L'Eco de la presse asiatique
Les bourses chinoises plongent à nouveau
Bourse : valse chinoise
Chine : instabilité boursière et dépréciation du yuan
Selon Ben Luc chez JP Morgan Asset Management, « les investisseurs doivent garder à l’esprit que la chute des actions en Chine est davantage corrélée à des facteurs psychologiques de court terme plutôt qu’aux fondements de l’économie chinoise. Pour de nombreux analystes, le nouveau plongeon jeudi des actions chinoises serait une réplique de la crise boursière de l’année dernière qui pourrait continuer d’ébranler les marchés dans les mois qui viennent. »
Chine : les aléas de la bourse font sourire les réseaux sociaux
Bonnes résolutions et préparation de Davos
Corée du Nord : le chef de la diplomatie à Davos
Economie Indonésienne : un « optimisme prudent »
Objectif en 2016 : le chef de l’Etat indonésien doit prendre de l’épaisseur à l’international. « Ce n’est clairement pas l’homme de Davos. Le chef de l’Etat n’aime pas les cérémonies et tout le faste de la présidence, il préfère rester en dehors des spotlights. Cela a souvent été mal interprété, souligne le quotidien. Certains y ont perçu de la passivité ou un manque d’expérience. »
Thaïlande : 2016, une année diplomatique et économique « difficile »
La Thaïlande devrait pouvoir en mesurer les conséquences rapidement note le journal, et notamment lorsque les 193 membres de l’ONU voteront pour combler les sièges non permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies pour 2017. Une épreuve pour les diplomates dans un pays qui a déjà mal commencé l’année en terme d’image visi-à-vis de l’étranger. Davos vient de retirer son invitation à Prayut en tant que « conférencier d’honneur ». Le Forum économique mondial a préféré opter pour d’autres dirigeants régionaux tels que le président indonésien Joko Widodo et le Premier ministre malaisien Nadjib Razak, constate The Nation qui y voit « un mauvais présage ».
Le modèle suédois dans le Times of India
Ce qui ne veut pas dire non plus qu’il s’agisse d’un « mythe », explique Tara Sinclair, un analyste cité par le journal : « Les Sudéois sont déjà habitués à un équilibre vie familliale – travail important, explique ce dernier. La journée de travail de 6 heures n’est donc absolument pas choquante pour eux. » Un modèle qui s’oppose à une flexibilité accrue du temps de travail partout ailleurs dans le monde et notamment dans les pays anglo-saxons. Là, pour le coup, les conséquences sont connues : l’allongement des heures de travail entraînent une augmentation des maladies cardiaques, expliquait récemment la revue médicale Lancet. Les entreprises appliquant la journée de 6 heures n’ont pas fait part de leur côté d’une baisse de leur productivité.
En revanche, « les psychologues préviennent que des journées ouvrées plus courtes peuvent aussi rajouter de la pression sur les employés qui doivent faire plus en moins de temps ». Avec là aussi des risques pour la santé selon Gail Kinman, professeur de psychologie du travail à l’Université de Bedforshire cité par le journal. « Ce qui n’est pas un mythe, écrit un lecteur du Times of India à la plume visiblement énervée, c’est que la journée de 8 h en Inde fait en réalité 12 à 14 heures pour certains ingénieurs, et parfois 7 jours sur 7. » Et puisqu’on parle de « mythe » je vous invite à lire la longue et passionnante tribune de Rahul Jacob dans le Business Standard, cette fois consacrée au « mythe » des bienfaits de la démographie en Inde.
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Par Stéphane Lagarde
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