Chine - Afrique : aplanir les différences dans le commerce en jouant les "pare-chocs culturels"
Finalement, j’ai décidé de monter ma propre structure de solutions web aux Philippines et avec le soutien de quelques clients ici en Chine qui m’ont fait confiance sur des contrats de développement et maintenance long terme. Aujourd’hui, ma structure aux Philippines qui compte six développeurs est gérée par mon associé philippin pendant que moi je m’occupe du suivi et du développement commercial en Chine.
Nos bureaux à Shanghai sont également à la disposition de pays africains qui ne disposent pas de consulats à Shanghai. Nous offrons donc ainsi des services consulaires (tel que visa, ou autre laissez-passer etc…).
Il est malheureusement difficile de donner un chiffre exact sur le nombre d’Africains francophones résidant en Chine. Ce que l’on sait cependant c’est qu’il en arrive environ 100 par pays chaque année. Certains repartent la même année, d’autres restent pour des cycles plus long avec l’espoir de trouver un emploi en Chine ou en Afrique. Au bout du compte, moins de 4% de ces étudiants trouvent un emploi en Chine pour des raisons diverses et variées…
Ceci dit, nous observons une tendance positive qui est celle des recrutements en Afrique. Un grand nombre d’étudiants issus des universités chinoises arrivent ainsi à trouver un emploi en Afrique auprès d’entreprises chinoises ou d’entreprises exerçants dans une activité en relation avec la Chine.
Au niveau de la Chambre, nous avons mis en place un ensemble de programmes et formations (African Youth Empowerment Program AYEP) dans le but de faciliter l’insertion professionnelle de ces étudiants.
Nous négocions également avec les gouvernements africains afin qu’ils promeuvent la mobilité de l’emploi entre nations africaines.
Quant à la possibilité d’ouvrir une Chambre de commerce africaine en France, pour l’instant le besoin ne s’est pas encore fait ressentir.
En France, il existe déjà plusieurs organisations qui offrent des services similaires et bien entendu le pool de potentiels investisseurs est largement plus vaste en Chine. Cependant nous aidons les entreprises françaises à nouer des partenariats avec des entreprises chinoises sur des projets en Afrique, par conséquent il est plus question d’établir un cabinet de conseil en France plutôt que de monter une Chambre de commerce africaine.
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