

Votre média sur l'Asie
Pyongyang poursuit, imperturbable, ses essais de missiles. Le 25 mars, la Corée du Nord a ainsi affirmé avoir réussi le tir du plus puissant missile balistique intercontinental du pays, le Hwasong-17. Ce "missile monstre", capable de porter plusieurs ogives qui suivent une trajectoire indépendante lors de leur rentrée dans l’atmosphère, avait été exhibé pour la première fois en octobre 2020, lors d’un défilé militaire à Pyongyang. Mais ce mercredi 30 mars, le ministère sud-coréen de la Défense a indiqué que Séoul et Washington avaient pu établir que le missile tiré était en réalité un Hwasong-15, déjà testé en 2017. Ces deux types d’ICBM sont potentiellement capables d’atteindre le continent américain. Tout cela procède d’une tendance alarmante de nature à replonger une fois encore la péninsule coréenne dans les affres redoutés de la tension et des hostilités, souligne le chercheur Olivier Guillard, qui a choisi ici pour sa tribune la forme d'une "lettre ouverte à Kim Jong-un".
Déjà dix ans qu'il tient les rênes du pays. Après des rendez-vous ratés avec Donald Trump, que fera Kim Jong-un à l'approche des Jeux olympiques d'hiver à Pékin en février puis de la présidentielle sud-coréenne le 9 mars prochain ? Adoptera-t-il une attitude belliqueuse ou conciliante avec l'administration Biden ? Une décennie de règne du jeune dictateur n'a pas éclairci tous les mystères qui entourent sa personnalité.
La Chine a investi d’énormes sommes d’argent ces dernières années pour la modernisation de ses forces armées. L’ambition de Pékin : conquérir la domination militaire mondiale. L’armée chinoise a, de ce fait, réalisé d’impressionnants progrès. Mais sans doute pas au point de rivaliser encore avec la puissance militaire des États-Unis. Ni aujourd'hui ni peut-être avant très longtemps.
L’Iran a élu un nouveau président : au centriste et modéré Hassan Rohani va succéder le conservateur Ebrahim Raïssi. L’inquiétude transparait dans l’analyse des médias français et occidentaux à ce sujet. Mais qu’est-ce que cela signifie vraiment en politique étrangère, notamment vu d’Asie ?L’Iran a élu un nouveau président : au centriste et modéré Hassan Rohani va succéder le conservateur Ebrahim Raïssi. L’inquiétude transparait dans l’analyse des médias français et occidentaux à ce sujet. Mais qu’est-ce que cela signifie vraiment en politique étrangère, notamment vu d’Asie ?
La Chine creuse-t-elle discrètement de nouveaux silos pour y enfouir ses missiles nucléaires, dont certains à longue portée, capables d’atteindre tout lieu sur le sol des États-Unis ? Ce serait au risque de déclencher une nouvelle course aux armes nucléaires avec les Etats-Unis. Un phénomène qui rendrait urgent la relance encore incertaine d’un dialogue sino-américain.
Une décennie après l'accident nucléaire de Fukushima le 11 mars 2011, plusieurs bandes dessinées permettent d'aborder sous des angles variés l'une des pires catastrophes industrielles de l'histoire. Elles en décrivent son déroulement, la phase du démantèlement de la centrale et son impact sur une jeune Japonaise expatriée. Deux autres BD, dans la sélection ce mois-ci de "l'Asie dessinée", abordent la découverte croisée de leurs cultures par un Français et une Indonésienne, et le retour à la vie d'une Française victime du terrorisme grâce à sa rencontre avec le bouddhisme.
Il y a dix ans, le 11 mars 2011, se produisaient le séisme, le tsunami et la catastrophe nucléaire de Fukushima. Si les jauges de mesure de la radioactivité indiquent, selon le gouvernement, une amélioration de la situation, celle-ci continue de poser de nombreux défis. En Chine aussi, l'environnement en est un, désormais pris en compte par le gouvernement. L'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE) en a débattu lors d'une conférence à distance le 8 février, dans le cadres de ses "Rencontres du lundi", avec Anne Bayard-Sakai, Guibourg Delamotte et Jean-François Huchet.
Avec la Chine en toile de fond et sa puissance militaire montante au cœur de leurs préoccupations majeures, le président américain Joe Biden et son administration organisent la riposte en menant des discussions approfondies avec les principaux chefs de la diplomatie européenne. Ils préparent aussi un sommet prochain du "Quad", ce forum stratégique qui rassemble les États-Unis, le Japon, l'Australie et l'Inde et dont Washington souhaiterait en faire "un nouvel Otan" en Asie.
À ne pas manquer ! l'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE) vous propose une conférence à distance via Zoom le lundi 8 février sur "les conséquences de l'élection de Joe Biden pour l'Asie" de 18h à 19h15. Participation gratuite.
Après une année 2018 marquée par de nombreuses tentatives de négociations sur le nucléaire nord-coréen, les discussions devraient être mises sur pause en 2020.
Entre menaces, tests de missiles et déplacement de porte-avions, comment faire la part des choses entre l'angoisse d'un conflit et les risques réels ?
Rideau baissé deux heures avant la fin. Aucun accord lord du deuxième sommet entre Donald Trump et Kim Jong-un à Hanoï le 28 février. Mais les États-Unis et la Corée du Nord ont désormais un canal direct de négociations. Un retour de la diplomatie "traditionnelle" ?
Encore l'Asie du Sud-Est. Après un premier sommet très télégénique à Singapour le 12 juin 2018, Donald Trump et Kim Jong-un se retrouveront à Hanoï, du 27 au 28 février. Qu'attendre de cet acte 2 ? Les Américains pourront-ils maintenir leurs exigences ? Le Vietnam peut-il inspirer le dirigeant nord-coréen ?
Vladimir Poutine a proposé un sommet à Kim Jong-un. La Russie se rêve en "entremetteur" comme dans le dossier iranien.
Si la Chine est avec la Russie l'un des grands gagnants de la décision de Trump sur l'Iran, l'Inde et la Corée du Sud sont dans une position délicate.
Grâce à leur président, les Sud-Coréens ont le sentiment de reprendre enfin leur place dans les négociations avec la Corée du Nord, dont ils ont été longtemps exclus.
La catastrophe de l'est du Japon ne se réduit pas à l'accident nucléaire de Fukushima. Le pays a-t-il vient tiré les leçons ? Est-il mieux préparé ?
Si Kim Jong-un a proposé d'envoyer des athlètes de Corée du Nord aux JO de Pyongcheang, c'est sans doute pour mieux brouiller l'alliance Séoul-Washington.
Seuls un embargo chinois sur le pétrole et une Corée du Sud nucléarisée peuvent faire bouger Pyongyang, selon Cheong Seong-chang, conseiller de Moon Jae-in.
Toujours plus confiant, le sourire affiché par Kim Jong-un se consolide alors que rien ne semble arrêter ses ambitions nucléaires.
Ce mardi 29 août, le Japon a été réveillé par un missile balistique nord-coréen qui a survolé l'île d'Hokkaido. C'est la cinquième fois depuis 1998.
Si le risque d'une nouvelle montée des tensions existe toujours, certains experts voient dans les exercices militaires américains des signes d'apaisement.
Le monde s'était habitué aux menaces nord-coréennes de feu nucléaire. Il croyait pouvoir se reposer sur la rationalité américaine. Avec Trump, c'est fini.
Si rien ne change avec Pyongyang, de nouvelles tensions sont à prévoir lors des prochains exercices militaires américains près de la péninsule coréenne.
La Chine s'interpose dans la guerre psychologique entre Washington et Pyongyang. Elle protègerait la Corée du Nord en cas d'attaque américaine.
Sans peur du "feu et de la colère" promis par Trump, la Corée du Nord annonce un plan d'attaque aux missiles balistiques contre la base américaine de Guam.
"Le feu et la colère." Trump a choisi la menace contre Pyongyang pour pousser Pékin à réagir, alors que la Corée du Nord a menacé de bombarder Guam.
Pyongyang se montre à nouveau prêt à négocier mais à condition que les États-Unis et la Corée du Sud stoppent leurs exercices militaires conjoints.
Quelles peuvent être les suites du nouveau tir de missile de la Corée du Nord ce dimanche 14 mai ? Une réaction imprévisible de Trump ?
La Corée du Nord n'a finalement pas effectué d'essai nucléaire le 15 avril. Comment comprendre la stratégie de Kim Jong-un ? Que va faire Trump ?