

Votre média sur l'Asie
La défaite de Donald Trump et l'élection de Joe Biden signifient-elles la fin de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine ? Comment évoluera la situation géopolitique en Asie, notamment en mer de Chine du Sud ? L'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE) en a débattu lors d'une conférence à distance le 11 janvier, dans le cadres de ses "Rencontres du lundi", avec Sébastien Colin, Guibourg Delamotte et Jean-François Huchet.
Cela ne fait pas débat parmi les experts : l'économie chinoise a terminé l'année 2020 sur une note positive. Mais que lui réserve 2021 ? De nombreuses opportunités, assurément. Seulement, le Parti saura-t-il en tirer profit ? Saura-t-il éviter de se saborder ?
La Chine est l'Union européenne ont conclu un accord majeur sur la protection des investissements qui était négocié depuis sept ans. Cela ne fait pas vraiment les affaires de Joe Biden. Le président élu américain a appelé l'UE à la concertation pour faire face ensemble aux visées chinoises.
Bruxelles a donné son "accord de principe". Fruit de négociations acharnées depuis sept ans et symbole de la volonté commune de parier sur l'avenir en dépit des frictions diplomatiques récurrentes, c'est un accord majeur sur les investissements que La Chine et l'Union européenne s'apprêtent à conclure dans les prochains jours.
Presque en même temps, l'Union européenne et l'OTAN ont lancé des appels pressants à la future administration de Joe Biden pour réparer le lien transatlantique, rompu par le président sortant Donald Trump. L'un des objectifs : être ensemble à nouveau pour mieux faire face à la montée en puissance de la Chine.
Illustration de l'état exécrable de leurs relations tombées au plus bas depuis 1979, les États-Unis et la Chine se sont étrillés à l'occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, au début de cette semaine. Pékin en a profité pour tenter de donner l'image d'un pays responsable sur la scène internationale à propos du climat.
Quelles leçons tirer du dernier sommet virtuel entre Xi Jinping et les principaux dirigeants de l'Union européenne ? D'aucuns à Bruxelles y voyait la dernière chance de parvenir à un accord sur l'accès au marché chinois des entreprises européennes, les transferts de technologies contraints et les subventions gouvernementales chinoises à ses entreprises d'État qui faussent la concurrence.
Italie, Pays-Bas, France, Allemagne, Norvège… Pour tirer la Chine de l'impasse prolongée avec l'administration américaine et tourner la page de la crise du coronavirus, le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi a clôturé un tour d'Europe en cinq étapes, matérialisant une offensive de charme aussi ambitieuse que mitigée.
Fermetures soudaines des consulats chinois à Houston et américain à Chengdu, joutes verbales d'une grande virulence, appel américain à "une coalition du monde libre" contre la Chine... La guerre froide entre la Chine et les États-Unis a connu en une semaine à peine une escalade dramatique qui conduit les observateurs à se poser la question : jusqu'où ira-t-elle ?
Virage diplomatique américain sur la mer de Chine du Sud, Huawei banni du Royaume-Uni, les Européens à l'offensive sur Hong Kong... Les indicateurs ont franchement tourné au rouge dans les relations entre la Chine et plusieurs pays occidentaux au cours de la semaine écoulée.
Jusque-là plutôt timorée face à la Chine, l’Union européenne a adopté cette semaine un ton de plus grande fermeté qui illustre une volonté de s’affirmer et de prendre désormais toute sa place sa place dans le jeu triangulaire entre la Chine, les États-Unis et l'Europe.
Le 1er juillet, l'Allemagne prend pour six mois la présidence de l'Union européenne. Coincée au milieu des tensions sino-américaines, Angela Merkel devra trouver un espace pour faire valoir les exigences européennes vis-à-vis de la Chine : réciprocité commerciale et fin de la désinformation sur la pandémie. Le chercheur Federico Brembati fait le point sur des défis. Alex Payette a traduit sa tribune pour Asialyst.
Bloquez la date ! Le lundi 9 mars à 18h30, Asialyst vous propose une conférence pour mieux comprendre les relations sino-europénnes de Marco Polo à Emmanuel Macron. Elle aura lieu à la Maison de la Chine à Paris. Réservation obligatoire.
Plus que tout autre période récente, le mois de novembre 2019 a mis en exergue les complexités de l'approche européenne vis-à-vis de la Chine : politique de la porte ouverte aux capitaux chinois contre exigence de réciprocité.
Xi Jinping était en Grèce pour une visite de trois du 11 au 13 novembre. Depuis le rachat du port Pirée par COSCO, premier armateur chinois, le pays est devenu le cheval de Troie de la Chine en Europe.
Que reste-t-il de la politique asiatique de Jacques Chirac ? Une stratégie de VRP au détriment d'un discours sur les droits de l'homme, diront les uns. Pour l'ancien ambassadeur Yves Carmona, l'ancien président de la République a imprimé des changements profonds dans les relations de la France avec l'Asie et dans la promotion de ses intérêts économiques.
Le rapprochement édifiant ces dernières années entre la Chine et la République tchèque n'a pas vraiment de lien avec les "Nouvelles Routes de la Soie". D'autant qu'il est aujourd'hui remis en cause après une série de déceptions à Prague. L'affaire Huawei n'a rien arrangé.
Nombreux sont déjà les pays débiteurs piégés par les "Nouvelles routes de la soie". Le projet pharaonique de la Chine profite à ses intérêts et à ses entreprises. En face, l'Occident n'a rien à proposer d'autre que l'austérité et la rigueur budgétaire.
Que peut apporter la France à une Chine déjà très en pointe dans l'intelligence artificielle ? Que peuvent espérer les startups hexagonales et européennes d'une coopération plus poussée avec l'Empire du Milieu ? Entretien avec Ludovic Bodin, entrepreneur basé à Pékin et ambassadeur en Chine de la French Tech.
Avec près de la moitié des émissions mondiales de gaz à effet de serre, l'Asie est cruciale dans la lutte contre les dérèglements du climat. Malgré leurs investissements massifs dans les énergies renouvelables, les engagements des pays asiatiques restent insuffisants pour inverser le réchauffement de la planète.
Comment relever le défi de la concurrence chinoise en ASEAN ? Entretien avec Stefano Poli, président de la chambre européenne de commerce à Singapour.