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En novembre 2020, la Birmanie connaîtra sa deuxième élection générale démocratique. Mais la démocratie reste une demi-réalité dans ce pays où les militaires gardent encore les postes stratégiques du pouvoir central. Si la Ligue nationale pour la démocratie (LND) d'Aung San Suu Kyi devrait gagner à nouveau la majorité des suffrages, elle ne paraît pas en mesure de rééditer le triomphe de 2015. Le souffle est tombé.
L'événement a quelque chose d'absurde dans la Birmanie actuelle. Dans un pays où la crise des Rohingyas a symbolisé les espoirs déçus d'une transition rapide vers la démocratie, voici un festival de cinéma qui parle de liberté et de démocratie sans aucune censure. Organisé par deux Français, Memory! a projeté des films de patrimoine à Rangoun, en plein air, du 9 au 18 novembre derniers.
En Birmanie, deux journalistes de Reuters viennent d'être condamnés à sept ans de prison, pour divulgation de secrets officiels sur les exactions de l'armée contre les Rohingyas. Mais la stratégie de dénonciation rageuse des manquements de la jeune démocratie birmane est-elle vraiment efficace ?
En Birmanie, l’aide humanitaire doit faire face à de nouvelles menaces. Si dans les années 2000, l'expansion était de mise, l'espace humanitaire a successivement été soumis à la pression des militaires puis, plus récemment, du gouvernement civil d'Aung San Suu Kyi.
Depuis 2011 et la rupture du cessez-le-feu dans l'État Kachin, au nord-est de la Birmanie, la situation est de plus en plus préoccupante. Quant aux espoirs placés dans le gouvernement d’Aung San Suu Kyi pour rétablir la paix, ils se sont évanouis.
La Birmanie change de président après la démission d'U Htin Kyaw. Son successeur pourrait moins soumis à Aung san Suu Kyi, déjà éreintée par le pouvoir.
"Son indifférence au sort des Rohingyas a entraîné la chute d'une idole", explique Bruno Philip, auteur de "Aung San Suu Kyi, l'îcone fracassée".
Face à la tragédie des Rohingyas, est-ce vraiment l'heure de renvoyer la Birmanie au ban des nations ?
En Birmanie, face à la crise des Rohingyas, des responsables religieux entre prudence et indulgence.
L'emploi du terme "génocide" par les présidents turc et français pour qualifier la situation et le sort des Rohingyas est profondément inexact et léger.
Fragiliser la position intérieure d'Aung San Suu Kyi arrangera les militaires au détriment de la transition démocratique et de la réconciliation nationale.
En Birmanie, l’intervention d’Aung San Suu Kyi sur les Rohingyas était très attendue. Mais cela ne doit pas faire oublier que la junte reste en embuscade.
La crise des Rohingyas fait couler beaucoup d'encre et apporte son lot de "faits alternatifs". Asialyst prend du recul et fait le point en 10 questions.
Dans son discours télévisé, Aung San Suu Kyi a enfin brisé le silence sur la crise des Rohingyas, mais sans évoquer le fond du problème.
Qui est Aung San Suu Kyi, icône de la démocratie en Birmanie et leader de facto du pays depuis 2015 ? Réponse en 10 points.
La pratique du népotisme qui voit le pouvoir se transmettre en famille concerne un très grand nombre de pays d'Asie.
Depuis de la mi-novembre, des affrontements d'une intensité rare ont repris en Birmanie entre l'armée et les rebelles à la frontière chinoise.
La violence ne cesse de s'amplifier dans le nord de la Birmanie où l’armée mène des opérations meurtrières contre la minorité musulmane Rohingyas.
Longtemps attendue, cette conférence réunit ce 31 août l'armée, les groupes ethniques et le gouvernement. Avec l'unité nationale en ligne de mire.
La revue de presse en Asie dans les médias asiatiques et internationaux du 29 Août 2016.
Comment la jeunesse en Birmanie vit la transition politique ? La vision de Moe Thway, secrétaire général du National Youth Congress.
Après 30 ans de lutte en Birmanie, Aung San Suu Kyi relève aujourd’hui un ultime défi : l’exercice du pouvoir.
La revue de presse en Asie dans les médias asiatiques et internationaux du
La revue de presse en Asie dans les médias asiatiques et internationaux du 4 février 2016
Les élections du 8 novembre ne seront pas une formalité pour Aung San Suu Kyi. Entretien avec Renaud Egreteau, spécialiste de la Birmanie.