

Votre média sur l'Asie
Retour au monde d'avant après la vaccination ? Pas vraiment, si l'on suit la démonstration solidement argumentée d'Hubert Testard dans son livre paru le 18 mars dernier aux éditions de l'Aube. La crise sanitaire a provoqué une série de chocs à plusieurs niveaux, numérique, commercial, financier, social ou climatique. Il nous faudra vivre avec pendant au moins une décennie. Des tendances préexistantes ont été accélérées, mais pas seulement. La mondialisation est en train de se transformer. Le basculement du monde la fait pencher davantage encore vers l'Asie, plus efficace pour sortir de la pandémie. Pragmatique, l'ouvrage appelle à ne pas tomber dans la confrontation systématique entre l'Occident et la Chine. Pour le bien du climat et de la solidarité mondiale en matière de santé. Entretien.
Que dire de cette fièvre qui a brusquement saisi les réseaux sociaux chinois depuis le 24 mars dernier autour de la "profonde inquiétude" manifestée par H&M à propos des informations sur le travail forcé dans les champs de coton au Xinjiang ? Le groupe de textile suédois avait plus tard indiqué qu'il ne se procurait plus en coton provenant de la région autonome du Nord-Ouest chinois. Ce vent de folie est devenu l'abcès de fixation qui oppose la Chine et l'Occident autour de la tragédie des Ouïghours.
Tenzin Dekyi a 25 ans. Diplômée de Sciences Po Paris, elle fait partie de ces quelque 100 000 Tibétains de l'exil. Elle représente aujourd'hui un espoir pour l'élite tibétaine.
Ce lundi 22 mars, l'Union européenne, le Royaume-Uni, le Canada et les États-Unis ont simultanément adopté des sanctions contre des responsables chinois au Xinjiang pour dénoncer la politique de Pékin contre les Ouïghours. Une initiative coordonnée, la première du genre depuis l'investiture de Joe Biden le 20 janvier, et qui laisse le régime de Pékin plus isolé que jamais.
Ce sont surtout des femmes qui parlent. Les témoignages bouleversants se multiplient sur l'enfer des camps d'internement au Xinjiang, sur les souffrances des Ouïghours et des musulmans d'autres ethnies dans cette région du nord-ouest chinois. Malgré tout, la Chine persiste à nier la véracité de leurs dépositions quant à l'existence d’une volonté programmée de Pékin de détruire l'identité culturelle ouïghoure.
La détention de plus d'un million de Ouïghours dans des camps de rééducation et le travail forcé imposé à plus de 500 000 membres de cette communauté turcophone dans le Xinjiang, au nord-ouest de la Chine, était déjà connu. S'y ajoute désormais une enquête de la BBC qui, sur la foi de témoignages de première main, dénonce le viol comme une pratique courante dans ce que la Chine nomme pudiquement des "centres de formation professionnelle".
La défaite de Donald Trump et l'élection de Joe Biden signifient-elles la fin de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine ? Comment évoluera la situation géopolitique en Asie, notamment en mer de Chine du Sud ? L'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE) en a débattu lors d'une conférence à distance le 11 janvier, dans le cadres de ses "Rencontres du lundi", avec Sébastien Colin, Guibourg Delamotte et Jean-François Huchet.
En 2017, Gulbahar Haitiwaji a été victime d'un piège machiavélique tissé par l'appareil sécuritaire chinois. Cette Ouïghoure basée en France a été contrainte de retourner dans sa région natale, le Xinjiang, où elle a connu l'enfer des camps d'internement. Un an et demi après sa libération, elle raconte son histoire dans un livre, "Rescapée du Goulag chinois", co-écrit avec Rozenn Morgat et qui paraît ce mardi 12 janvier aux Éditions des Équateurs. Elle nous reçoit dans l'appartement de sa fille, près de Paris, qui s'était battue sans relâche pour la faire sortir de prison.
La Chine est l'Union européenne ont conclu un accord majeur sur la protection des investissements qui était négocié depuis sept ans. Cela ne fait pas vraiment les affaires de Joe Biden. Le président élu américain a appelé l'UE à la concertation pour faire face ensemble aux visées chinoises.
Les relations entre la Chine et l’Australie, mauvaises depuis que Canberra a demandé une enquête internationale sur l’origine du coronavirus en janvier dernier, sont devenues franchement glaciales avec le temps. Au point d’en arriver à s’échanger des insultes publiques.
Le mercredi 18 novembre, soit 15 jours après l'élection présidentielle aux États-Unis, Asialyst et l'Inalco ont coorganisé un débat en visioconférence pour cerner les nouveaux enjeux de la relation sino-américaine, celle qui domine le monde d'aujourd'hui. Regardez le podcast de la visioconférence in extenso !
Cinq longues journées après le scrutin, Joe Biden est devenu ce samedi 7 novembre le 46e président des États-Unis. Une fois installé dans le bureau ovale, l'un de ses premiers dossiers de politique étrangère sera bien sûr la Chine. Pas de virage à 180 degrés à attendre, Joe Biden a l'intention de maintenir une politique dure face à Pékin. Comme les républicains, les démocrates estiment impératif de "contenir" l'ascension foudroyante sur la scène mondiale de ce pays qui représente, à leurs yeux, une menace pour la sécurité nationale américaine.
De Taïwan au Xinjiang, en passant par la frontière sino-indienne au Tibet, la Chine est sur tous les fronts dans sa périphérie maritime et continentale. Ses actions font risquer un dérépage vers la guerre à laquelle son armée se prépare depuis des décennies. La Chine de Xi Jinping s'inscrit là dans la culture stratégique historique de son pays.
Ces dernières semaines, de nombreux Ouïghours vivant à l'étranger ont reçu d'étranges appels de leur famille restée au Xinjiang. Leurs proches s'alarment de la gestion de la crise du Covid-19 dans leur pays d'adoption, pour mieux vanter celle du régime chinois.
Levée de bouclier à Pékin. Après la loi sur la démocratie et les droits de l'homme à Hong Kong promulguée par Donald Trump, les États-Unis s'avancent sur l'internement massif des Ouïghours, entre autres, dans la région chinoise du Xinjiang.
Qu'est-ce que l'Asie Centrale ? La lecture du "Désert et la Source" de René Cagnat offre une plongée avertie et hors des clichés médiatiques dans cette zone mal connue, mal délimitée, mais qui demeure cruciale dans le "Très Grand Jeu" entre l'Amérique, la Russie et la Chine.
Depuis les "Xinjiang Papers", ces documents confidentiels révélés par le New York Times, le projet concentrationnaire de la Chine contre les Ouïgours ne peut plus être nié. Plus d'un million d'entre eux sont enfermés dans des camps d'internement, afin de "mater le terrorisme ouïghour sans pitié". Pour comprendre, regardez le podcast de notre conférence sur l'avenir de cette population.
Géostratégie, politique, économie, société, religion ou culture, Asialyst organise régulièrement des conférences et débats sur toute l'Asie. Retrouvez ici tous nos podcasts.
Comment le Xinjiang est-il devenu le "laboratoire du contrôle social chinois" ? Quel avenir pour le population ouïghoure, qui a un temps rêvé d'une République du Turkestan oriental ? Retrouvez tous nos articles sur les Ouïghours et la politique de la Chine au Xinjiang.
Quel avenir pour l'Islam ou plutôt "les islams" d'Asie. Comment se fondent-ils dans la démocratie ? Pourquoi certaines minorités musulmanes sont persécutées en Chine, en Inde ou en Birmanie ? Doit-on s'alarmer de la menace terroriste aux Philippines ou en Indonésie ? Retrouvez tous nos articles.
Bloquez les dates ! Asialyst vous offre une rentrée 2019 pleine de conférences, de rencontres et de débats. De l'Islam en Asie aux 70 ans de la Chine populaire, en passant par l'Inde de Modi.
Une réédition à ne pas manquer. Pierre-Antoine Donnet réactualise et complète "Tibet mort ou vif" : son ouvrage, une enquête approfondie et équilibrée, couvre désormais 70 ans de domination chinoise et réfléchit sur l'avenir de cette région, au moment où le Dalaï-lama est au soir de sa vie.
A ne pas manquer ! Le mardi 14 mai à 18h30, Asialyst organise avec l'Institut des langues et civilisations orientales une conférence gratuite sur le Xinjiang et l'avenir des Ouïghours. Elle aura lieu à l'Inalco à Paris.
Quels sont les éléments qui forgent l'identité ouïghoure ? Quel est le regard de la diaspora sur la situation politique au Xinjiang ? Entretien avec Dilnur Reyhan, sociologue ouïghoure et enseignante à l'Inalco.
La Syrie abrite depuis 2014 un contingent de jihadistes ouïghours. Ils font partie des bataillons étrangers connus pour leur engagement dans les combats au nord-ouest de la Syrie. Quelle est leur histoire ? Quel est leur avenir ? Entretien avec Rémi Castets, maître de conférences à l'université Bordeaux Montaigne.
La répression qui s'abat sur les Ouïghours ne s'arrête pas aux frontières du Xinjiang. La Chine tente par tous les moyens de contrôler la diaspora de cette minorité musulmane turcophone. Espionnés, certains ressortissants de la communauté ouïghoure de France sont forcés de rentrer au pays. Enquête.
La région autonome du Nord-Ouest chinois subit une répression et un contrôle social qui ne cessent de se durcir. Plongée photographique dans le monde en sursis des Ouïghours et des Tadjiks au Xinjiang, aux confins du Pamir.
La Chine a "légalisé" l'existence d'un système global de camps de rééducation au Xinjiang, parlant désormais de "centres de formation professionnelle". L'élite ouïghoure est touchée de plein fouet par la répression : les condamnations d'intellectuels, à mort ou à perpétuité, se multiplient.
C'est une secousse dangereuse pour les "Nouvelles Routes de la Soie". Nur Bekri, directeur du bureau national de l'Énergie, a été mis en examen le 21 septembre dernier pour violations disciplinaires graves. Ce secteur stratégique ne connaît pas de répit depuis l'arrivée au pouvoir de Xi Jinping.
Début août, un comité d'experts de la commission des droits de l'homme de l'ONU publiait un rapport retentissant : plus d'un million de Ouïghours seraient internés dans des camps de rééducation au Xinjiang. La Chine a démenti : "pas de camps au Xinjiang", seulement de "l'éducation".