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L’année du Dragon, celle de tous les dangers pour le monde chinois

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue chinois Xi Jinping à Pékin, le 4 février 2022. (Source : PBS)
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue chinois Xi Jinping à Pékin, le 4 février 2022. (Source : PBS)
Cette année lunaire du Dragon de bois qui vient de commencer en Asie s’annonce-t-elle comme celle de tous les dangers ? Guerre à Taïwan ? Réélection de Donald Trump ? Victoire de Vladimir Poutine ? Dérapage de Xi Jinping ? Ou, au contraire, sera-t-elle celle de la paix dans le détroit de Taïwan, le succès des rationnels à Pékin, la réélection de Joe Biden et la déroute russe ?
Le Dragon est considéré par les communautés asiatiques comme l’animal le plus chanceux du zodiaque. L’animal porte-bonheur par excellence. Pour ceux nés sous ce signe, pouvoir, chance et succès sont leurs fidèles compagnons.
Sur le plan économique, la prospérité se profile à l’horizon. Les investissements judicieux et les initiatives entrepreneuriales sont favorisés, tandis que les esprits visionnaires trouveront des alliés inattendus dans leur quête de progrès. Il convient néanmoins de rester prudent dans cet environnement en mouvement. Car si le Dragon peut offrir des sommets en matière d’amour, de réussite ou de succès personnels, il peut aussi susciter des obstacles inattendus : des guerres, des coups d’État, voire des violences extrêmes avec beaucoup de sang versé.
Or ces risques, il en existe beaucoup, que ce soient en Asie de l’Est, sur le théâtre de l’Ukraine, au Moyen-Orient et dans bien d’autres régions du monde. Ces tensions géopolitiques sont telles aujourd’hui que nombreux sont les analystes ou les politiques qui redoutent qu’une étincelle ne mette le feu aux poudres, tout particulièrement dans le contexte de Taïwan.
Les dernières déclarations de l’ancien président américain Donald Trump partisan d’un désengagement des États-Unis de l’Otan s’il était réélu en novembre prochain ont été accueillies avec une profonde consternation, non seulement par la Maison Blanche mais aussi par plusieurs pays membres du Traité de l’Atlantique Nord.

Taïwan : guerre froide ou guerre chaude ?

Dans ses prédictions pour 2024, Nostradamus prédisait presque la fin du monde : « Le monde déjà sec sera encore plus desséché et il connaîtra des inondations gigantesques. Il y aura des combats et des batailles navales. Les adversaires rouges deviendront blancs, redoutant que le Grand Océan ne disparaisse. » Il en est qui interprètent ces prédictions comme une confrontation à venir entre la Chine et l’OTAN. Mais pour ce génie, il s’agissait du changement climatique : la couleur rouge pouvait signifier le soleil et la couleur blanche, celle des sols asséchés.
La principale hypothèque pour cette année du Dragon est celle de Taïwan. Le danger d’une invasion n’est certes pas imminent mais le maître de la Chine communiste Xi Jinping déclare régulièrement que l’ancienne Formose devra être rattachée au continent au cours de la génération présente, c’est-à-dire dans les trente prochaines années. Le risque est que si le dictateur se retrouve un jour au pied du mur et s’il estime qu’il pourrait être chassé du pouvoir, il ne devienne irrationnel, tout comme l’a été Mao Zedong. Se sentant menacé, il avait lancé la sinistre Révolution culturelle en 1966 avec son lot de chaos dans le pays.
La tenue toute récente dans le plus grand secret d’une session resserrée du plénum du Parti communiste chinois censé définir les priorités économiques pour les cinq prochaines années reflète une situation de crise : le secrétaire général du Parti est de plus en plus contesté au sommet du pouvoir. En cause, son exercice solitaire du pouvoir et de ses erreurs nombreuses, surtout celle d’imposer à la population chinoise sa politique « zéro-Covid ». Appliquée avec la plus grande sévérité à partir du printemps 2020 jusqu’à l’automne 2022, cette politique funeste a eu pour conséquence un recul très marqué et inédit de la croissance économique, une hausse phénoménale du chômage, surtout celui des jeunes, semant du même coup le doute au sein de la population sur l’avenir de leur pays.
Déjà l’idéologie a clairement pris le pas sur l’économie dans le langage politique de plus en plus ferme tenu par le dictateur de Pékin. La Chine se referme comme une huître sur le monde extérieur. De ce fait, nombreux sont les analystes et les observateurs du pays qui craignent une surenchère dangereuse dans le narratif de la Chine communiste envers ses voisins asiatiques, et surtout Taïwan, qui risque de s’envenimer au point de dégénérer progressivement en une guerre froide – ou même chaude.
Si cette guerre devait éclater, nul doute qu’elle engendrerait un véritable cataclysme en Asie de l’Est. Elle entraînerait à n’en pas douter l’entrée en guerre des États-Unis et de certains de ses alliés pour défendre Taïwan, comme l’a promis le président américain Joe Biden. Avec le risque d’une Troisième Guerre mondiale. Les prédictions de Nostradamus se révèleraient alors justes.

Xi-Poutine : vers une véritable alliance militaire ?

Depuis deux ans maintenant, une guerre barbare et meurtrière est livrée par la Russie et son dictateur contre l’Ukraine, aux portes de l’Europe. Ce conflit risque lui-aussi de s’étendre avec des menaces de guerre nucléaire régulièrement brandies par Vladimir Poutine. La Chine n’a jamais condamné ce que Moscou qualifie « d’opération spéciale ». Récemment, la direction chinoise a de facto justifié l’invasion de l’Ukraine en apportant son « soutien » au Kremlin, terme inédit dans le narratif chinois, tout en se gardant toutefois de livrer des armes létales à l’armée russe pour éviter des sanctions immédiates.
Jusqu’où ira ce soutien de Pékin ? Les scénarios sont nombreux. Mais qui peut lire dans les cerveaux de Xi Jinping et Vladimir Poutine ? Le pire d’entre eux serait la création d’une véritable alliance militaire entre la Chine et la Russie. Celle-ci changerait radicalement la donne géopolitique : réunies, les forces armées des deux pays représenteraient une puissance de feu considérable, y compris nucléaire, contre laquelle les États-Unis et leurs alliés pourraient rapidement se retrouver en difficulté. Dans ce contexte, il y aurait, là aussi, un fort risque de guerre chaude sur de multiples théâtres : l’Asie de l’Est, avec Taïwan pour épicentre, l’Europe avec l’Ukraine et ses voisins qui seraient alors eux aussi menacés, mais aussi le Moyen-Orient qui est d’ores et déjà une poudrière.
Les dernières déclarations fracassantes de l’ancien président américain Donald Trump ont encore ajouté aux incertitudes qui pèsent sur la planète pour le cas où il serait réélu en novembre prochain. Le 10 février, s’exprimant devant quelques centaines de soutiens rassemblés en Caroline du Sud dans le cadre de sa campagne électorale, l’ancien président a indiqué que s’il était réélu, les États-Unis ne protègeraient plus leurs alliés membres de l’OTAN si ceux-ci ne consacraient pas 2 % de leur PIB à leurs dépenses militaires, le critère retenu par les pays membres de l’Organisation. « J’ai dit : vous ne payez pas ? Non, je ne vous protégerai pas. En fait, je les [la Russie et les autres agresseurs] encouragerais à faire ce qu’ils voudraient. Vous devez payer ! », a lancé le milliardaire.
Ces propos ont immédiatement semé la consternation dans le camp de Joe Biden, ainsi que chez les alliés des États-Unis. Le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg a, le même jour, estimé que choisir cette voie placerait les États-Unis et l’Europe dans une situation de grand danger. Il a réitéré que l’Alliance atlantique demeurait « prête et en capacité » de défendre ses membres et que toute attaque engendrerait « une réponse unie et puissante ». « J’espère que peu importe qui gagne l’élection présidentielle, les États-Unis resteront puissants et engagés dans l’OTAN. »
S’exprimant peu après, Joe Biden a qualifié les propos de son rival de « honteux », « consternants et dangereux », estimant que son rival républicain donnait de la sorte « son feu vert pour davantage de guerre et de violence ». « Que Donald Trump admette qu’il entend donner à Poutine un feu vert pour plus de guerres et de violences, pour continuer son assaut brutal contre l’Ukraine libre et pour étendre son agression aux peuples de la Pologne et des États baltes, [est] consternant et dangereux. »
Nikki Haley, la seule qui reste en course dans les rangs républicains contre Donald Trump pour l’investiture républicaine, s’est dite scandalisée par les propos de Trump. Elle s’est déclarée opposée à prendre le parti de la Russie et de Poutine qu’elle a qualifié de « voyou qui tue ses opposants ».
Selon les chiffres de l’OTAN, les dépenses militaires de 19 des 30 membres de l’Alliance étaient inférieures à 2 % de leur PIB annuel en 2023, dont l’Allemagne, la Norvège et la France. Mais selon Jens Stoltenberg, 18 pays de l’Alliance devraient respecter ce critère budgétaire en 2024, tout particulièrement les riverains de l’Ukraine, de la Russie et de la Biélorussie. Les dépenses militaires de la Pologne atteignent même 3,9 % de son PIB. Celles de la Roumanie, de la Hongrie, de la Finlande et des États baltes (Lituanie, Lettonie, Estonie) sont comprises entre 2,3 et 2,7 % de leur PIB annuel.

Éviter la mauvaise guerre

La victoire de Donald Trump en novembre prochain serait une bénédiction pour tous les États autoritaires et totalitaires. Tout particulièrement la Chine pour qui la voie serait ouverte pour poursuivre sa politique expansionniste en Asie, notamment en mer de Chine du Sud, une zone de près de 4 millions de km2 qu’elle revendique en quasi-totalité et qui présente un intérêt stratégique et militaire clé. En effet, plus de 40 % du commerce mondial transite par ces vastes espaces maritimes qui représentent aussi un verrou crucial vers le Pacifique au Nord et l’océan Indien au Sud. La mer de Chine du Sud est en outre riche en réserves halieutiques et son sous-sol renfermerait de gigantesques gisements de pétrole et de gaz.
Enfin, l’autre terrain de guerre chaude est le Moyen-Orient depuis le massacre commis par des terroriste du Hamas contre des populations civiles en Israël le 7 octobre qui a fait plus de 1 700 morts dans des zones proches de Gaza. Depuis, l’armée israélienne mène une guerre sans merci à Gaza pour éliminer toute trace du Hamas, non sans causer d’énormes pertes en vies humaines dans la population civile dans ce territoire où vivent un peu plus de deux millions d’enfants, de femmes et d’hommes plongés dans le désespoir. Cette guerre contre le Hamas fait craindre une extension du conflit aux pays voisins tels que le Liban, la Syrie et surtout l’Iran, qui, sans entrer en guerre lui-même, cherche à déstabiliser la région par l’intermédiaire de ses suppôts traditionnels comme le Hezbollah libanais, ses alliés en Syrie ou les Houthis au Yémen.
*Michael Sheridan est l’auteur de The Gate to China : A New History of the People’s Republic and Hong Kong (éditions William Collins, 2022) et d’un autre livre, The Red Emperor, à paraitre en août 2024 aux éditions Headline.
Dans un article publié le 12 février, le Center for European Policy Analysis (CEPA) s’alarme de la situation actuelle et des risques croissants de conflit généralisé. « La guerre est plus qu’un murmure en Chine », titre cet article. « Les dirigeants chinois suivent avec une crainte croissante les avertissements récents de l’Occident à propos d’une guerre générale, écrit l’auteur Michael Sheridan*. Toute extension du conflit entre la Russie et l’Occident pourrait remettre en question une décennie de leurs propres préparatifs [de gestion des conflits]. »
Le 31 janvier dernier, Jens Stoltenberg avait publiquement déclaré que l’Occident devait dorénavant considérer la Russie comme un ennemi et la Chine comme un allié potentiel de cet ennemi. La Chine, avait-il ajouté, est un pays qui représente « le défi le plus grave à long terme » pour l’Occident. Il n’en fallait pas plus pour susciter la colère à Pékin. Peu après, le Global Times, quotidien de langue anglaise émanation du Parti communiste chinois, expliquait dans ses colonnes que Stoltenberg avait « toujours associé » la Chine avec la guerre en Ukraine et que si la Russie gagnait, « demain ce sera peut-être Taïwan ». « Ceci vise clairement à préparer l’opinion publique [occidentale] à une extension du conflit Russie/Ukraine vers une guerre mondiale », ajoutait le quotidien nationaliste.
Pour Michael Sheridan, ancien correspondant en Chine et observateur éclairé de ce pays, cet article fait écho aux propos tenus par Xi Jinping lui-même. Ce dernier avait l’an dernier, devant un parterre d’officiers de l’Armée populaire de libération (APL), évoqué la possibilité pour la Chine d’entrer en guerre : « Nous devons continuer de placer les questions militaires dans une perspective politique, oser combattre, être bons dans le combat et défendre à tout prix notre souveraineté nationale, notre sécurité et nos intérêts fondamentaux. »
« La rhétorique de Xi, pousuit Sheridan, fait écho au langage tenu par Poutine, lorsqu’il explique que le monde est entré dans une période de « vents et de pluies » accompagnée de bouleversements et de changements qui rendent la situation sécuritaire de la Chine plus instable et incertaine. Nous avons tendance à oublier que Xi considère Taïwan de la même façon que Poutine considère l’Ukraine, un endroit séparé de la mère-patrie qui exige une réunification à tout prix ou presque. Sa politique de défense se concentre désormais sur la création d’une capacité militaire pour y arriver. »
« Nous avons tendance à oublier que Xi considère Taïwan de la même façon que Poutine considère l’Ukraine, un endroit séparé de la mère-patrie qui exige une réunification à tout prix ou presque, souligne Michael Sheridan. Sa politique de défense se concentre désormais sur la création d’une capacité militaire pour y arriver. Nous oublions souvent aussi que les purges et les scandales, Xi les utilise pour moderniser les forces armées, ceci depuis le premier jour de son arrivée au pouvoir » en 2012. En se débarrassant de quelques généraux, « il restructure l’APL » en profondeur. Désormais, « l’APL s’appuie sur une force de soutien stratégique pour mener une guerre cybernétique et une force logistique pour en faire une machine de guerre efficace », explique encore l’auteur.
Xi Jinping, poursuit-il, « a créé une arme dotée d’une mission guerrière précise et limitée : prendre le contrôle des mers autour de la Chine, expulser les Américains de l’Asie et réunifier Taïwan avec la République populaire [de Chine]. Il n’a pas besoin d’envahir Taïwan pour réussir son objectif : un effondrement de la volonté américaine serait suffisant. Le dirigeant chinois se prépare à une victoire basée sur les concepts traditionnels que sont la patience, la tromperie et une force décisive. Il n’est pas contre la guerre en tant que telle. Son problème est de mener la mauvaise guerre, au mauvais moment, au mauvais endroit dans le cadre d’un agenda qui est celui d’un autre. »

Xi Jinping à Paris

Un test des intentions de Pékin sera la visite prévue la semaine prochaine en Europe du ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi. Ce dernier, qui est aussi le responsable de la politique étrangère chinoise du Parti, doit faire étape à Munich, Paris et Madrid. Cette tournée ne pouvait pas intervenir à meilleur moment. En effet, l’Union européenne est en train de préparer des sanctions contre quatre entreprises chinoises qui, selon Bruxelles, procurent une aide à la Russie en lui livrant des produits à usage dual, y compris donc militaire. Ces sanctions seraient inédites car l’UE s’était jusqu’à présent gardée de prendre pour cible la Chine. L’adoption de ces sanctions nécessitera l’approbation des ambassadeurs des 27 pays membres qui se réunissent mercredi 21 février.
À Munich, Wang Yi assistera à la conférence annuelle sur la Sécurité. Ce samedi 17 février, il doit prononcer un discours lors duquel il précisera la position de chinoise sur des sujets tels que les relations sino-américaines, l’Indo-Pacifique et le Moyen-Orient. À Paris, le chef de la diplomatie chinoise rencontrera son homologue Stéphane Séjourné et pourrait être aussi reçu par le président Emmanuel Macron. La mission de Wang Yi sera bien entendu de préparer une visite officielle de Xi Jinping en France prévue de longue date pour commémorer le 60ème anniversaire des relations diplomatiques entre Paris et Pékin.
Selon des sources françaises, le dictateur chinois pourrait séjourner en France en mars ou en avril, voire seulement en mai. Les négociations vont bon train entre les services du protocole français et chinois sur les détails de cette visite, de même que l’ampleur et le faste que Paris et Pékin entendent lui donner. L’une de ces sources précise que Xi Jinping et sa délégation souhaitent être les hôtes d’un dîner en grande pompe au château de Versailles, comme ce fut déjà le cas pour ses prédécesseurs. Les autorités françaises n’ont pas encore pris de décision à ce sujet.
Après une visite d’État d’Emmanuel Macron en Chine en avril l’an dernier qui avait été marquée par des propos controversés et abondamment critiqués du chef de l’État français, ce dernier devrait désormais faire preuve de davantage de prudence. Lors de cette visite, Emmanuel Macron avait déclaré qu’il serait erroné « de penser que nous, Européens, devrions être suivistes » à propos de la question de Taïwan. « La pire des choses serait d’entrer dans une logique de bloc à bloc » qui reviendrait, pour l’UE, à « s’adapter au rythme américain et à une surréaction chinoise » car « nous deviendrons des vassaux » des États-Unis, avait-il ajouté. Ces propos avaient suscité des critiques acerbes au sein de l’UE, de même qu’aux États-Unis et même au Japon, certains dirigeants exprimant à mots couverts et sous couvert d’anonymat qu’il serait à l’avenir imprudent de faire confiance à l’allié français.
Cette année, le ton a quelque peu changé. Illustration de l’approche plus prudente de la diplomatie française : le même Emmanuel Macron se trouvait en visite officielle en Inde le jour anniversaire de la reconnaissance de la Chine par le général de Gaulle en 1964, une sorte de pied-de-nez à la Chine communiste.
Nous terminerons sur une note humoristique. Souhaiter une bonne année lunaire en langue chinoise peut se dire zhuxi (祝喜). Ces deux caractères peuvent être remplacés par deux autres, 除習, qui se prononcent de la même manière, mais dont la signification est tout autre :ils veulent dire « Éliminer Xi » ! Sitôt apparue, cette expression a fait le buzz sur les réseaux sociaux chinois le 11 février, premier jour de la nouvelle année du Dragon. Avant d’être promptement censurée.
Par Pierre-Antoine Donnet

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A propos de l'auteur
Ancien journaliste à l'AFP, Pierre-Antoine Donnet est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages consacrés à la Chine, au Japon, au Tibet, à l'Inde et aux grands défis asiatiques. En 2020, cet ancien correspondant à Pékin a publié "Le leadership mondial en question, L'affrontement entre la Chine et les États-Unis" aux Éditions de l'Aube. Il est aussi l'auteur de "Tibet mort ou vif", paru chez Gallimard en 1990 et réédité en 2019 dans une version mise à jour et augmentée. Après "Chine, le grand prédateur", paru en 2021 aux Éditions de l'Aube, il a dirigé fin 2022 l'ouvrage collectif "Le Dossier chinois" (Cherche Midi). Début 2023, il signe "Confucius aujourd'hui, un héritage universaliste", publié aux éditions de l'Aube. Son dernier livre, "Chine, l'empire des illusions", est paru en janvier 2024 (Saint-Simon).