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En septembre 2019, la Chine avait paru réussir à "isoler" Taïwan, tant le nombre de ses alliés s'était réduit. Mais l'impression était superficielle : des multiples visites de ministres américains à celle du président du Sénat tchèque, c'est un paysage nouveau des relations quasi-diplomatiques de Taïwan avec les pays de l'OCDE qui se dessine.
La visite à Taïwan entamée ce jeudi 17 septembre par le sous-secrétaire d'État américain pour les Affaires économiques Keith Krach est la première de ce niveau d'un membre du Département d’État depuis 41 ans. Elle semble marquer la volonté de l'administration américaine de resserrer ses relations avec l'île, d'autant qu’elle intervient après celle il y a tout juste un mois du secrétaire à la Santé Alex Azar. Furieux, Pékin n'a qu'une faible marge de manœuvre pour contrer la stratégie américaine.
Soutien indéfectible des manifestants pro-démocratie à Hong Kong et toujours plus proche de Washington, l'archipel taïwanais est plus que jamais en opposition frontale à Pékin. Avec détermination, mais en prenant le risque d'être otage du choc des puissances entre la Chine et les États-Unis.
Là où la nouvelle loi de sécurité nationale à Hong Kong peut inquiéter à Taïwan, c'est qu'elle révèle que la Chine est désormais sur le pied de guerre et que la victoire idéologique du Parti doit primer sur toute autre considération d'intérêt économique ou de respect international.
Deux pays ont su tirer profit de la guerre commerciale sino-américaine : Taïwan et le Vietnam. Or, ce sont les deux mêmes qui ont su le mieux gérer la crise du coronavirus en Asie. Malgré des régimes politiques complètement différents, ils ont en commun une suspicion très forte envers la Chine populaire, perçue comme une menace à leur souveraineté. Ce sont les deux pays d'Asie de l'Est les plus à la pointe d'une "dé-sino-mondialisation", souligne le chercheur Jean-Yves Heurtebise dans cette tribune. Soit un "découplage" avec la Chine qui semble aussi impossible à mettre à œuvre au niveau industriel que nécessaire au niveau politique.
Malgré leurs succès respectifs contre l'épidémie de coronavirus, la Chine et Taiwan continuent de s'écharper par diplomatie interposée.
Les élections de 2020 ont-elles marqué un effondrement du KMT concomitant à un retour en force du DPP ? La réponse n'est pas si évidente.
A ne pas manquer ! Le jeudi 30 janvier à 19h, Asialyst coorganise avec l'Institut des langues et civilisations orientales une conférence gratuite pour analyser les résultats des élections taïwanaises du 11 janvier et leurs conséquences sur les relations avec la Chine ou la politique commerciale de l'île. L'événement aura lieu à l'Inalco à Paris. Inscription obligatoire.
Comment interpréter la réélection triomphale le 11 janvier de Tsai Ing-wen et le maintien d'une majorité absolue de son parti au Yuan Législatif ? Les élections taïwanaises ne peuvent se réduire à un baromètre des relations avec la Chine. Les Taïwanais votent aussi en fonction de leur vie politique intérieure. Mais l'enjeu des relations entre Taipei et Pékin conserve un rôle constant dans les campagnes électorales taïwanaises. Celles de janvier 2020 n'ont pas fait pas exception.
Les jeux sont-ils déjà faits ? Samedi 11 janvier, les électeurs taïwanais sont appelés aux urnes pour élire leur président et renouveler leur parlement. Grande favorite des sondages, l'actuelle cheffe de l'État Tsai Ing-wen remet en jeu son mandat et la majorité absolue dont dispose sa formation, le Parti démocrate progressiste (PDP), au Yuan législatif. Elle devra affronter Han Kuo-yu, candidat du Kuomintang. Principale pomme de discorde entre les deux principaux rivaux : les relations à entretenir avec la Chine populaire.
Entretien avec Roy-Chun Lee, de l'Institut de recherche économique Chung-Hua (CIER) à Taipei. Pour lui, "la guerre commerciale a des conséquences spectaculaires sur la structure du commerce et des investissements entre Taïwan, les États-Unis et la Chine". Quel en sera l'impact sur les élections du 11 janvier ?
Par son ampleur inédite, la 17ème édition de la Taiwan Pride, organisée le 26 octobre dernier, marque l'année de la légalisation du mariage pour tous, une première en Asie. Mais pour la communauté LGBT, les enjeux restent importants. A l'approche des élections présidentielles qui se tiendront le 11 janvier, la marche a pris une tournure plus politique que festive. Reportage en image.
Le 1er octobre dernier, la République populaire de Chine fêtait ses soixante-dix ans. Comme chaque année depuis l'an 2000, les employés des entreprises basées en Chine jouissent en moyenne d'une semaine de repos. Pour les Taïwanais, toujours plus nombreux à travailler sur le continent, c'est aussi l'occasion de se ressourcer et de revenir au pays. Trois jeunes actifs en quête de réussite professionnelle racontent leur expérience de l'autre côté du détroit.
Toujours avide d'exister sur la scène globale malgré les pressions de la Chine, Taïwan mène une campagne internationale pour regagner un accès à certaines organisations liées aux Nations Unies. Parmi elles, l'Organisation mondiale de la santé (OMS), dont l'assemblée générale a débuté le 20 mai à Genève pour huit jours. Reportage.
Sous la pression grandissante de la Chine, Taïwan souffre de plus en plus de son isolement international. Pour compenser, le gouvernement de Tsai Ing-wen veut développer son soft power. La matière ne manque pas, mais pour la valoriser, presque tout reste à faire.
La Chine a ouvert unilatéralement des routes aériennes dans le détroit de Taïwan. Quels sont les enjeux ? Entretien avec le professeur Kuo Yu-jen.
Depuis l'arrivée au pouvoir de la présidente Tsai Ing-wen, la Chine ressert le nœud sur Taïwan.
En qualifiant Xi Jinping de "président de la République de Chine", la Maison Blanche en a fait... le président de Taïwan. Comment expliquer cette gaffe ?
Taïwan vient de perdre un nouvel allié diplomatique au profit de la Chine Populaire : le Panama. Au coeur de ce rapprochement, l'économie.
Après de multiples échecs pour s’équiper en sous-marins à l’étranger, Taïwan a décidé de construire ses propres vaisseaux.
Après l'investiture de Donald Trump à Washington, quelle stratégie face à la Chine pour le gouvernement taïwanais de Tsai Ing-wen ?
La redéfinition des relations entre Taipei et Pékin échappe-t-elle des mains de Tsai Ing-wen au profit de Donald Trump ?
La Chine a Taïwan dans le collimateur depuis le coup de fil de la présidente Tsai à son homologue-élu Donald Trump. Les premières menaces font surface.
Que révèle le coup de fil historique de Tsai Ing-wen à Donald Trump en matière de politique chinoise et taïwanaise des Etats-Unis ?
29 ans après la fin de la loi martiale, Taïwan peine toujours à affronter son passé autoritaire. C'est pourtant la promesse de Tsai Ing-wen.
La nouvelle présidente de Taïwan, investie vendredi 20 mai, a su proposer une autre possibilité de dialogue à Pékin. Analyse.
La revue de presse en Asie dans les médias asiatiques et internationaux du 23 mai 2016
La revue de presse en Asie dans les médias asiatiques et internationaux du 20 mai 2016
Cinq mois après sa victoire électorale retentissante, Tsai Ing-wen est officiellement investie présidente de Taïwan ce 20 mai. Analyse.