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Lâché par l'armée et en butte à une coalition hétéroclite de partis contre lui, Imran Khan a fini par chuter. L'ancienne gloire nationale du cricket est tombée au bout d'une ultime motion de censure le 10 avril dernier. Quel fut le rôle de l'armée dans cette disgrâce inédite au Pakistan ? Le pays peut-il sortir de l'incertitude politique ?
Ce fragile pays d’Asie du Sud est confronté ces derniers mois à une énième phase de violence terroriste, alimentée par l'organisation État islamique et les talibans pakistanais, visiblement remobilisés par le retour aux affaires à Kaboul de leurs "cousins" afghans le 15 août dernier.
Qu'allait faire Imran Khan à Moscou au lendemain de l'entrée des troupes russes en Ukraine ? Alors que la grande majorité des pays du monde condamne dans des termes univoques cet aventurisme militaire dangereux, que le droit international qualifie "d’invasion" et non "d’opération de maintien de la paix", le président Vladimir Poutine accueillait les 23 et 24 février le Premier ministre du Pakistan. Un séjour moscovite au timing pour le moins inopportun, sinon douteux. L'ancienne star du cricket a "regretté" que le conflit n'ait pu être évité, mais sans préciser la responsabilité de la guerre.
La violence meurtrière se poursuit en 2022 au Pakistan. Au moins deux personnes ont été tuées et 22 blessées dans l'explosion d'une bombe ce jeudi 20 janvier devant une banque d'un quartier commerçant de Lahore, la deuxième plus grande ville du pays, un attentat revendiqué par des séparatistes baloutches. L'image du Pakistan est d'autant plus ternie que les inclinaisons marquée, assumée, pour les thèses radicales ne se démentent pas au sommet de l'État.
Pour se tirer d'une situation explosive, le Premier ministre Imran Khan a préféré céder aux exigences du mouvement islamiste du TLP. Cette formation politico-religieuse radicale, interdite jusqu'à présent, sera autorisée à devenir une organisation politique classique en échange de la promesse de ne plus demander le renvoi de l'ambassadeur de France et de stopper, pour l'instant, une mobilisation qui menaçaient d'embraser le "pays des purs".
Une nouvelle vague de violence et d’assassinats ciblés est observée avec inquiétude, dans un contexte régional une nouvelle fois marqué par de graves tensions indo-pakistanaises.
Une tribune, deux messages, deux tons opposés. Le contraste ne pouvait être plus fort entre Imran Khan et Narendra Modi à la tribune de l'Assemblée générale des Nations Unies les 24 et 24 septembre derniers. Tout en attaquant violemment le gouvernement de New Delhi, le Premier ministre pakistanais a de nouveau appelé la communauté internationale à reconnaître le nouveau pouvoir taliban à Kaboul. Plus mesuré et tout en allusions, le chef du gouvernement indien a, lui, accusé sans le nommer le Pakistan d'exploiter la situation chaotique en Afghanistan.
Depuis que l'armée nationale afghane a remis les clés du pays aux talibans presque sans combattre, il est un pays dont les autorités ne cachent pas leur joie. Le Premier ministre Imran Khan a salué la chute de Kaboul et le chef des services secrets pakistanais a vite rendu visite aux nouveaux maîtres de l'Afghanistan, en assurant que tout irait bien. Vraiment ? Pourtant, l'attentat de Quetta ce 5 septembre revendiqué par les talibans pakistanais rappelle que le gouvernement actuel à Islamabad n'est pas immunisé contre une insurrection à l'afghane.
Ce mercredi 28 juillet à Karachi, des hommes armés à moto ont attaqué deux Chinois qui travaillaient dans une usine. Ce n'est pas une première dans un pays-clé pour les "Nouvelles routes de la soie". Agitant le sentiment antichinois montant face à des projets pharaoniques qui profitent souvent peu à la main-d'œuvre locale, les groupes terroristes, dont les Talibans pakistanais, multiplient les attentats. Le gouvernement d'Islamabad préfère parler si possible "d'accidents". Les sorties du Premier ministre Imran Khan n'aident pas, de manière générale.
À nouveau frappée de plein fouet par la pandémie de Covid-19, avec de récents confinements locaux, des hôpitaux débordés et trop peu de vaccins, l'Inde vit un printemps 2021 encore incertain. Deux ans après la réélection triomphale de Narendra Modi, où en est le pays ? C'était l'objet de notre visioconférence du 12 avril. Retrouvez les analyses de nos intervenants, Christophe Jaffrelot (CERI/CNRS), Isabelle Joumard (OCDE) et Jean-Luc Racine (CNRS/Asia Centre).
D'un extrême à l'autre. En Inde, Jean-Yves Le Drian est accueilli à bras ouverts. Au Pakistan, la France conseille à ses ressortissants de partir. Pourquoi le partenariat stratégique franco-indien est-il en plein essor, alors que les relations entre Paris et Islamabad sont au plus bas ?
Le lundi 12 avril à 18h30, Asialyst et l'Institut national des langues et civilisation orientales (Inalco) ont coorganisé un débat en visioconférence sur l'Inde depuis la réélection triomphale de Narendra Modi en 2019. Retrouvez ici en vidéo l'intégralité de cet événement.
Après une trentaine de mois de crispation permanente et de rhétorique agressive contre l'Inde, le Pakistan, sa caste des généraux et son imprévisible Premier ministre Imran Khan semblent désireux d'éloigner les dangers de la crise et de ses possibles déclinaisons militaires.
La contestation des islamistes contre la France va se poursuivre dans les semaines à venir au Pakistan. Leur fureur contre les caricatures du Prophète défendues par Emmanuel Macron a entraîné une situation délicate pour le Premier ministre Imran Khan.
En situation difficile à domicile du fait d'un soutien populaire, voire militaire, déclinant dangereusement ces derniers mois, le chef de gouvernement pakistanais Imran Khan était en visite dans la capitale afghane la semaine passée. Son premier séjour à Kaboul depuis son entrée en fonction deux ans plus tôt.
Depuis le début de la semaine, dans la foulée des déclarations d'Emmanuel sur la liberté d'expression et les dangers de l'islamisme radical, la colère islamiste contre la France touche les pays asiatiques à majorité musulmane, en particulier le Pakistan et le Bangladesh. Ouvertement menaçants contre le président français, les manifestants prêchent le boycott des produits hexagonaux et appellent les autorités locales à condamner sans autre forme de procès leurs homologues de Paris. Certains dirigeants comme le Premier ministre Imran Khan surfent sur la vague, non sans démagogie.
De saillies en provocations contre l'Inde et les États-Unis, le Premier ministre pakistanais semblent de plus en plus sur la sellette. Faute de résultats économiques ou dans la lutte contre la corruption, face aux critiques contre sa gestion changeante de l'épidémie de coronavirus, l'image d'Imran Khan s'est ternie. La politique de rapprochement avec la Chine suffira-t-elle à le maintenir au pouvoir ? L'armée pourrait lui faire défaut.
C'est le premier mouvement de contestation contre l'actuel Premier ministre du Pakistan. Des milliers de manifestants islamistes demandent à Imran Khan de démissionner alors que le pays traverse de graves difficultés économiques.
Vidéo ! Le jeudi 26 septembre, Asialyst a coorganisait avec l'Institut des langues et civilisations orientales (Inalco) une conférence sur l'islam en Asie et son rôle dans la gouvernance politique. C'est le premier volet d'un cycle en 3 rencontres sur la place de cette religion de la Chine au Pakistan.
A ne pas manquer ! Le jeudi 26 septembre à 18h30, Asialyst organise avec l'Institut des langues et civilisations orientales une conférence gratuite sur l'islam en Asie et son rôle dans la gouvernance politique. C'est le premier volet de notre cycle sur la place de cette religion de la Chine au Pakistan. La Conférence aura lieu à l'auditorium de l'Inalco à Paris.
Les élections générales en Inde ont débuté ce jeudi 11 avril un marathon de 6 semaines. Narendra Modi joue sa réélection. L'attentat suicide du 14 février au Cachemire a remis les relations avec le Pakistan au coeur du jeu. Retour sur un besoin existentiel de se fabriquer un ennemi héréditaire.
Imran Khan a prêté serment samedi 11 août comme nouveau Premier ministre du Pakistan, la sixième économie d'Asie avec ses 207 millions d'habitants. Vainqueur des législatives du 25 juillet avec son parti, l'ancienne gloire nationale du cricket a promis de liquider la corruption endémique "en trois mois".