distinction des statuts". Quels concepts Fei Xiaotong développe-t-il dans son analyse ? Comment influence-t-il le processus de transformation de la société rurale chinoise dans les années 1980 ? Quelle lecture peut-on faire de son œuvre dans la société chinoise contemporaine ? À l’occasion de la parution aux Presses de l’Inalco de son livre "Aux Racines de la société chinoise", l'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE) a débattu de toutes ces questions lors d'une conférence le 4 octobre, dans le cadre de ses "Rencontres du lundi", avec trois de ses membres : Catherine Capdeville-Zeng, Xiaohong Xiao-Planes et Guibourg Delamotte.
Au printemps dernier, elles étaient censurées, injuriées sur les réseaux sociaux. Aujourd'hui, les féministes ont le vent en poupe en Chine, avec une puissante résurgence du mouvement #Metoo en trois actes. Que s'est-il passé ? Assise-t-on à une instrumentalisation du mouvement par les autorités chinoises ?
Avec 100 millions de doses par semaine, la Chine a désormais les capacités industrielles nécessaires pour vacciner l’ensemble de sa population. Ce qui lui permettrait, en principe, d’atteindre le seuil d’immunité collective à l’automne. Mais les experts chinois multiplient les avertissements sur l’efficacité de leurs vaccins. Les débats se développent sur l’idée d’un mixage de vaccins et d’une troisième dose. De son côté, le gouvernement freine les initiatives de vaccination obligatoire menées par certaines provinces face aux réticences d’une minorité de la population chinoise. L’horizon de l’immunité collective s’éloigne.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a proposé à la Chine ce jeudi 22 juillet de rouvrir son enquête sur l’origine du Covid-19, en mentionnant de la possibilité d’une fuite de laboratoire. Refus immédiat de Pékin qui juge la proposition "arrogante", "irrespectueuse" et "contraire au sens commun".
Du 1er juin au 15 juillet, le nombre de doses reçues par les populations asiatiques a dépassé 1,1 milliard, soit davantage que pendant les six premiers mois de l’année. L’Asie s’est mobilisée, avec trois mois de retard sur l’Occident. Elle a rattrapé la moyenne mondiale, qui est actuellement d’une dose distribuée pour deux habitants. Mais quatre problèmes demeurent : l’immunité collective est encore loin dans la quasi-totalité des pays asiatiques (sauf en Chine), la pandémie reste très active, la distribution de vaccins est inégale selon les pays et l’efficacité des vaccins chinois, majoritaires en Asie, suscite des doutes croissants.
Dans "L'Inde, une société de réseaux", l’ethnologue Sandrine Prévot livre des clés de compréhension d’une société où l’individu s’efface au profit de la famille, de la caste ou de la communauté, avec en conséquence des comportements souvent déroutants pour les Occidentaux.
Le lundi 14 juin à 18h30, Asialyst et l'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE/Inalco), ont coorganisé un débat en visioconférence sur les les enjeux des Jeux Olympiques de Tokyo du 23 juillet au 8 août 2021 en pleine crise sanitaire, dans le cadre des "Rencontres du lundi" de l'IFRAE. Retrouvez ici en vidéo l'intégralité de cet événement.
En 2020, l’Asie de l’Est a pu juguler la pandémie de Covid-19 et maintenir le nombre de contaminations et de morts à un niveau très faible, 100 à 200 fois inférieur aux bilans en Europe ou aux États-Unis. En 2021, l’inverse se produit. Les pays occidentaux se sont lancés rapidement dans des campagnes de vaccination massives qui ont permis une très forte réduction de la circulation du virus. L’Asie s’était par contre endormie sur ses lauriers. Persuadés que la pandémie était sous contrôle, les gouvernements asiatiques ont pris un retard considérable dans le développement des campagnes de vaccination. La sanction est intervenue rapidement : l’épidémie resurgit avec vigueur dans un certain nombre de pays et la mobilisation pour la vaccination est enfin devenue la première priorité.
On ne saura peut-être jamais l’origine du Covid-19. S’agit-il d’un accident de laboratoire ? Le silence persistant de la Chine et son refus obstiné de permettre à des équipes internationales d’enquêter sur son sol a pour conséquence d’alimenter les rumeurs et de relancer les interrogations. Parmi elles, l'hypothèse d'une fuite du laboratoire de Wuhan, au début dénoncée comme complotiste, a pris de la consistance.
Le Parti communiste chinois a annoncé lundi 31 mai que désormais les couples chinois seraient autorisés à donner naissance à trois enfants. Cette décision longuement attendue vise à faire face à une baisse inquiétante de la natalité. Le pays le plus peuplé du monde est confronté à une chute - peut-être irréversible - du nombres des naissances.
La Chine est aujourd’hui, avec les trois vaccins qu’elle exporte, le premier fournisseur des pays en développement : plus de 700 millions de doses promises et 231 millions déjà fournies. Pour autant, la contribution chinoise à l’effort multilatéral engagé par l’OMS avec la facilité Covax est modeste. La Chine vient certes d‘annoncer qu’elle fournira à Covax 10 millions de doses du vaccin Sinopharm qui vient d’être homologué par l’OMS. Mais elle n’apporte aucune contribution financière alors que les engagements occidentaux s’élèvent à 9 milliards de dollars. L’Asie dans son ensemble joue d’ailleurs très peu la carte multilatérale à l’exception du Japon.
Bloquez la date ! Le lundi 14 juin à 18h30, Asialyst et l'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE/Inalco) vous proposent un débat en visioconférence sur les les enjeux des Jeux Olympiques de Tokyo du 23 juillet au 8 août 2021 en pleine crise sanitaire, dans le cadre des "Rencontres du lundi" de l'IFRAE.
Selon le Wall Street Journal citant une note inédite du renseignement américain, trois chercheurs de l’Institut de virologie de Wuhan (WIV) ont été hospitalisés en novembre 2019 avec "des symptômes évocateurs du Covid-19 ou d’une maladie saisonnière commune". Il n’en fallait pas plus pour relancer la thèse d’une fuite de laboratoire à l’automne 2019 pour expliquer le déclenchement de la pandémie. Pékin a immédiatement réagi, dénonçant des "théories complotistes".
Depuis le début de l'épidémie de Covid-19, Taiwan avait réussi à la contenir avec seulement 1 200 cas de contamination et 12 morts entre avril 2020 et mai dernier. Mais depuis la mi-mai, une accélération sans précédent de la diffusion de la maladie s’est produite avec, ce mardi 25 mai, un nouveau bilan de 5 456 contaminés et 35 morts – pour plus de 300 nouveaux cas par jour depuis le 17 mai. Que s'est-il passé ? Est-ce la fin du "modèle taïwanais" tant vanté à l'étranger ?
Quelques semaines à peine après l’atterrissage du rover américain Perseverance sur Mars, la Chine a fait de même ce samedi 15 mai avec son propre rover, Zhu Rong. C'est le premier robot non américain à se poser sur la planète rouge dans ce qui constitue un exploit technologique pour Pékin. Peu à peu, la Chine rattrape son retard sur les États-Unis.
Le lundi 10 mai à 18h30, Asialyst et l'Institut national des langues et civilisation orientales (Inalco), en partenariat avec le Centre LGBT Paris Île-de-France, ont coorganisé un débat en visioconférence sur les droits et les luttes des personnes LGBTI+ en Asie, à travers les cas de la Chine, de l'Inde et de l'Indonésie. Retrouvez ici en vidéo l'intégralité de cet événement.
Rien ne sera plus comme avant. L'application de la loi sur la sécurité nationale à Hong Kong le 1er juillet 2020 par Pékin a marqué une double rupture : la fin de toutes les revendications politiques depuis 2014 et le début de l'emprisonnement massif des figures du camp pro-démocratie. Les affrontements violents entre les forces de l'ordre et les manifestants en 2019 ont laissé une trace indélébile dans la mémoire collective. L'avenir se dessine désormais sur deux tableaux : rester et partir. Comme l'écrit Baudelaire, "si tu peux rester, reste ! Pars, s'il le faut."
La rumeur se fait de plus en plus insistante à Pékin. L'annonce repoussée des chiffres du Bureau national des statistiques l'alimente. La natalité est en berne et la Chine n'est peut-être déjà plus le pays le plus peuplé du monde, supplanté par l'Inde. Cette situation inédite a toute son importance car si elle se vérifie, elle confirmerait ce que l'on soupçonnait depuis quelque temps : la Chine ne sera plus en mesure de payer les retraites. Ce phénomène rebat les cartes sur le plan géostratégique : le "rêve chinois" de Xi Jinping sera-t-il compromis ?
Le 30 avril, une trentaine de scientifiques internationaux de renom, dont des Français, ont rendu public une lettre ouverte adressée au directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Ils lui demandent de poursuivre les recherches sur l'origine du Covid-19 et d'inventorier tout particulièrement la thèse d'un accident de laboratoire.
Ces dernières semaines, plusieurs des grandes voix du féminisme en Chine se sont vues réduites au silence, avec la fermeture en cascade de plusieurs de leurs comptes sur les réseaux sociaux chinois. Comment expliquer ce bannissement ? Certains groupes féministes rejettent le mariage et la procréation. Insupportable aux oreilles des autorités chinoises, soucieuses de relancer la natalité via l'union hétérosexuelle à l'heure du déclin démographique de la Chine.
Bloquez la date ! Le lundi 10 mai à 18h30, Asialyst et l'Institut national des langues et civilisation orientales (Inalco), en partenariat avec le Centre LGBT Paris Île-de-France, vous proposent un débat en visioconférence sur les droits et les luttes des personnes LGBTI+ en Asie, à travers les cas de la Chine, de l'Inde et de l'Indonésie.