

Votre média sur l'Asie
Donald Trump parti de la Maison Blanche après une transition chaotique, Joe Biden a été investi 46ème président des États-Unis ce mercredi 20 janvier. Si la Chine espérait un apaisement dans ses relations exécrables avec les États-Unis à la faveur de l'arrivée au pouvoir du démocrate, le réveil n'en sera probablement que plus rude. Plusieurs membres de la nouvelle administration ont d'ores et déjà clairement indiqué que Washington adopterait une posture "agressive" envers Pékin.
Le Parti communiste chinois n'a jamais établi de bilan officiel de la sinistre Révolution culturelle et de ses indicibles tourments qui, pendant dix ans (1966-1976), ont touché des centaines de millions de Chinois. Une tragédie qui reste néanmoins gravée dans les mémoires et que relate par le menu le journaliste Yang Jisheng dans son livre, "Renverser ciel et terre, la tragédie de la Révolution culturelle" (Seuil, 2020).
Ce samedi 9 janvier, le secrétaire d'État Mike Pompeo a annoncé la suppression des restrictions sur les contacts entre membres de l'administration américaine et les responsables de "l'île rebelle" que Pékin entend rattacher au continent par tous les moyens, y compris par la force si nécessaire.
La Chine est l'Union européenne ont conclu un accord majeur sur la protection des investissements qui était négocié depuis sept ans. Cela ne fait pas vraiment les affaires de Joe Biden. Le président élu américain a appelé l'UE à la concertation pour faire face ensemble aux visées chinoises.
Bruxelles a donné son "accord de principe". Fruit de négociations acharnées depuis sept ans et symbole de la volonté commune de parier sur l'avenir en dépit des frictions diplomatiques récurrentes, c'est un accord majeur sur les investissements que La Chine et l'Union européenne s'apprêtent à conclure dans les prochains jours.
31 ans après le prix Nobel de paix attribué au Dalaï-lama, La Chine poursuit à marche forcée sa politique de sinisation de la région autonome du Tibet, dans tous les domaines, culturel, linguistique, architectural ou économique.
Presque en même temps, l'Union européenne et l'OTAN ont lancé des appels pressants à la future administration de Joe Biden pour réparer le lien transatlantique, rompu par le président sortant Donald Trump. L'un des objectifs : être ensemble à nouveau pour mieux faire face à la montée en puissance de la Chine.
Les relations entre la Chine et l’Australie, mauvaises depuis que Canberra a demandé une enquête internationale sur l’origine du coronavirus en janvier dernier, sont devenues franchement glaciales avec le temps. Au point d’en arriver à s’échanger des insultes publiques.
La manne chinoise ralentie par le "piège de la dette". Lors du Forum de Coopération Economique pour l'Asie-Pacifique (APEC) qui s'est tenu le 20 novembre dernier en conférence virtuelle, Xi Jinping a assuré de la poursuite des pharaoniques "Nouvelles Routes de la Soie". Cependant, le président chinois a souligné que sa politique de prêts aux partenaires de la BRI (Belt and Road Initiative) devrait dorénavant se conformer à des normes plus strictes.
Le 15 novembre, sous l'impulsion de la Chine, quinze pays de la région Asie-Pacifique ont signé un accord de libre-échange, le Partenariat régional économique global (RECEP)). C'est l'accord commercial le plus important au monde, les pays signataires représentant 30 % du PIB mondial, 27 % du commerce de la planète et 2,2 milliards d'habitants. Une victoire de taille pour Pékin face à Washington. La future administration Biden ne compte pas se laisser faire.
Cinq longues journées après le scrutin, Joe Biden est devenu ce samedi 7 novembre le 46e président des États-Unis. Une fois installé dans le bureau ovale, l'un de ses premiers dossiers de politique étrangère sera bien sûr la Chine. Pas de virage à 180 degrés à attendre, Joe Biden a l'intention de maintenir une politique dure face à Pékin. Comme les républicains, les démocrates estiment impératif de "contenir" l'ascension foudroyante sur la scène mondiale de ce pays qui représente, à leurs yeux, une menace pour la sécurité nationale américaine.
Depuis début septembre, la Chine a envoyé ses plus hauts diplomates dans neuf des dix pays membres de l'ASEAN, à l'exception notable du Vietnam. Une offensive de charme destinée à contrer l'influence des États-Unis dans cette région cruciale pour Pékin.
Avant d'écourter sa tournée en Asie pour revenir aux côtés d'un Donald Trump positif au Covid-19, Mike Pompeo était à Tokyo ce mardi 6 octobre. Le secrétaire d'État a tenté de réunir une coalition quadripartite avec le Japon, l'Australie et l'Inde contre la Chine. Le chef de la diplomatie américaine a dénoncé "l'exploitation, la corruption et la coercition" ainsi que les "activités malignes" dans la région Asie-Pacifique.
Illustration de l'état exécrable de leurs relations tombées au plus bas depuis 1979, les États-Unis et la Chine se sont étrillés à l'occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, au début de cette semaine. Pékin en a profité pour tenter de donner l'image d'un pays responsable sur la scène internationale à propos du climat.
Quelles leçons tirer du dernier sommet virtuel entre Xi Jinping et les principaux dirigeants de l'Union européenne ? D'aucuns à Bruxelles y voyait la dernière chance de parvenir à un accord sur l'accès au marché chinois des entreprises européennes, les transferts de technologies contraints et les subventions gouvernementales chinoises à ses entreprises d'État qui faussent la concurrence.
Avec le départ précipité cette semaine de deux journalistes australiens basés en Chine, pour la première fois depuis 1973, il n'existe plus aucun correspondant de ce pays en activité sur le sol chinois. Le résultat d'une politique chinoise particulièrement difficile, voire dangereuse, à l'égard de journalistes occidentaux de moins en moins tolérés par le régime de Xi Jinping.
Le Tibet suscite depuis des siècles chez les Occidentaux fascination mais aussi fantasmes et idées reçues. Katia Buffetrille, sans nul doute la meilleure tibétologue de France avec Matthew Kapstein, remet les pendules à l'heure dans son ouvrage de référence, "L'âge d'or du Tibet (XVIIème et XVIIIème siècles)" paru aux Belles Lettres l'an dernier.
Touché de plein fouet par les sanctions américaines, le géant chinois des télécommunications a avoué récemment qu'il ne serait bientôt plus en mesure d'équiper ses smartphones en semi-conducteurs. Tandis que l'approvisionnement de Huawei de ces puces fabriquées sous licence américaine sera interdit à compter du 15 septembre, les stocks s'épuisent et la direction de Huawei a lancé un cri d'alarme.
On connaissait la "diplomatie du masque" menée par la Chine à travers le monde. La crise sanitaire provoquée par la pandémie de Covid-19 a mis en pleine lumière la très forte dépendance de l'Occident à l'égard de la Chine pour ses médicaments.
Fermetures soudaines des consulats chinois à Houston et américain à Chengdu, joutes verbales d'une grande virulence, appel américain à "une coalition du monde libre" contre la Chine... La guerre froide entre la Chine et les États-Unis a connu en une semaine à peine une escalade dramatique qui conduit les observateurs à se poser la question : jusqu'où ira-t-elle ?
Virage diplomatique américain sur la mer de Chine du Sud, Huawei banni du Royaume-Uni, les Européens à l'offensive sur Hong Kong... Les indicateurs ont franchement tourné au rouge dans les relations entre la Chine et plusieurs pays occidentaux au cours de la semaine écoulée.
Certains experts pointaient du doigt la faiblesse des forces armées américaines dans le Pacifique. Depuis le début de l'année, l'administration américaine effectue un virage sur l'aile avec un effort conséquent de réarmement pour reprendre l'avantage dans la zone face à la Chine. C'est que le potentiel militaire chinois s'est considérablement développé ces dernières années.
Ce mercredi 1er juillet pour le 23ème anniversaire de sa rétrocession à la Chine, Hong Kong entrait dans une nouvelle ère avec l'entrée en vigueur de la nouvelle loi sur la sécurité nationale. Le régime communiste chinois ne pouvait pas tolérer plus longtemps les manifestations pro-démocratie sur une partie de son territoire, même minuscule, au plus fort de l’affrontement avec les États-Unis.
Jusque-là plutôt timorée face à la Chine, l’Union européenne a adopté cette semaine un ton de plus grande fermeté qui illustre une volonté de s’affirmer et de prendre désormais toute sa place sa place dans le jeu triangulaire entre la Chine, les États-Unis et l'Europe.
L'influence dominante de la Chine en Asie du Sud-Est vient de subir deux revers importants. Les Philippines ont décidé de revenir sur leur décision d'abroger le traité militaire qui les lie aux États-Unis. Par ailleurs, le Cambodge refuse de céder à la marine chinoise le port en eau profonde de Ream qui fait face au Golfe de Thaïlande.