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Le "nettoyage" politique par Xi Jinping des géants du numérique en Chine ne fait que commencer. Après "l'affaire Jack Ma" qui oblige Alibaba à un démantèlement qui ne dit pas encore son nom, c'est maintenant Tencent qui est inquiété. Le Parti a mis en examen le vice-président du groupe propriétaire de WeChat. En cause, une affaire de pots-de-vins liés à un partage de données numériques d'utilisateurs, mais surtout, des liaisons dangereuses avec le clan de l'ancien président Jiang Zemin, que Xi Jinping cherche inlassablement à anéantir.
Le nouveau gouvernement malaisien issu de la crise politique de février a rappelé aux affaires des personnalités liées à la corruption. Parmi elles, Najib Razak, l'ancien Premier ministre condamné ce mardi 28 juillet à 12 ans de prison dans le procès 1MDB, vaste scandale financier. C'est l'échec de la coalition menée par Mahathir et Anwar: le "Pacte de l'espoir" avait permis l'alternance aux dernières élections, avec la promesse d'une restauration de l'État de droit et de la stabilité gouvernementale. La crise politique permanente est-elle devenue la norme en Malaisie ?
Ils s'étaient ligués pour empêcher Xi Jinping de diriger la Chine. Son grand rival Bo Xilai, étoile déchue du Parti, s'était allié avec Zhou Yongkang, tsar de la sécurité, Ling Jihua, ex-bras droit de Hu Jintao, et le général Xu Caihou. Cette "Nouvelle bande des quatre" est aujourd'hui en prison : ses membres ont été jugés et enfermés. Mais leurs réseaux ne sont pas encore totalement éliminés.
La lutte anti-corruption en Chine offre des "tigres" hauts en couleur. Exemple avec Qin Guangrong, ex-patron du Parti du Yunnan et soldat de Ling Jihua, lui-même membre de la "Nouvelle bande des quatre" avec Bo Xilai, rival déchu de Xi Jinping.
Pour se familiariser avec la corruption en Chine, il faut s'y perdre. Exemple avec la Mongolie-Intérieure, où la campagne anti-corruption de Xi Jinping n'en finit pas. Les réseaux de pouvoir ne s'accrochent pas seulement à des factions "nationales" visées par le président chinois, comme celle de Jiang Zemin. Une multitude de cliques s'entremêlent, de la municipalité au simple village. Yun Guangzhong, patron du Parti à Hohhot, en est une illustration édifiante.
En Chine, les assistants des haut cadres du Parti en province permettent d'organiser la corruption à travers des réseaux informels très durs à détricoter. Exemple à Xi'an où l'interminable "affaire des villas de Qinling" fait toujours tomber des têtes.
En Chine, la politique se joue en bandes. Celle de Mongolie-Intérieure est responsable de la chute d'une des plus importantes banques locales : la Baoshong ou banque commerciale de Baotou. Théâtre de la "lutte anti-corruption" de Xi Jinping, l'affaire n'est pas seulement liée à la clique de l'ancien président Jiang Zemin, le véritable objet de la purge nationale. Ses ramifications remontent à Wang Qishan, le bras droit du président.
Arrivé au pouvoir en 2014, il avait promis à l'Inde des "jours heureux". Pour ses détracteurs, Narendra Modi a transformé le pays en une "démocratie ethnique" fondée sur la suprématie hindoue. Retrouvez tous nos articles sur la vie politique et économique du pays, aujourd'hui et hier.
Ralentissement économique, guerre commerciale, corruption... Lors de son discours à l'Assemblée, Xi Jinping a souligné les risques majeurs pour le Parti. Comment assurer la "sécurité politique", c'est tout l'enjeu. Et qui dit sécurité dit maintien au pouvoir : celui du Parti comme celui de Xi lui-même.
Xi Jinping aurait-il besoin de nouveaux alliés pour dominer la Chine ? En pleine session annuelle des "deux assemblées", le fils de Hu Jintao, ancien président et prédécesseur de Xi, est promu à un poste inattendu. Hu Haifeng devient le patron du Parti à Xi'an, où la "lutte anti-corruption" s'enlise.
Ce dimanche 3 mars, la Chine a ouvert sa double session parlementaire. Au programme, les investissements étrangers, la protection de la propriété intellectuelle et la planification familiale. En pleine guerre commerciale et sur fond de "lutte anti-corruption" sans fin, Xi Jinping tente un rééquilibrage des factions.
Le 5 mars prochain débute à Pékin le grand théâtre annuel de la vie politique en Chine : la double session parlementaire. La chasse aux "tigres" est toujours ouverte : Xi Jinping n'a pas peur de remuer de vieux dossiers pour mieux "nettoyer" le Parti des factions rivales.
Dans le Shaanxi au nord-est de la Chine, la "lutte anti-corruption" implique des personnages-clés du régime actuel, liés à Xi lui-même. La gigantesque purge lancée contre les réseaux de Jiang Zemin se retournera-t-elle contre son initiateur ?
C'était l'un des acteurs les plus importants de la vie politique en Chine dans les années 1990 et 2000. La "faction du pétrole" subit toujours les foudres de Xi Jinping, qui la considère comme un résidu de "l'Ancien Régime" à éradiquer pour assurer son pouvoir absolu.
Une décennie après le scandale du lait contaminé à la mélamine en Chine, l'une des marques incriminée, le groupe Yili, est en proie à une guerre des chefs, qui en dit long sur le système protégeant les élites locales contre les accusations de corruption.
Publié le 22 octobre dernier sur Youtube, un clip de rap est devenu le symbole de l'opposition à la junte militaire, au pouvoir en Thaïlande depuis 2014. La vidéo cumule déjà plus de 26 millions de vues.
Dans son ouvrage Idées reçues sur la Thaïlande, la chercheuse Eugénie Mérieau interroge 20 lieux communs sur le "Pays du sourire" et esquisse un portrait politique, sociétal et économique du pays, loin des clichés.
Pour réduire le risque financier, Pékin veut diminuer le poids du "shadow banking", ce système bancaire parallèle où les crédits sont accordés par des acteurs non bancaires. Après plusieurs faillites très médiatisées, le crédit entre particuliers est dans l'œil du cyclone.
L'arrestation de l'ancien Premier ministre malaisien Najib Razak, accusé de détournement massif a marqué le retour à l'État de droit. Va-t-elle aussi fissurer la coalition au pouvoir, unie surtout par le rejet de Najib ?
Concours de démagogie, coups bas et autoritarisme sur fond de crise politique, les élections générales du 9 mais prochain en Malaisie ont pris des allures de choc des titans. L'actuel chef de gouvernement Najib Razak se voit opposé à son mentor, l’ancien Premier ministre Mahathir Mohamad.
La fin de la limite des deux mandats présidentiels n'augure rien de bon pour l'institutionnalisation du Parti-État en Chine, ni pour sa gouvernance.
Néo-retraité, Wang Qishan laisse en Chine une commission de discipline armée de ses fidèles et toujours plus offensive dans la lutte anti-corruption.
Un mois après le 19ème Congrès, la lutte contre les anciens alliés de Jiang Zemin continue au plus haut sommet des régions, comme ici dans le Hebei.
Pour bien comprendre la lutte anti-corruption de Xi Jinping, l'éradication de la "maladie du Gansu" est un exemple édifiant.
Les 55 épisodes de cette fresque ultra-réaliste commandée par le Parti communiste ont tenu en haleine des millions de Chinois.
La Cour constitutionnelle sud-coréenne a maintenu l'impeachment de Park Geun-hye. Le pays doit désormais élire son successeur sous 60 jours.
Accusé d'abus de pouvoir, le Premier ministre sud-coréen refuse d'étendre le mandat des enquêteurs dans la procédure de destitution de Park Geun-hye.
La présidente sud-coréenne a violemment repoussé les accusations de corruption contre elle, dans son premier interview depuis le vote de destitution.
En Corée du Sud, la procédure de destitution contre la présidente pourrait être remise en cause par le départ en retraite de deux juges de la Cour constitutionnelle.
Faute de preuves de collusion avec la présidente sud-coréenne, le vice-président de Samsung Lee Jaye-yong a été remis en liberté.