Pour entreprendre en Chine, il faut "créer un écosystème sain"
Nous avons accompagné nos clients sur environ 400 projets depuis le lancement de l’activité. Ce sont majoritairement des sociétés internationales (Decathlon, Club Med, Leica, Porsche, Zara, Four Seasons). En général, les projets sont à destination du marché chinois et nous ne sommes pas liés à une industrie en particulier. Nous observons cependant une demande croissante sur l’Asie du Sud-Est.
Notre volonté n’est pas de créer une filiale de sous-traitance, mais d’avoir nos deux équipes travaillant ensemble comme si elles étaient sur le même site. Nous suivons ainsi une tendance startup de « remote working » ou nous utilisons un grand nombre d’outils pour nous assurer que tout fonctionne bien. Point bonus, il y a seulement une heure de décalage horaire (-1 h vers le Vietnam), palliée par une journée de travail commençant traditionnellement à 8 heures du matin à Saigon.
Notre premier objectif avec le Vietnam est de compléter notre équipe en Chine, ce qui ne marque en rien l’arrêt du développement de notre bureau chinois. Nous continuons à recruter fortement à Shanghai et ne comptons pas changer cela. Le deuxième objectif est de développer les ventes directement au Vietnam, pour nos clients chinois souhaitant s’attaquer à ce marché, mais aussi sur de nouveaux comptes.
une WFOE à Saigon, également propriété de la holding. C’est une structure permettant la création de sociétés filiales déténues à 100% par des capitaux étrangers, car les investissements doivent venir d’une société étrangère, tout en permettant des mouvements financiers inter-groupes relativement facilement.
J’aurais tendance à dire que cela n’aurait pas été possible à faire en France, car le marché y était déjà très structuré en 2011. Les acteurs présents l’étaient depuis longtemps, sur un marché moins changeant que la Chine. Les barrières à l’entrée nous semblaient plus importantes en France, particulièrement sur un manque de flexibilité du travail et de l’administration.
Aujourd’hui, une grande partie de notre expertise est liée à la Chine et l’Asie sur l’accompagnement des sièges de sociétés internationales, pour les aider à comprendre les meilleures pratiques en Chine.
Appliquant la méthode Inbox Zero, je commence alors le tri de mes emails. Je supprime ou j’archive ce qui ne requiert pas d’action de ma part et je commence ensuite à répondre aux emails ne demandant pas d’action forte (une confirmation par exemple). Vers 7 h, soit je vais faire du sport si la charge de travail me le permet, soit je vais directement au bureau pour m’attaquer aux emails nécessitant plus de réflexion et déléguer ce qui peut l’être à l’équipe. À l’arrivée des équipes à 9 h, j’ai généralement pris pas mal d’avance et peux être ainsi disponible pour les clients, les collègues et les urgences !
Cette méthode me permet de ne prendre aucun retard, de ne pas rater un seul email et donc de conserver un niveau de productivité élevé. Commençant tôt, je peux aussi quitter le bureau à des heures correctes et profiter de mes soirées pour me détendre.
Pour ce qui est de la gestion du personnel, nous attachons une grande importance au bien-être de l’équipe : de nombreux avantages sont offerts tels que des horaires flexibles, de nombreux événements de team building, des sorties hebdomadaires. Nous avons une équipe soudée, responsable et cela se ressent sur la qualité du travail et une fidélité plus importante que la moyenne de l’industrie.
Soutenez-nous !
Asialyst est conçu par une équipe composée à 100 % de bénévoles et grâce à un réseau de contributeurs en Asie ou ailleurs, journalistes, experts, universitaires, consultants ou anciens diplomates... Notre seul but : partager la connaissance de l'Asie au plus large public.
Faire un don