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Aux premiers jours de l'offensive russe en Ukraine, que va faire la Chine, principal partenaire de Vladimir Poutine ? L’alliance russo-chinoise va-t-elle offrir à Moscou un rempart contre les sanctions économiques occidentales ? Pékin donne des gages dans ses prises de position - elle "comprend" les préoccupations russes - et ses actes - elle vient d’augmenter ses importations de céréales de Russie. Malgré ces gestes de bonne volonté, la guerre aura un prix pour l’économie chinoise, très sensible aux prix mondiaux de l’énergie. Le "rempart" chinois ne peut être que limité, surtout si les Occidentaux restent unis, et il ne sera de toute façon pas inconditionnel.
La croissance chinoise aura atteint 8,1 % en 2021, selon les derniers chiffres officiels publiés ce lundi 17 janvier. Mais cette belle performance cache un ralentissement très net en cours d’année, qui va se poursuivre en 2022 et pourrait être durable. Une série de facteurs plombent la croissance chinoise : une demande internationale moins forte, la tolérance zéro envers la pandémie, la consommation et l’investissement au ralenti, la crise démographique qui s’accélère et surtout, plusieurs réformes d’envergure touchant en particulier l’immobilier et l’économie numérique. Le gouvernement a des leviers d’action puissants pour éviter une récession inacceptable pour lui à l'approche du XXème congrès du Parti communiste, prévu à l'automne. Mais il semble prêt à accepter une croissance moins forte et plus qualitative, autour de 5 %.
Mauvaise nouvelle à Pékin : la croissance du PIB chinois a chuté à 4,9 % au troisième trimestre 2021, bien en-dessous des attentes des experts et la plus mauvaise performance depuis des années. Un chiffre qui sonne l’alarme sur les risques de stagflation et qui pourrait bien remettre en question le postulat selon lequel la Chine est la locomotive de la croissance économique mondiale.
À nouveau frappée de plein fouet par la pandémie de Covid-19, avec de récents confinements locaux, des hôpitaux débordés et trop peu de vaccins, l'Inde vit un printemps 2021 encore incertain. Deux ans après la réélection triomphale de Narendra Modi, où en est le pays ? C'était l'objet de notre visioconférence du 12 avril. Retrouvez les analyses de nos intervenants, Christophe Jaffrelot (CERI/CNRS), Isabelle Joumard (OCDE) et Jean-Luc Racine (CNRS/Asia Centre).
Le lundi 12 avril à 18h30, Asialyst et l'Institut national des langues et civilisation orientales (Inalco) ont coorganisé un débat en visioconférence sur l'Inde depuis la réélection triomphale de Narendra Modi en 2019. Retrouvez ici en vidéo l'intégralité de cet événement.
L'économie chinoise reprend, mais cette reprise dépendra notamment de l'impact du plan de relance décidé par Pékin fin mai. D'autant que les Chinois ne sont pas prêts à consommer tous azimuts.
À la différence de la Chine, la Corée du Sud engage une relance verte pour se sortir de la crise du coronavirus. Le plan de l'administration Moon Jae-in prévoit des financements pour les énergies renouvelables, les véhicules électriques, les batteries et le logement, l’introduction d’une taxe carbone et la disparition progressive des financements de centrales à charbon par les banques publiques. Des centres régionaux de transition énergétique seront créés pour faciliter le réemploi des salariés et le gouvernement a confirmé son intention d’atteindre un objectif net de zéro émission de gaz à effet de serre en 2050.
Quel est l'impact de l'épidémie de Covid-19 sur l'économie chinoise ? La Chine va-t-elle rapidement sortir de la récession ? L'État peut-il dynamiser la demande ?
Selon des sondages sortie des urnes en Inde, la coalition de Narendra Modi remporterait la majorité au parlement. Quel est son bilan économique ? Quels sont les défis qui l'attendent ? Les explications d'Isabelle Joumard, économiste sénior spécialiste de l'Inde à l'OCDE.[/asl-article-chapo]
PIB par habitant, faiblesse des migrations, espérance de vie... Les disparités entre les divers États de l'Inde sont des enjeux essentiels pour les élections générales qui débutent le 11 avril prochain.
De multiples polémiques affectent les principales statistiques économiques de l'Inde. Leur publication est devenue très politique. De quoi compliquer sérieusement les analyses objectives des performances du gouvernement de Narendra Modi. Un débat gênant à l'approche des élections dans le pays.
Cinq ans après la victoire électorale de Modi en Inde, le soutien des classes moyennes pour les législatives d'avril et de mai prochains est plus qu'incertain. En témoignent les récents revers aux élections locales.
En Inde, quelque 850 millions d'électeurs iront aux urnes d'avril à mai prochains. Le Premier ministre Narendra Modi joue son maintien au pouvoir. En 2014, il avait promis dix millions d'emplois par an. Cinq ans plus tard, le chômage augmente.
En moins d'une génération, la Thaïlande est passée de la catégorie des pays vieillissants à celle des pays âgés. La baisse de la natalité et l'allongement de l'espérance de vie, de 61 ans en 1980 à 72 ans en 2015, pourraient déclencher un "tsunami gris", comme dans d'autres pays asiatiques.
D'après le dernier rapport du FMI, la Chine représente 40 % de la croissance mondiale et l’Asie 66 % (dont 20 % pour l’Inde 6 % pour l’ASEAN).
La mondialisation s'essouffle, le commerce mondial s'est contracté en 2015 au premier semestre 2016. L'Asie en sortira-t-elle perdante ?
Les deux séismes de Kyushu à la mi-avril remettent en cause le modèle des chaînes de production fragmentées dans divers pays.
Alors que la Chine mise de nouveau sur sa croissance, l'ASEAN et l'Inde sont en pointe. Attention aux sorties illicites de capitaux.
L'Inde a beau afficher la plus forte croissance des grandes économies émergentes, ses progrès réels s’annoncent lents et chaotiques.
La revue de presse en Asie dans les médias asiatiques et internationaux du 4 décembre 2015
La revue de presse économique en Asie dans les médias asiatiques et internationaux du 30 octobre 2015
Enjeu crucial pour Narendra Modi, les élections régionales ont commencé le 12 octobre par le Bihar, Etat pauvre et à l’industrie faible.
Les prévisions de croissance de l’ensemble des pays asiatiques ont été revues à la baisse. Comment expliquer cette conjoncture ?
La croissance du "petit dragon" vietnamien n’est plus à deux chiffres. Il lui faut une transformation économique, structurelle et culturelle.
Retour sur les prévisions à moyen terme présentées par le FMI, la Banque Mondiale et la Banque Asiatique de Développement.