Pour les Taïwanais, "la Chine est un endroit pour travailler, pas pour vivre"

Contexte
Xi Jinping ne cache pas ses intentions de récupérer Taïwan, par la force si nécessaire. Le président chinois l’affirmait encore le 2 janvier dernier lors d’un discours destiné à défier son homologue taïwanaise. Partie intégrante de sa stratégie de réunification, les « 31 incitations à l’intention des compatriotes taïwanais » sont une invitation officielle à venir profiter du « miracle économique » chinois, dans le but d’étendre sa sphère d’influence à Taïwan.
Pourtant, les « compatriotes » n’ont pas attendu Xi Jinping pour s’établir sur le continent. Si dans les années 1990, cadres et investisseurs traversaient le détroit à la recherche de ressources matérielles et de main-d’œuvre bon marché, aujourd’hui la tendance s’inverse et les grandes villes de la côte est chinoise grouillent également de jeunes Taïwanais carriéristes et employés par des entreprises chinoises. En 2017, sur les 736 000 Taïwanais travaillaient hors du pays, dont 405 000 en Chine continentale, selon le bureau des statistiques à Taïwan.
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