

Votre média sur l'Asie
Du 4 au 10 janvier derniers, le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, s’est fendu d’un long périple sur les rives de l’océan Indien. Un voyage organisé en cinq escales concises réparties entre destinations est-africaines et capitales sud-asiatiques. Pour le ministre chinois, "le soi-disant "piège de la dette" est en fait un piège narratif créé par celles et ceux souhaitant plonger à jamais l'Afrique dans un "piège de la pauvreté" et un "piège du retard" [de développement]".
Peut-il vraiment concurrencer le projet pharaonique de la Chine ? Ce mercredi 1er décembre, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a annoncé un programme doté de 300 milliards d’euros visant à contrer les "Nouvelles routes de la soie" lancées par Xi Jinping en 2013. L'UE veut mobiliser cet argent pour financer des infrastructures physiques permettant de renforcer les réseaux numériques, de transport et d’énergie, pour l'essentiel.
La Chine est aujourd’hui, avec les trois vaccins qu’elle exporte, le premier fournisseur des pays en développement : plus de 700 millions de doses promises et 231 millions déjà fournies. Pour autant, la contribution chinoise à l’effort multilatéral engagé par l’OMS avec la facilité Covax est modeste. La Chine vient certes d‘annoncer qu’elle fournira à Covax 10 millions de doses du vaccin Sinopharm qui vient d’être homologué par l’OMS. Mais elle n’apporte aucune contribution financière alors que les engagements occidentaux s’élèvent à 9 milliards de dollars. L’Asie dans son ensemble joue d’ailleurs très peu la carte multilatérale à l’exception du Japon.
Le Ghana est l'un des partenaires-clés des "Nouvelles Routes de la Soie", le projet pharaonique de la Chine. Depuis 2017, ce pays anglophone d'Afrique de l'Ouest tente de s'émanciper de l’aide économique du FMI, alors même que sa dépendance à l'égard de Pékin ne fait que s'aggraver. Le paradoxe n'a pas échappé à l'artiste ghanéen Bright Ackwerh qui croque, dans ses caricatures, un Xi Jinping avide et un Nana Akufo-Addo complaisant.
La Chine fait aujourd'hui partie du paysage africain. Les réactions à son irruption dès les années 1950 rappellent celles qu'avait suscitées la percée du Japon sur le continent noir un siècle auparavant.
Aujourd'hui, la mer occupe enfin une place centrale inédite dans les objectifs de défense de la Chine populaire, qui a fêté ses 70 ans le 1er octobre dernier. Elle est maintenant presque liée à son identité de grande puissance, celle qu'elle projette à l'intérieur du pays et à l'extérieur.
Les grandes expéditions de l'amiral Zheng He nous le font oublier : la Chine s'est lancée tardivement dans la navigation en haute mer. La plus ancienne preuve connue à ce jour d'une présence navale chinoise en Asie du Sud-Est date de la fin du XIIIème siècle, avec l'envoi en 1292 d'une flotte à Java par l'empereur Kubilai Khan. Un corps expéditionnaire de dix mille hommes montés sur un millier de bateaux qui subit un échec devant les troupes javanaises.
La Chine est accusée d'avoir désindustrialisé l'Afrique, où ses exportations ont ruiné des artisans et des petites entreprises. Mais les statistiques montrent que la désindustrialisation du continent a précédé l'irruption des produits chinois.
Comment l'Inde de Modi peut-elle tenir ses promesses de relancer l'industrie et l'investissement ? Quelle stratégie entre l'innovation frugale et la R&D ?
Au début des années 1970, la Chine a construit une train reliant la Tanzanie à la Zambie. Le "Tazara" reste son plus grand projet en Afrique.
Les relations sino-congolaises doivent passer par les gouvernements, selon Cinardo Kivuila, directeur de l’agence de communication Médias Business Congo.
Une exploitation aurifère en lien avec des exploitants chinois fait polémique à Madagascar.
Et si la Francophonie, c’était d’abord de l’économie et une plate-forme d’échange entre l’Asie et l’Afrique ?
Jilles Djon est le créateur de la Chambre de commerce africaine en Chine. Il raconte son expérience du terrain.
L'activiste malgache Mbolatiana Raveloarimisa dénonce les exactions commises par les entreprises étrangères, et notamment chinoises.
Comment comprendre le nouveau "pivot japonais" vers l'Afrique ? D'autant que Tokyo y investit depuis longtemps. Analyse.
Le passage de la Gambie du giron taïwanais au giron chinois prouve que Pékin sait toujours manier la "diplomatie du chéquier".
Si les échanges ont triplé depuis 2006, les pays africains sont aujourd’hui déficitaires dans leur commerce avec la Chine.
La politique africaine de l’Inde a connu un nouvel essor ces dernières années, mais elle reste encore loin des investissements chinois.
A Taïwan, l’Afrique est pensée avant tout comme un sujet qui met au défi la méthodologie de la criminologie comme discipline.
Hors du braconnage et du trafic, le commerce "légal" apparaît tout autant comme l’une des principales causes d’extinction des espèces sauvages.
Face à un commerce illégal grandissant, les institutions internationales se montrent parfois peu désireuses de froisser les sensibilités.
Il y a 110 ans, le 27 mai 1905, l’annonce de la défaite russe devant le Japon a galvanisé les peuples en Asie, au Proche-Orient et en Afrique.
Dans la capitale malienne, les bars chinois sont souvent décriés pour les mauvaises raisons ; ou quand le journalisme s’égare.