

Votre média sur l'Asie
Partout où Pékin participe à façonner l'avenir autour de l'océan Arctique, de l'Amérique à l'Europe en passant par l'Asie, cela se passe dans des territoires où sont installés de longue date des peuples autochtones. La Chine, très active dans la région, assure avoir conscience de ces particularismes : le développement du Grand Nord, qu'elle appelle de ses vœux, doit tenir compte des modes de vie qui se rattachent à leur présence.
Le premier dialogue de haut niveau entre la Chine et les États-Unis depuis l'arrivée au pouvoir de Joe Biden le 20 janvier dernier s'est tenu à Anchorage, en Alaska ce jeudi 18 mars. La rencontre s'est soldée par un fiasco intégral, mettant en lumière un fossé plus béant que jamais entre les deux grandes puissances de la planète. Un épisode dramatique aux conséquences futures encore difficiles à cerner, mais peut-être incalculables.
Les vaccins chinois contre le Covid-19 commencent à être diffusés en Europe. La Hongrie a approuvé le Sinopharm 1 fin janvier, et prévoit de vacciner le quart de sa population. Un nouveau défi de Victor Orban aux institutions européennes, qui se déclarent prêtes à examiner les mérites des vaccins chinois et russes. Bruxelles vient de commencer à le faire pour le Sputnik 5. Quels sont les entreprises derrière les vaccins chinois ? Quelles sont leurs caractéristiques et leur efficacité ? La France peut-elle exclure de les utiliser si elle n'a pas suffisamment de vaccins occidentaux ?
L'Asie est loin d'être en avance dans la vaccination contre le coronavirus. Ce n'est pas faute de vaccins, car plusieurs pays asiatiques ont les leur et la plupart ont passé des commandes importantes aux principaux fournisseurs mondiaux. Mais l'Asie se divise entre ceux qui sont pressés comme l'Inde et l'Indonésie, très touchées par la pandémie, ainsi que la Chine qui veut rester exemplaire, et ceux qui ont à peu près jugulé la pandémie, l'Asie de l'Est et quelques pays d'Asie du Sud-Est. En parallèle, l'Inde et la Chine entrent en compétition dans une diplomatie du vaccin qui va prendre de l'ampleur.
La "démocratie Taishô" est la période la plus brève de l'histoire contemporaine du Japon. Pourtant, elle est aussi décisive que la Restauration Meiji qui sort le pays de l'isolement et le fait entrer dans la modernité. Si un relatif oubli entoure cette période, c'est sans doute parce qu'elle va à l'encontre du mythe qui présente les Japonais comme un peuple du consensus, discipliné et respectueux de l'autorité.
Le France a-t-elle parlé trop vite ? Paris serait en train de négocier la vente prochaine de 36, voire même 48 Rafale à Jakarta, affirme le gouvernement français. Ce serait une première pour l'archipel qui n'a jamais acheté d'avions de combat français. Un contrat qui pourrait n'être qu'un leurre pour appâter les Américains.
Pour la première fois, l'explosif tue davantage qu'une balle de fusil. La victoire sidérante des Japonais sur les Russes à Port-Arthur donne une leçon au monde et annonce les boucheries des deux guerres mondiales.
En 2019, le chef de la diplomatie américaine prononçait un discours virulent contre les ambitions de Pékin dans le Grand Nord. Et derrière, c'est à la Russie, puissance régionale incontournable, qu'il s'adressait. Les régions septentrionales sont en proie à des joutes rhétoriques. La subtile dialectique chinoise se retrouve au milieu.
Suite de notre dossier sur le "Talibangate". À bien des égards, cette affaire pour l'instant bien difficile à croire est représentative des relations russo-américaines, de la vision américaine du chaos afghan, et va avoir des conséquences importantes, aux États-Unis mêmes et à l'international.
L'affaire avait été révélée fin juin par le "New York Times" : une unité du renseignement militaire russe aurait distribué de l'argent à des combattants islamistes pour cibler des soldats américains ou de l'Otan en Afghanistan. Moscou et les Talibans ont démentis. L'accusation ne tient pas debout, soutient dans cette tribune Didier Chaudet, spécialiste de l'Afghanistan. Retour sur le "Talibangate".
Fin 2019, Xi Jinping et Vladimir Poutine inauguraient ensemble le gazoduc sino-russe "Force de Sibérie". Cet acte symbolique de la coopération gazière entre Pékin et Moscou a nourri les discours les plus alarmistes sur la voracité présupposée de la Chine pour les hydrocarbures en Arctique. Le projet titanesque de gaz naturel liquéfié Yamal LNG en Sibérie suscite les mêmes craintes. La part des investissements chinois n’a cessé d’y augmenter, jusqu'à atteindre 29 %. La Chine viserait-elle à s’approprier les ressources énergétiques du Grand Nord ?
La pandémie de coronavirus verra-t-elle la naissance d'une organisation régionale entre les anciennes république soviétiques d'Asie Centrale. L'Ouzbékistan semble à la manœuvre. La crise sanitaire pourrait signer plus encore le basculement de la région dans l'orbite chinoise.
Après s'être crue épargnée par le coronavirus, la Russie a choisi le confinement à Moscou, suivi par plusieurs régions, notamment en Asie du Nord. La crise sanitaire doublée d'une crise économique probable va-t-elle mettre en danger les relations sino-russes ?
Qu'est-ce que l'Asie Centrale ? La lecture du "Désert et la Source" de René Cagnat offre une plongée avertie et hors des clichés médiatiques dans cette zone mal connue, mal délimitée, mais qui demeure cruciale dans le "Très Grand Jeu" entre l'Amérique, la Russie et la Chine.
Trop souvent ignoré par les puissances occidentales, le Kazakhstan s'installe de plus en plus comme un acteur important de la diplomatie mondiale, en jouant notamment la carte du multilatéralisme. Routes de la Soie, conflit syrien, lutte contre le terrorisme : les diplomates kazakhs, au premier rang desquels le nouveau président Tokaïev, se manifestent par leur activisme sur la scène internationale.
Comme les Talibans, le gouvernement légal de Kaboul peuvent faire échouer le dialogue actuel sur la paix en Afghanistan. Comme la rébellion, le pouvoir en place va devoir accepter un certain nombre de compromis difficiles. Or certains pourraient considérer l'échec du dialogue comme une victoire pour leurs propres intérêts.
Où vont les négociations entre Talibans et Américains ? Vers une "capitulation négociée" ? Un vrai processus de paix est-il possible en Afghanistan ? Encore faut-il que la rébellion souhaite faire des compromis et mette au second plan les intérêts particuliers qui la traversent, notamment le trafic de drogue. C'est l'une des clés pour sortir de quarante années de guerre civile, régionale et internationale.
Shanghai accueille ce 10 mai le forum Arctic Circle 2019, rendez-vous de deux jours juste après la rencontre ministérielle bisannuelle du Conseil de l'Arctique. La stratégie de la Chine au pôle Nord s'y est trouvée au centre des critiques américaines.
Chine et Russie ont presque tout été l'un pour l'autre. Sauf amis authentiques. Que penser aujourd'hui de "l'alliance qui fait peur à l'Occident" entre Xi Jinping et Vladimir Poutine ? Retrouvez ici tous nos articles sur la relation sino-russe.
A ne pas manquer ! Le lundi 11 mars à 18h30, Asialyst vous propose, en partenariat avec la Maison de la Chine, cette conférence sur la relation Chine-Russie. Inscription obligatoire.
Le mardi 26 mars à 18h30, Asialyst organise, en partenariat avec l'Inalco, une conférence gratuite sur la guerre commerciale.
Les Américains ont accepté un dialogue direct avec les Taliban. Les deux parties se rencontrent officieusement au Qatar depuis juillet. Le Mollah Baradar, réputé pragmatique, a été libéré. Si les obstacles nationaux et géopolitiques demeurent, la paix n'est plus une chimère.
Sur quel pays l'Afghanistan peut-il compter ? Alors que les États-Unis de Donald Trump parlent de désengagement ou négocient sans prévenir avec les Talibans, l'Inde émerge comme un acteur fiable et à l'aide financière appréciée.
Pour les conseillers du président américains, la Chine est devenue pour l'Amérique le même danger technologique que l'URSS de Youri Gagarine et du satellite Spoutnik. A leurs yeux, sa montée en puissance repose sur le dumping, l'espionnage industriel ou les transferts forcés de technologie.
Quid des relations sino-russes ? Simple partenariat ou alliance plus solide ? La vérité est entre les deux. La Chine n'a pas d'ami puissant en Asie. La Russie n'a pu s'inscrire dans une alliance occidentale. Si cette alliance sino-russe n'en est pas encore une aujourd'hui, elle tend à se consolider.
La Russie et la Chine ensemble contre les États-Unis ? C'est l'un des messages de "Vostock-2018". Au-delà du spectaculaire show militaire organisé par Vladimir Poutine du 11 au 15 septembre, quelle fut la participation réelle de l'armée chinoise ?
Vainqueur politique de l'accord sur la mer Caspienne, la Russie assoit son influence dans la région. La Chine pourrait profiter indirectement de ce partage des richesses en hydrocarbures.
Long de plus de 3 000 kilomètres, le gazoduc relie désormais plusieurs gisements gaziers russes de Yakoutie (République de Sakha) au nord-est de la Chine.
Vladimir Poutine a proposé un sommet à Kim Jong-un. La Russie se rêve en "entremetteur" comme dans le dossier iranien.
Si la Chine est avec la Russie l'un des grands gagnants de la décision de Trump sur l'Iran, l'Inde et la Corée du Sud sont dans une position délicate.