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Visioconférence le 26 janvier : "Quel avenir en Europe face à l'influence chinoise ?"

Voiture de la délégation chinoise lors du sommet Chine-Union européenne du 1er jun 2017 à Bruxelles. (Source : Flickr)
Voiture de la délégation chinoise lors du sommet Chine-Union européenne du 1er jun 2017 à Bruxelles. (Source : Flickr)
Bloquez la date ! Le mercredi 26 janvier à 18h30, Asialyst et l’Institut national des langues et civilisation orientales (Inalco), vous proposent un débat en visioconférence sur l’influence exercée par le gouvernement chinois dans les pays européens. Pour s’inscrire, c’est ici.
La pandémie a fait son effet : en 2020, l’Europe a définitivement pris conscience que la Chine populaire mène des opérations d’influence qui vont bien au-delà de campagnes classiques de séduction pour élargir ses partenariats commerciaux. Le gouvernement de Pékin met en œuvre une stratégie avec des méthodes coercitives, parfois clandestines, qui se rapprochent de plus en plus de celles de la Russie. Quand le « soft power » fait place au « sharp power », ce pouvoir de nuisance par des moyens non militaires.
Cette influence est particulièrement visible dans certains pays d’Europe centrale et orientale ou d’Europe du Sud, qui n’ont pas les armes pour résister à l’offensive chinoise, ou bien font montrent d’une convergence de vues avec Pékin. La polémique sur l’installation du premier campus universitaire chinois à Budapest en est une des illustrations récentes.
Mais certains pays européens commencent à se détourner de Pékin, alors qu’ils espéraient une manne d’investissements chinois. C’est le cas de la Lituanie, qui appartenait au partenariat « 17+1 » (Chine et Etats d’Europe de l’Est avec la Grèce). Mais les Lituaniens ont été déçus par les promesses chinoises de capitaux qui ne sont jamais arrivés et par des méthodes d’intimidation trop bien connues dans cet Etat balte. Après avoir accepté l’existence d’une ambassade taïwanaise de facto, Vilnius subit les représailles diplomatiques et surtout commerciales chinoises.
Comment l’UE réagit-elle aux opérations d’influence chinoises ? Existe-t-il une contre-stratégie européenne ?
Cette conférence permettra de mieux comprendre les dynamiques et les perspectives de l’influence chinoise en Europe. Quels en sont les modes opératoires ? Qui sont les pays vulnérables à l’influence chinoise et à quels degrés ? Quelle est la stratégie de l’Union européenne face aux opérations de Pékin ?
Avec :
Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, directeur de l’IRSEM, co-auteur du rapport « Les opérations d’influence chinoises » (IRSEM, 2021).
Paul Charon, directeur du domaine « Renseignement, anticipation et menaces hybrides » de l’IRSEM, co-auteur du rapport.
Irène Hors, chercheure associée au Mercator Institute for China Studies (MERICS) et présidente du comité de pilotage de la France China Foundation.
Modérateur : Joris Zylberman, rédacteur en chef d’Asialyst et ancien correspondant en Chine de RFI et France 24.
Pour participer, il suffit de cliquer sur ce lien.

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A propos de l'auteur
Joris Zylberman est directeur de la publication et rédacteur en chef d'Asialyst. Il est aussi chef adjoint du service international de RFI. Ancien correspondant à Pékin et Shanghai pour RFI et France 24 (2005-2013), il est co-auteur des Nouveaux Communistes chinois (avec Mathieu Duchâtel, Armand Colin, 2012) et co-réalisateur du documentaire “La Chine et nous : 50 ans de passion” (avec Olivier Horn, France 3, 2013).