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Depuis son investiture le 20 janvier dernier, le président américain Joe Biden s'est entouré d'une solide équipe d'experts de la Chine, illustrant sa volonté de faire du lien Pékin-Washington la première de ses priorités et de mieux faire pièce aux ambitions chinoises. Revue de détail.
Avec l'atterrissage réussi de sa sonde et de son rover Perseverance sur le sol de Mars ce jeudi 18 février, la NASA a fait la démonstration de sa maîtrise parfaite des hautes technologies utilisées dans la course aux étoiles. Mais un autre robot est attendu fin avril sur l'astre rouge : la sonde chinoise Tianwen-1 et son rover. Une épopée tout aussi remarquable qui illustre la volonté de la Chine de se mesurer aux ambitions américaines dans la conquête de l'espace.
Prise entre le marteau militaire américain et l'enclume économique chinoise, la Corée du Sud pourrait bien finir par renoncer à son partenariat historique avec les États-Unis, en confortant l'influence de Pékin sur ses voisins asiatiques. Si les prochaines semaines devraient nous éclairer quant à la position du nouveau locataire de la Maison Blanche vis-à-vis de Séoul et augurer, peut-être, un réchauffement des relations bilatérales entre ces deux pays, les derniers signaux n'en demeurent pas moins préoccupants. Ils doivent alerter les chancelleries occidentales sur le possible pouvoir de nuisance de la diplomatie chinoise.
C'est l'un des secteurs clés des hautes technologies du futur. Petite puce de silicium qui constitue le cœur des ordinateurs, tablettes ou les smartphones, le semi-conducteur est aussi un composant essentiel des systèmes électroniques embarqués dans les voitures, les avions, les réseaux de télécommunications et les centrales nucléaires, pour ne citer qu'eux. Dans ce domaine, la rivalité entre la Chine et les États-Unis est extrême.
Avec la Chine en toile de fond et sa puissance militaire montante au cœur de leurs préoccupations majeures, le président américain Joe Biden et son administration organisent la riposte en menant des discussions approfondies avec les principaux chefs de la diplomatie européenne. Ils préparent aussi un sommet prochain du "Quad", ce forum stratégique qui rassemble les États-Unis, le Japon, l'Australie et l'Inde et dont Washington souhaiterait en faire "un nouvel Otan" en Asie.
La défaite de Donald Trump et l'élection de Joe Biden signifient-elles la fin de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine ? Comment évoluera la situation géopolitique en Asie, notamment en mer de Chine du Sud ? L'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE) en a débattu lors d'une conférence à distance le 11 janvier, dans le cadres de ses "Rencontres du lundi", avec Sébastien Colin, Guibourg Delamotte et Jean-François Huchet.
La Chine est la priorité numéro un dans l'agenda diplomatique de Joe Biden. Le nouveau président américain consulte les alliés des États-Unis et renforce ses liens stratégiques avec le Japon et la Corée du Sud dans le but de trouver ensemble une posture commune face au géant asiatique.
Dix jours à peine après l'investiture de Joe Biden à la Maison Blanche, la Chine lance de multiples signaux dans l'espoir d'un retour à des relations plus apaisées avec les États-Unis. Mais la nouvelle administration américaine fait preuve de fermeté, en particulier sur la question épineuse de Taïwan à propos de laquelle Pékin a clairement réaffirmé ces derniers jours que l'indépendance de l'île signifierait "la guerre".
Le mercredi 27 janvier à 18h30, Asialyst et l'Institut national des langues et civilisation orientales (Inalco) ont coorganisé un débat en visioconférence sur les enjeux et les ressorts de la question climatique en Chine. Retrouvez ici en vidéo l'intégralité de cet événement.
Donald Trump parti de la Maison Blanche après une transition chaotique, Joe Biden a été investi 46ème président des États-Unis ce mercredi 20 janvier. Si la Chine espérait un apaisement dans ses relations exécrables avec les États-Unis à la faveur de l'arrivée au pouvoir du démocrate, le réveil n'en sera probablement que plus rude. Plusieurs membres de la nouvelle administration ont d'ores et déjà clairement indiqué que Washington adopterait une posture "agressive" envers Pékin.
Cela ne fait pas débat parmi les experts : l'économie chinoise a terminé l'année 2020 sur une note positive. Mais que lui réserve 2021 ? De nombreuses opportunités, assurément. Seulement, le Parti saura-t-il en tirer profit ? Saura-t-il éviter de se saborder ?
Ce samedi 9 janvier, le secrétaire d'État Mike Pompeo a annoncé la suppression des restrictions sur les contacts entre membres de l'administration américaine et les responsables de "l'île rebelle" que Pékin entend rattacher au continent par tous les moyens, y compris par la force si nécessaire.
La Chine est l'Union européenne ont conclu un accord majeur sur la protection des investissements qui était négocié depuis sept ans. Cela ne fait pas vraiment les affaires de Joe Biden. Le président élu américain a appelé l'UE à la concertation pour faire face ensemble aux visées chinoises.
Inscrivez-vous ! Le mercredi 27 janvier à 18h30, Asialyst et l'Institut national des langues et civilisation orientales (Inalco) vous proposent un débat en visioconférence sur les enjeux et les ressorts de la question climatique en Chine.
Trump l'a répété sans relâche pendant la campagne présidentielle américaine : contrairement à lui, Joe Biden est "faible sur la Chine". Pour Taïwan, l'élection du démocrate serait donc catastrophique : fini le soutien ferme de Washington à Taipei, ce serait le retour des compromissions américaines sur l'ancienne Formose pour obtenir de la Chine une coopération sur l'action climatique. Taïwan doit-elle regretter l'ère Trump ? Pas sûr, montre dans cette tribune le chercheur Jean-Yves Heurtebise.
Le mercredi 18 novembre, soit 15 jours après l'élection présidentielle aux États-Unis, Asialyst et l'Inalco ont coorganisé un débat en visioconférence pour cerner les nouveaux enjeux de la relation sino-américaine, celle qui domine le monde d'aujourd'hui. Regardez le podcast de la visioconférence in extenso !
Le 15 novembre, sous l'impulsion de la Chine, quinze pays de la région Asie-Pacifique ont signé un accord de libre-échange, le Partenariat régional économique global (RECEP)). C'est l'accord commercial le plus important au monde, les pays signataires représentant 30 % du PIB mondial, 27 % du commerce de la planète et 2,2 milliards d'habitants. Une victoire de taille pour Pékin face à Washington. La future administration Biden ne compte pas se laisser faire.
La diplomatie américaine est dominée par une réalité que les Républicains déplorent comme une entrave et que les Démocrates perçoivent comme une opportunité : lorsque les États-Unis n'agissent que pour eux-mêmes, leur puissance s'effondre. L'administration Biden tentera de renouer avec la tradition d'une hégémonie pour le bien commun, mais elle sera confrontée à un affaiblissement inédit du pouvoir des États-Unis et à l'autonomie croissante d'une région indo-pacifique qui croit en son futur.
Cinq longues journées après le scrutin, Joe Biden est devenu ce samedi 7 novembre le 46e président des États-Unis. Une fois installé dans le bureau ovale, l'un de ses premiers dossiers de politique étrangère sera bien sûr la Chine. Pas de virage à 180 degrés à attendre, Joe Biden a l'intention de maintenir une politique dure face à Pékin. Comme les républicains, les démocrates estiment impératif de "contenir" l'ascension foudroyante sur la scène mondiale de ce pays qui représente, à leurs yeux, une menace pour la sécurité nationale américaine.
Bloquez la date ! Le mercredi 18 novembre à 18h30, soit 15 jours après l'élection présidentielle aux États-Unis, Asialyst et l'Inalco vous proposent un débat en visioconférence sur Zoom pour cerner les nouveaux enjeux de la relation sino-américaine, celle qui domine le monde d'aujourd'hui. Inscrivez-vous !