

Votre média sur l'Asie
Le Fica Vesoul, quatrième festival de France et le plus ancien consacré aux cinémas d’Asie, a repris son cours après une interruption d’un an due à la pandémie, avec 84 films présentés, dont près de la moitié n’avaient jamais été montrés en France. Le public a été nombreux, au grand soulagement des organisateurs, malgré l’absence de plusieurs invités d’Asie de l’Est. Un des moments les plus émouvants de la semaine a été la présence d'une délégation afghane venue en force pour témoigner. Entretien avec Martine et Jean Marc Therouanne, les fondateurs et directeurs du Festival.
N'y cherchez pas un documentaire sur l'enfer des hôpitaux chinois en temps de Covid-19. Présenté à Cannes en sélection officielle en 2021, "H6", premier long-métrage de sa réalisatrice Ye Ye, est un essai sur le "pessimisme joyeux" des Chinois dans le gigantesque hôpital n°6 de Shanghai, lorsqu'ils sont confrontés à la maladie et à la mort. Un portrait en creux de la Chine, ce Leviathan inarrêtable, dont le corps est une population "trop nombreuse" - disent les Chinois eux-mêmes -, à la fois contrainte, obéissante et pourtant libre à sa manière. Entretien avec la réalisatrice Ye Ye.
Après un passage remarqué dans plusieurs festivals en France, "The cloud in her room", le premier long métrage de la réalisatrice chinoise Zheng Lu Xinyuan sortira en salles ce mercredi 22 décembre. Succès d'estime au Festival du cinéma d'auteurs chinois Allers-retours en septembre dernier, le film explore la fragilité des relations humaines dans un noir et blanc photogénique. Rencontre avec une réalisatrice qui explore la frontière entre onirisme et réalité.
Après un an et demi d'absence en salles, le Festival Allers-Retours a rouvert ses portes le 17 septembre dernier. Pour cette quatrième édition, le festival du cinéma d'auteur chinois est de nouveau accueilli au Musée Guimet, le musée national des arts asiatiques. Il se poursuit au mythique Studio des Ursulines jusqu'au 1er octobre. Au programme : des larmes, des rires, des découvertes et des retrouvailles à travers la projection de neuf longs métrages et huit courts. Suivez le guide.
Le 4 août prochain sort au cinéma "Le soupir des vagues", un film inédit en France qui vient clore, pour cet été du moins, la rétrospective de l'œuvre du cinéaste japonais Koji Fukada, commencée en mai dernier avec le film "Hospitalité". Après avoir longuement détaillé la thématique de l'étranger au sein de la société japonaise, le réalisateur de "Harmonium" (2016) et "L'Infirmière" (2020) nous emmène cette fois en Indonésie, suivre les traces de Sachiko, une jeune femme à la recherche de ses racines, et de Laut, un homme étrange qui a été déposé par la mer sur une plage de Sumatra.
Un "typhon" devenu "sorcières", les deux surnoms portés par l'équipe féminine japonaise de volley-ball des années 1960, invaincue durant 258 matchs. Une histoire méconnue en France, mais une véritable légende au Japon dont les exploits ont fait naître tout un pan de la culture pop locale : les animés et mangas sur le volley-ball, caisse de résonance mondiale pour le sport féminin. Le documentaire "Les Sorcières de l'Orient" de Julien Faraut retrace cette histoire avec brio et émotion.
Asialyst a rencontré Julien Chardon, le programmateur de la section "shortcuts". L'occasion de revenir sur les courts-métrages à l'affiche du festival et sur l'organisation de l'événement.
Même si la pandémie touche moins la Corée du Sud que d'autres pays, la situation devient critique dans l'industrie du cinéma : deux des trois monopoles qui concentrent chaînes de salles, distribution et production intégrées, ont annoncé la fermeture de 20 % de leurs salles et plusieurs blockbusters differés passeront directement sur Netflix. Une donne changeante qui pourrait profiter aux petites productions.
L'Inde connaît une spectaculaire montée en puissance du cinéma indépendant et de cinémas régionaux ancrés dans la réalité politique et sociale du pays. Dans ce mouvement, une figure joue un rôle essentiel : Anurag Kashyap, chef de file des jeunes cinéastes indiens. Selon lui, les pressions politiques auxquelles ils sont soumis sont telles qu'elles doivent les amener à travailler "comme leurs confrères iraniens, russes ou chinois".
"#Alive" est le premier essai concluant du retour du public en salle. Avec plus de deux millions de spectateurs masqués, il a ouvert la voie à "Peninsula", deuxième film de zombies et suite du désormais célèbre "Train to Busan", puis à "Deliver Us From Evil", un autre blockbuster dans le genre film noir, cette fois. Ces deux films à gros budgets ont dépassé les 4 millions d'entrées. Comment la reprise a-t-elle été possible ?
Le 12 août prochain sortira sur les écrans français le tout premier long métrage de la réalisatrice chinoise Bai Xue : "The Crossing". Remarqué d'abord au festival international du film de Toronto, puis à la Berlinale 2019, le film nous propose de suivre le parcours de Peipei, une adolescente de 16 ans qui pimente sa vie monotone en faisant passer illégalement des smartphones à la frontière entre Hong Kong et Shenzen.
Émigrée aux États-unis, Xiaoyu rentre voir ses parents en Chine, accompagnée de son mari américain. Le père et la mère de la jeune femme ne forment pas un couple ordinaire : aucun des deux n'était attiré par le sexe opposé lors du mariage de convenance qui les a unis. Un premier film percutant d'une réalisatrice hors normes. Rencontre avec Xiang Zi.
Livres, films, séries, émissions de TV, podcasts, jeux, documentaires… Pour occuper cette longue période de confinement, les contributeurs d'Asialyst vous proposent une sélection d’oeuvres culturelles disponibles depuis votre salon, et des sites à consulter en rapport avec l’Asie. Voici nos premières recommandations.
Le cinéma sud-coréen est lourdement affecté par l'épidémie de coronavirus. Les grands gagnants sont les télévisions en ligne à la carte. Mais les grands distributeurs n'ont pas dit leur dernier mot.
Son nom ne vous dit rien, et pourtant, une voiture sur quatre au monde est équipée d'un pare-brise fabriqué par cette marque : Fuyao. Son nom et celui de son patron et fondateur, Cao Dewang, sont les deux protagonistes des grands gagnants des Oscars 2020 dans la catégorie du meilleur documentaire, avec le film "American Factory", co-produit par les Obama.
Une première : le festival international des cinémas d'Asie de Vesoul a décerné son cyclo d'or à une réalisatrice, la Kazakhe Sharipa Urazbayeva pour son film "Mariam". Retrouvez tout le palmarès du FICA 2020.
Le Festival International des Cinémas d'Asie, organisé à Vesoul du 11 au 18 février dernier, a consacré une large part de sa programmation à une rétrospective inédite sur le cinéma tibétain. Au total, 12 films du réalisateur Pema Tseden et de son acolyte Sonthar Gyal ont été projetés. S'ils restent souvent méconnus, ces films parviennent peu à peu à trouver leur public en France. En témoigne la sortie en salles le 19 février de "Jinpa" réalisé par Pema Tseden. Entretien avec Françoise Robin, professeur à l'Inalco et spécialiste du Tibet.
Le réalisateur singapourien Anthony Chen, remarqué en 2013 pour son film "Ilo Ilo", revient après six ans d'absence avec "Wet Season". En salles ce mercredi, il a été présenté en avant-première au 26ème de Vesoul, qui a eu lieu du 11 au 18 février.
"Hava, Maryam, Ayesha" est le premier film de fiction de la réalisatrice afghane Sahraa Karimi, déjà connue en Occident pour ses documentaires. Il a été présenté en avant-première au 26ème Festival International des Cinémas d'Asie de Vesoul.
Porté par une photographie ultra-léchée et un humour aussi sombre que son titre, "A Dark, Dark Man" est le septième long-métrage du réalisateur kazakh Adilkhan Yerzhanov. Il a été présenté en avant-première au 26ème Festival International des Cinémas d'Asie de Vesoul.
A-t-il pris en douce la place des autres ? Le triomphe de "Parasite", de son réalisateur Bong Joon-ho et de CJ Entertainment, marque un pic dans la montée en puissance du cinéma en Corée du Sud. Le film était assuré d'obtenir l'oscar du meilleur film international. À la limite, on voyait Bong décrocher l'oscar du meilleur réalisateur, mais de là à recevoir l'oscar du meilleur film ! Est-ce un couac dans la machinerie hollywoodienne ? Une révolution ? Comment comprendre ce "coup de théâtre" dans l'industrie du spectacle ?
C'est l'un des rendez-vous incontournables des passionnés de cinéma asiatique. La 26ème édition du Festival international du film asiatique (FICA) de Vesoul, en Haute-Saône, aura lieu du 11 au 18 février prochain. Au total, 84 films seront présentés au public, avec un regard inédit sur le cinéma tibétain.
En choisissant pour sa soirée d'ouverture du 28 janvier dernier le film "Moothon" originaire du Kerala, le Festival du Film d'Asie du Sud (FFAST) a donné un coup de projecteur sur le cinéma en plein essor de ce petit État du sud de l'Inde. Un choix validé par le jury professionnel de FFAST qui lui a décerné son grand prix à la clôture du festival. Entretien avec réalisatrice Geetu Mohandas.
Prostituer sa soeur handicapée mentale pour survivre, c'est la seule solution trouvée par Yoshio lorsqu'il perd son emploi pour invalidité physique. Diffusé lors du festival Kinotayo à Paris en décembre dernier et qui continue en province jusqu'au 2 février, "Siblings of the Cape" est le premier long-métrage de Shinzo Katayama. Rencontre avec le réalisateur.
Tout juste avant Noël, Elephant Films a sorti un coffret de longs-métrages aussi étonnants que coquins : une compilation de dix "Romans-Pornos" inédits en France. Ce genre de films érotiques a été produit il y a cinquante ans par la Nikkatsu pour s'éviter la faillite. Contrairement à son étiquette sulfureuse, il contient des pépites cinématographiques bourrées de critique sociale et d'inventivité.
C'est le rendez-vous annuel des passionnés de cinéma indien : le Festival du film d'Asie du Sud (FFAST) tient sa septième édition du 28 janvier au 2 février. L'occasion de voir une dizaine de films représentatifs du cinéma indépendant du sous-continent dans le cadre prestigieux du Grand Rex.
Eun-hee est une collégienne coincée entre des parents qui se disputent, une soeur qui fait le mur et un frère à la main lourde. Pas très populaire à l'école, elle vit au jour le jour, questionne son coeur et son avenir sans être bien certaine de la route à prendre. L'arrivée d'une nouvelle professeure bienveillante va permettre à Eun-hee de changer de regard sur le monde qui l'entoure.
L'histoire de Ja-young, une jeune femme épuisée par la machine aliénante qu'est devenue la société sud-coréenne et son obligation d'ascension sociale. Elle se lie d'amitié avec une belle joggeuse, mais son admiration vire progressivement à l'obsession.
Regarder les trente-deux films où Song Kang-Ho a joué, de "Green Fish" à "Parasite", c'est regarder ce qui fait l'histoire du cinéma en Corée du Sud depuis vingt ans.
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