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Le président chinois élargit à l'industrie du cinéma et à ses grands argentiers le grand "nettoyage" des réseaux d'influence de l'ex-président Jiang Zemin. De Wanda à la Huayi Brothers, tous leurs dirigeants ont partie liée avec "l'ancien régime".
Chasser les "tigres" ne suffit pas. Xi Jinping s'est donné pour tâche d'en finir avec leur réseau. Exemple avec Wang Sanyun, patron du Parti dans le Gansu, mis en examen en 2017 pour corruption et "activités superstitieuses".
Si la première phase de sa "lutte anti-corruption" visait les plus gros "tigres", les lieutenants de Jiang Zemin, Xi Jinping s'attaque maintenant à l'échelon inférieur. Dernier exemple en date : la série d'inculpations dans le Jiangxi, fief de Zeng Qinhong, le bras droit de l'ex-numéro un chinois.
Le Premier ministre "dirige" encore le gouvernement de la Chine, mais a perdu le contrôle des ministères au profit de l'alliance entre Xi Jinping et Wang Qishan.
Wang Qishan vice-président, Liu He maître de l'Économie, Li Keqiang toujours plus affaibli... Ce que nous apprend le nouveau gouvernement de la Chine.
En voie de disparition depuis 2014, les "mishu" ou secrétaires particuliers des plus hauts responsables politiques en Chine, sont menacés par Xi Jinping.
Alors que s'ouvre en Chine la session parlementaire, l'avenir de Li Keqiang est en suspens après la chute de son secrétaire particulier, Yang Jing.
La fin de la limite des deux mandats présidentiels n'augure rien de bon pour l'institutionnalisation du Parti-État en Chine, ni pour sa gouvernance.
Néo-retraité, Wang Qishan laisse en Chine une commission de discipline armée de ses fidèles et toujours plus offensive dans la lutte anti-corruption.
Les nouvelles nominations des gouverneurs provinciaux en Chine n'ont qu'un but : le maintien de l'influence de Xi Jinping après son deuxième mandat.
Un mois après le 19ème Congrès, la lutte contre les anciens alliés de Jiang Zemin continue au plus haut sommet des régions, comme ici dans le Hebei.
Pour bien comprendre la lutte anti-corruption de Xi Jinping, l'éradication de la "maladie du Gansu" est un exemple édifiant.
Est-ce le rocher de Sisyphe pour Xi Jinping ? S'il veut garantir son pouvoir sur la Chine, il doit débarrasser le Parti de l'influence de Jiang Zemin.
Un mois après le dévoilement du nouveau comité permanent, Xi Jinping a tout le loisir de façonner le Parti-Etat à son image.
Le "régime de Xi" marque une rupture avec la période de Deng et Jiang Zemin : le président chinois ne veut plus honorer tous les arrangements de succession.
Avec la fin du 19ème Congrès du Parti, c'est une nouvelle équipe dirigeante qui prend en main les destinées de la Chine. Le tout sous l'égide de Xi Jinping.
Ils sont choisis pour "enregistrer" la nouvelle direction du Parti communiste chinois : qui sont les 2287 délégués du 19ème Congrès, le "Congrès de Xi" ?
A l'ouverture du 19e Congrès ce 18 octobre, l'aventure "impériale" de Xi Jinping est-elle une bonne chose pour le Parti communiste chinois ?
Les descendants des révolutionnaires chinois historiques dominent aujourd'hui le Parti communiste. Xi Jinping est le grand bénéficiaire de cette histoire.
Le journaliste François Bougon s'est mis dans la tête de Xi Jinping, qui sera reconduit sans surprise lors du 19e Congrès du Parti. Depuis Mao. Entretien.
L'objectif est de long terme : Xi Jinping cherche à dominer durablement le Politburo et par suite la vie politique chinoise pour la prochaine décennie.
Loin des clichés, Xi Jinping n'est pas le maître incontesté du Parti. Le 18 octobre au 19ème Congrès, il devra composer avec les amis de l'ancien président.
L’affaire Bo Xilai cache-t-elle un coup d’État manqué ? Ho Pin et Huang Wenguang nous plongent au cœur du pouvoir chinois.