

Votre média sur l'Asie
La Chine est l'Union européenne ont conclu un accord majeur sur la protection des investissements qui était négocié depuis sept ans. Cela ne fait pas vraiment les affaires de Joe Biden. Le président élu américain a appelé l'UE à la concertation pour faire face ensemble aux visées chinoises.
Bruxelles a donné son "accord de principe". Fruit de négociations acharnées depuis sept ans et symbole de la volonté commune de parier sur l'avenir en dépit des frictions diplomatiques récurrentes, c'est un accord majeur sur les investissements que La Chine et l'Union européenne s'apprêtent à conclure dans les prochains jours.
Quelles leçons tirer du dernier sommet virtuel entre Xi Jinping et les principaux dirigeants de l'Union européenne ? D'aucuns à Bruxelles y voyait la dernière chance de parvenir à un accord sur l'accès au marché chinois des entreprises européennes, les transferts de technologies contraints et les subventions gouvernementales chinoises à ses entreprises d'État qui faussent la concurrence.
Les délocalisations des entreprises américaines et japonaises s'expliquent en deux mouvements. Le premier naît de la hausse de droits de douane des États-Unis sur un certains nombre de produits "made in China". Le second a été déclenché par les annonces de l'administration Trump appelant à découpler les économies chinoises et américaines. Il a été renforcé par la pandémie qui a révélé la forte dépendance de nombreuses filières aux fournitures chinoises. L'objectif de ces délocalisations est très rarement une relocalisation aux États-Unis ou au Japon de productions réalisées en Chine, mais la réorganisation des chaînes globales de production en Asie du Sud-Est, notamment en Indonésie.
Suivant la baisse spectaculaire des investissements de la Chine à l'étranger, les projets labellisés "Routes de la Soie" voient leur financement en chute libre depuis le début de la crise du coronavirus. Tendance lourde ou parenthèse ?
Jusque-là plutôt timorée face à la Chine, l’Union européenne a adopté cette semaine un ton de plus grande fermeté qui illustre une volonté de s’affirmer et de prendre désormais toute sa place sa place dans le jeu triangulaire entre la Chine, les États-Unis et l'Europe.
Fin 2019, Xi Jinping et Vladimir Poutine inauguraient ensemble le gazoduc sino-russe "Force de Sibérie". Cet acte symbolique de la coopération gazière entre Pékin et Moscou a nourri les discours les plus alarmistes sur la voracité présupposée de la Chine pour les hydrocarbures en Arctique. Le projet titanesque de gaz naturel liquéfié Yamal LNG en Sibérie suscite les mêmes craintes. La part des investissements chinois n’a cessé d’y augmenter, jusqu'à atteindre 29 %. La Chine viserait-elle à s’approprier les ressources énergétiques du Grand Nord ?
La Chine fait aujourd'hui partie du paysage africain. Les réactions à son irruption dès les années 1950 rappellent celles qu'avait suscitées la percée du Japon sur le continent noir un siècle auparavant.
Son nom ne vous dit rien, et pourtant, une voiture sur quatre au monde est équipée d'un pare-brise fabriqué par cette marque : Fuyao. Son nom et celui de son patron et fondateur, Cao Dewang, sont les deux protagonistes des grands gagnants des Oscars 2020 dans la catégorie du meilleur documentaire, avec le film "American Factory", co-produit par les Obama.
L'épidémie de coronavirus est plus grave que celle du SRAS en 2003. S'il est trop tôt pour évaluer ses conséquences sur l'économie chinoise, on prend moins de risque en prévoyant que son impact sur l'économie mondiale sera plus élevé que celui du SRAS.
Washington et Pékin ont signé une trêve sur le front commercial. Que contient "l'accord de phase 1" ? Aura-t-il une suite ? Retour sur l'évolution du commerce et des investissements entre les deux pays au cours des dix-huit mois d'hostilités.
Après une nouvelle tweeto-diplomatie contradictoire, Donald Trump et son administration ont accordé une trêve aux Chinois dans la guerre commerciale. Un geste après la visite vendredi 11 octobre à Washington de Liu He, le vice-premier ministre et principal négociateur de Xi Jinping. Mais l'accord intervenu n'est que partiel et il ne signifie pas une accalmie sur le front de la guerre technologique, bien au contraire. D'autant que les Américains veulent maintenant ouvrir un nouveau front financier avec la Chine.
Ces quarante dernières années, l'émergence économique de la Chine a fait craindre un véritable raz-de-marée. Ses produits "envahissent les marchés", ses entreprises "rachètent le monde" et l'empire du milieu devient le "banquier du monde". Sur ces trois fronts, la vague chinoise est en plein reflux.
Souvent nommée "troisième démocratie du monde" ou "pays le plus démocratique d'Asie du Sud-Est", l'Indonésie a pour beaucoup "choisi la démocratie", surtout après la réélection récente de Jokowi. Mais son fonctionnement est-il vraiment démocratique ?
Réélu pour un second mandat à la tête de l'Indonésie, Joko Widodo, dit "Jokowi" va poursuivre son programme très apprécié de développement des infrastructures. Mais le président indonésien est attendu au tournant par la société civile sur l'huile de palme toxique, la mémoire du massacre des anti-communistes en 1965. Quid de la construction démocratique en Indonésie ?
Grâce à une croissance éclair, Luckin Coffee, rival de Starbucks en Chine, est parvenue à lever 561 millions de dollars lors de son entrée au Nasdaq en mars 2019. Mais derrière ce succès se cache un art de la sorcellerie consistant à brûler massivement de la trésorerie pour dynamiser la base utilisateurs. Un pari risqué, encouragé par une économie numérique chinoise dopée par les investissements.
De multiples polémiques affectent les principales statistiques économiques de l'Inde. Leur publication est devenue très politique. De quoi compliquer sérieusement les analyses objectives des performances du gouvernement de Narendra Modi. Un débat gênant à l'approche des élections dans le pays.
En co-entreprise ou en simple partenariat, l'aventure commerciale avec les Chinois est devenue une obligation dans certains secteurs. Mais les problèmes de communication interculturelle demeurent. Entretien avec Hugo Winckler, avocat au barreau de Paris et spécialiste en droit des affaires franco-chinoises.
Comment relever le défi de la concurrence chinoise en ASEAN ? Entretien avec Stefano Poli, président de la chambre européenne de commerce à Singapour.
La guerre commerciale prophétisée pour 2017 entre la Chine et les Etats-Unis n'a pas eu lieu. Mais les nuages s'accumulent.
L'arrivée "massive" des capitaux chinois en France n'est pas aussi simple qu'il n'y parait. Entretien avec Hugo Winckler, avocat au barreau de Paris.
Récente, la loi sur les faillites en Chine est plus sévère qu'en France pour le débiteur. Quelles modalités et quels risques pour les entreprises ?
Depuis leur indépendance, deux siècles de commerce extérieur des États-Unis montrent qu'ils ont eu les mêmes réactions face à l'émergence de rivaux en Asie.
Moon Jae-in engage la restructuration des chaebols, ces conglomérats familiaux qui dominent l'économie sud-coréenne, dans une conjoncture morose.
Du Brésil à l'Afrique, les exportations des pays émergents profitent de la relance de la demande chinoise. Mais l'endettement de la Chine inquiète.
La Chine est désormais le 2ème investisseur mondial derrière l'Amérique. Comment expliquer cette course aux actifs étrangers ? Une fuite des capitaux ?
Avec le cabinet The Method Consulting, Florian Gaudel a choisi d'accompagner des projets non seulement en Chine mais dans l'ASEAN. Récit de parcours.
Ce sont moins les acquisitions que le manque réciprocité qui pose problème dans les relations commerciales entre la Chie et les États-Unis.
La Chine va créer le plus grand fonds d'investissement public au monde pour soutenir son écosystème des start-ups. Mais les freins à l'innovation demeurent.
Que change le Brexit entre la Chine et l'Europe ? Ecoutez la conférence organisée par Asialyst et le CERI avec Asia Centre le 9 novembre à Paris.