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Podcast : "Guerre en Ukraine : quelles répercussions pour la Chine ?"

Le président chinois Xi Jinping et son homologue russe Vladimir Poutine, le 5 juin 2019. (Source : Wikimedia Commons)
Le président chinois Xi Jinping et son homologue russe Vladimir Poutine, le 5 juin 2019. (Source : Wikimedia Commons)
Le mercredi 18 mai à 18h30, Asialyst, l’Inalco et Sciences Po ont coorganisé une conférence pour comprendre comprendre l’impact de la guerre en Ukraine sur la Chine, ses projets sur Taïwan, ses relations avec la Russie et l’Occident. Retrouvez ici en vidéo l’intégralité de cet événement.
L’invasion russe en Ukraine est, à n’en pas douter, scrutée de très près par les stratèges politiques et militaires chinois. Depuis le début de la guerre, Pékin affiche une neutralité bienveillante à l’égard de Moscou, refusant de condamner les agissements du Kremlin, tout en rappelant du bout des lèvres la nécessaire « souveraineté de l’Ukraine ». Cette position, qui provoque la colère de Washington, reflète surtout l’embarras dans lequel la Chine est désormais plongée. Elle est certes soucieuse de ne pas fissurer son alliance avec Moscou face aux démocraties occidentales, mais elle veut éviter de passer pour un état paria aux yeux de la communauté internationale. Des sanctions occidentales pourraient toucher durement son économie, déjà fragilisée par les conséquences de la guerre.
Sur le terrain militaire, les grandes difficultés rencontrées par l’armée russe ne passent pas inaperçues aux yeux des généraux chinois. La Chine souhaite accélérer sa réunification avec Taïwan, par la force si nécessaire. Mais le scénario ukrainien montre que même les armées les plus puissantes du monde peuvent faire face à la résistance acharnée d’un adversaire en théorie bien inférieur.
Dernier volet de notre série de deux débats sur la Guerre en Ukraine, après celui sur les conséquences de ce conflit sur le positionnement de la Russie en Asie (voir ici le podcast intégral), cette conférence a permis d’analyser les répercussions mais aussi les premières leçons à tirer pour la Chine, concernant ses ambitions sur Taïwan, comme ses relations avec l’Occident et la Russie.
Avec :
Stéphanie Balme, directrice de recherche, Sciences Po (CERI/FNSP) et Doyenne du Collège universitaire, politologue.
Jean-François Huchet, économiste, sinologue, président de l’Inalco.
Tatiana Katsoueva-Jean, chercheure, directrice du Centre Russie/NEI de l’Institut français des relations internationales (Ifri).
Mathieu Duchâtel, sinologue et directeur du programme Asie à l’Institut Montaigne.
Modérateur : Baptiste Fallevoz, journaliste à Asialyst et à France 24.

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A propos de l'auteur
Producteur, journaliste, actuellement rédacteur en chef et chroniqueur à France 24. Auparavant basé en Chine, il a été directeur général adjoint d’ActuAsia, à Shanghai puis Pékin, de 2009 à 2016. Il collaboré avec de nombreux médias français et internationaux (France 24, Arte, Associated Press, Canal +, BFM TV ou Mediapart).