Madagascar : une nouvelle exploitation aurifère chinoise dans la tourmente
Produits embarqués par hélicoptère
Les investigations menées ont montré que « les produits ainsi collectés sont alors embarqués périodiquement par hélicoptère pour une destination inconnue ». Pour NewsMada, ce processus « serait pratiquement impossible sans l’appui de hautes autorités ».
« Encore une fois, des opérateurs chinois se retrouvent mêlés à ce scandale, mais aussi une société malgache du nom de Madagascar Mining dirigée par un certain T.B., un originaire de la région qui semble être le grand manitou dans l’affaire », précisent les journalistes sur le site Matin Madagascar.
Les Chinois nous obligent à plier bagage
L’exploitation de l’or était une source de revenu pour de nombreux exploitants, dans un pays où 3,6% de la population est sans emploi [selon les chiffres du Bureau International du Travail, eux-mêmes contestés pour ne pas tenir compte du chômage déguisé, NDLR] et la pauvreté touche plus de 56% des Malgaches.
A l’instar de l’exploitation de Soamahamanina, les autorités sont pointées du doigt, dont l’Office national de l’environnement (ONE), seul organisme à pouvoir octroyer une autorisation d’exploitation en considérant les aspects environnementaux.
Or, barytine, pyrite, quartz et galène
Cependant, le directeur général de la société Kraoma, Arsène Rakotoarison, a expliqué aux journalistes de NewsMada avoir « obtenu 5 périmètres ; mais nous ne nous sommes accordés qu’un seul. Et encore, avec plusieurs autres organisations. (…) Ce n’est que plus tard que nous avons constaté que ces organisations ont signé un autre contrat avec la société Madamining, puis avec des Arabes et des Chinois, à notre grand étonnement ».
Soutenez-nous !
Asialyst est conçu par une équipe composée à 100 % de bénévoles et grâce à un réseau de contributeurs en Asie ou ailleurs, journalistes, experts, universitaires, consultants ou anciens diplomates... Notre seul but : partager la connaissance de l'Asie au plus large public.
Faire un don