Photoreportage : Taïwan se mobilise pour la démocratie en Birmanie
Contexte
La Birmanie connaît son plus grand soulèvement depuis 1988. Des centaines de milliers de personnes engorgent les rues des grandes villes du pays pour protester contre un coup d’État militaire commis par la junte birmane le 1er février dernier. Aung San Suu Kyi, Première ministre de facto depuis 2015, ainsi que plusieurs hommes politiques ont été arrêtés par la junte qui a repris le contrôle total du gouvernement. Les militaires ont instauré l’État d’urgence pour une durée d’un an, dénonçant des « fraudes massives » aux élections de novembre dernier, où la Ligue Nationale pour la Démocratie (LND), le Parti d’Aung San Suu Kyi, a remporté plus de 80 % des voix.
Depuis que le pays a pris son indépendance des autorités britanniques en 1948, la Birmanie a connu principalement un régime militaire. Les manifestations de 1988 ont vu émergé la personne d’Aung San Suu Kyi comme une icône de la lutte pour la démocratie, ce qui lui a valu le prix Nobel de la paix en 1990. En 2015, celle qu’on surnomme « The Lady » et la LND ont remporté les premières élections libres du pays.
Officiellement, Taïwan n’entretient pas de relations diplomatiques avec la Birmanie. Mais comme avec la plupart des pays du globe, l’archipel maintient un bureau de représentation dans la plus grande ville du pays, Rangoun.




« Taïwan peut être un exemple pour la Birmanie »









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