

Votre média sur l'Asie
Le combat des démocraties contre les régimes autoritaires enflamme l’opinion publique occidentale. En Asie, ce combat mobilise très peu. La guerre en Ukraine y paraît lointaine et ne suscite aucun consensus diplomatique. Les réactions des gouvernements sont pour la plupart prudentes. Elles sont déterminées à la fois par l’historique des liens avec la Russie, l’obsession de la relation avec la Chine et parfois un opportunisme économique visant à prendre les places laissées par les entreprises occidentales ou par le recul des échanges commerciaux Europe-Russie.
Quelle qu'en soit l'issue, l’invasion russe de l’Ukraine a rendu plus probable n’importe quel autre mouvement militaire dans le monde et particulièrement en Asie. Un tabou est tombé : la paix n’est plus sacrée et l’usage de la force trouve en elle-même sa justification. Le fait que la Chine ait voté un budget militaire dont la croissance sur un an sera supérieure à celle de son PIB semble suggérer que Pékin se prépare.
Aux premiers jours de l'offensive russe en Ukraine, que va faire la Chine, principal partenaire de Vladimir Poutine ? L’alliance russo-chinoise va-t-elle offrir à Moscou un rempart contre les sanctions économiques occidentales ? Pékin donne des gages dans ses prises de position - elle "comprend" les préoccupations russes - et ses actes - elle vient d’augmenter ses importations de céréales de Russie. Malgré ces gestes de bonne volonté, la guerre aura un prix pour l’économie chinoise, très sensible aux prix mondiaux de l’énergie. Le "rempart" chinois ne peut être que limité, surtout si les Occidentaux restent unis, et il ne sera de toute façon pas inconditionnel.
À ne pas manquer ! Asialyst et l'Inalco coorganisent le mercredi 16 février à 18h30 une conférence pour mieux comprendre la situation de la Birmanie un an après le coup d’État militaire du 1er février 2021. Le débat sera aussi diffusé en direct sur YouTube Live. Inscription gratuite mais obligatoire.
Le 1er février 2021, le putsch des militaires renversait le gouvernement civil d'Aung San Suu Kyi trois mois après un nouveau raz-de-marée électoral. Un an plus tard, le pays s'enfonce dans la violence doublée d'un naufrage économique sans fin. Les géants pétroliers Total et Chevron, actionnaires majoritaires et opérateur du principal champ gazier birman de Yadana, ont méticuleusement coordonné l'annonce simultanée de leur départ irrévocable le 21 janvier. Le signal d'un sauve-qui-peut général, tant parmi les rares expatriés occidentaux encore présents, qu'au sein des milieux économiques birmans.
Vendredi 21 janvier, les géants pétroliers Total, devenu TotalEnergies en 2021, et Chevron ont annoncé simultanément leur décision irrévocable de quitter la Birmanie. Ils abandonnent "sans contrepartie financière", selon les termes de leurs communiqués, le champ gazier offshore de Yadana ainsi que le gazoduc de 370 km exportant sa production en Thaïlande, déjà amortis. Sans qu'on connaisse encore les raisons de ce revirement, Jusqu'au 21 janvier, le bilan des sanctions imposées par les occidentaux à la junte birmane était quasiment nul. Le départ de Total et Chevron ouvre la porte à des sanctions contre leur ex-partenaire, la MOGE (Myanma Oil & Gas Enterprise), la perfusion financière des putschistes.
Plusieurs grandes villes chinoises souffrent depuis des semaines d’une grave pénurie en électricité. Si bien qu'une menace préoccupante plane sur la croissance économique du pays déjà mise à mal ces derniers mois.
Malgré ses démentis, le géant pétrolier français continue de financer la junte en Birmanie revenue au pouvoir par le putsch du 1er février. Ce financement se perpétue via un montage complexe autour du gisement de gaz de Yadana. L'Union européenne a imposé des sanctions aux militaires qui ne cessent de réprimer brutalement l'opposition et les manifestants anti-coup d'État. Mais ces sanctions ne concernent pas le gaz. Pourtant, il est urgent de priver l'armée birmane de ses revenus parmi les plus conséquents, rappelle Frédéric Debomy dans cette tribune.
Partout où Pékin participe à façonner l'avenir autour de l'océan Arctique, de l'Amérique à l'Europe en passant par l'Asie, cela se passe dans des territoires où sont installés de longue date des peuples autochtones. La Chine, très active dans la région, assure avoir conscience de ces particularismes : le développement du Grand Nord, qu'elle appelle de ses vœux, doit tenir compte des modes de vie qui se rattachent à leur présence.
Le mercredi 27 janvier à 18h30, Asialyst et l'Institut national des langues et civilisation orientales (Inalco) ont coorganisé un débat en visioconférence sur les enjeux et les ressorts de la question climatique en Chine. Retrouvez ici en vidéo l'intégralité de cet événement.
A ne pas manquer ! Le jeudi 12 mars à 18h30, Asialyst coorganise avec l'Institut des langues et civilisations orientales une conférence gratuite sur la Chine, ses politiques, ses innovations et le changement climatique. Inscription obligatoire.
Shanghai accueille ce 10 mai le forum Arctic Circle 2019, rendez-vous de deux jours juste après la rencontre ministérielle bisannuelle du Conseil de l'Arctique. La stratégie de la Chine au pôle Nord s'y est trouvée au centre des critiques américaines.
Chine et Russie ont presque tout été l'un pour l'autre. Sauf amis authentiques. Que penser aujourd'hui de "l'alliance qui fait peur à l'Occident" entre Xi Jinping et Vladimir Poutine ? Retrouvez ici tous nos articles sur la relation sino-russe.
Le 5 mars prochain débute à Pékin le grand théâtre annuel de la vie politique en Chine : la double session parlementaire. La chasse aux "tigres" est toujours ouverte : Xi Jinping n'a pas peur de remuer de vieux dossiers pour mieux "nettoyer" le Parti des factions rivales.
Dans le Shaanxi au nord-est de la Chine, la "lutte anti-corruption" implique des personnages-clés du régime actuel, liés à Xi lui-même. La gigantesque purge lancée contre les réseaux de Jiang Zemin se retournera-t-elle contre son initiateur ?
C'était l'un des acteurs les plus importants de la vie politique en Chine dans les années 1990 et 2000. La "faction du pétrole" subit toujours les foudres de Xi Jinping, qui la considère comme un résidu de "l'Ancien Régime" à éradiquer pour assurer son pouvoir absolu.
Depuis mars dernier, Xi Jinping s'est donné un "mandat à vie" à la tête de la Chine. Malgré tout, il devra préparer la relève. Pour savoir comment, il faut partir dans les provinces chinoises où progresse la septième génération de dirigeants.
C'est une secousse dangereuse pour les "Nouvelles Routes de la Soie". Nur Bekri, directeur du bureau national de l'Énergie, a été mis en examen le 21 septembre dernier pour violations disciplinaires graves. Ce secteur stratégique ne connaît pas de répit depuis l'arrivée au pouvoir de Xi Jinping.
Vainqueur politique de l'accord sur la mer Caspienne, la Russie assoit son influence dans la région. La Chine pourrait profiter indirectement de ce partage des richesses en hydrocarbures.
En Chine, le gouvernement chinois ambitionne de faire un saut technologique et de bannir les véhicules à essence d’ici à 2030.
La Chine a-t-elle atteint son pic de consommation du charbon ? Comment Pékin mène-t-il sa cure de désintoxication du mix énergétique chinois ?
Le "réseau intelligent" est un pilier de la politique énergétique de la Chine qui s’appuie sur son marché immense pour attirer les technologies étrangères.
La revue de presse Matières Premières en Asie dans les médias asiatiques et internationaux du 5 février 2016
La revue de presse Matières Premières en Asie dans les médias asiatiques et internationaux du 2 février 2016
Avec l'IHEST et Mines ParisTech, nous lançons une série de conférences sur l'Asie à Paris. Au programme du 3 février : l'après-COP21.
La revue de presse matières premières en Asie dans les médias asiatiques et internationaux du 22 janvier 2016
La revue de presse matières premières en Asie dans les médias asiatiques et internationaux du 15 janvier 2016
La revue de presse en Asie dans les médias asiatiques et internationaux du 07 janvier 2016
Jakarta redevient membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, sept ans après un départ volontaire.
La revue de presse en Asie dans les médias asiatiques et internationaux du 23 décembre