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Que pensent les Chinois du continent de la crise politique à Hong Kong ? La réponse la plus commune qui parvient hors de Chine va de la critique féroce contre les manifestants pro-démocratie à l'indifférence. Les prises de position publique en faveur de la mobilisation actuelle sont rares, prudence oblige dans le pays de Xi Jinping. Durant le siège de l'université polytechnique par les forces de l'ordre, le site d'information China Digital Times a publié des messages de soutien à la population hongkongaise venant de Chine populaire.
La police de Hong Kong a annoncé ce samedi avoir arrêté trois parlementaires pro-démocratie et a demandé à quatre autres de se présenter au commissariat pour être placés en état d'arrestation. Tous sont accusés de violences lors d'échauffourées au Conseil législatif en mai dernier, au moment où la dirigeante tentait de faire adopter en urgence une loi autorisant les extraditions vers la Chine populaire. Depuis, la cheffe de l'exécutif hongkongais a retiré son texte, mais les manifestations ont continué. La confrontation avec la police s'est installée dans une violence systématique. David Bartel s'est entretenu avec un "frontliner", parmi ceux qui montent en première ligne au contact direct des forces de l'ordre.
Le 21 juillet dernier, l'intervention soudaine des triades contre les manifestants pro-démocratie à Hong Kong a fortement choqué. En toile de fonds, cela renvoie à l'usage global des voyous par les autorités chinoises dans l'exercice de leur contrôle social, explique Lynette H. Ong, politologue à l'université de Toronto.
Quel espoir pour les démocrates à Hong Kong ? Sorti de prison le 17 juin, Joshua Wong, l'un des jeunes ledares du "Mouvement des parapluies" en 2014, est reparti au combat. Après des manifestations massives les 9 et 16 juin derniers, le projet de loi sur les extraditions a été suspendu jusqu'à nouvel ordre. Pour Joshua Wong, Pékin reviendra à la charge jusqu'à ce qu'il "contrôle Hong Kong".
L'une des libertés majeures battues en brèche à Hong Kong est la liberté de la presse. Le Parti communiste chinois déploie méthodiquement son "pouvoir de nuisance" à coup de "lignes rouges" imposées au nom de la "sécurité nationale", d'intimidations physiques ou de disparitions, de retrait des revenus publicitaires ou de "démissions volontaires" d'éditorialistes trop indépendants.
Alors que les manifestations continuent à Hong Kong pour un retrait total du projet de loi sur l'extradition vers la Chine, l'emprise de Pékin ne cesse d'entraver le système électoral de l'ancienne colonie britannique.
Comment cerner l'Indonésie ? De Soekarno, père de l'indépendance en 1945, à Jokowi, en la dictature de Soeharto, le pays est toujours en pleine "construction démocratique". Retrouvez ici tous nos articles sur la vie politique, sociale et économique de l'Indonésie, hier et aujourd'hui.
Arnaud Dubus, correspondant à Bangkok pendant trente ans et écrivain érudit, nous a quittés le 29 avril dernier. Voici quelques mots de ceux qui l'ont connu, accompagné dans ses reportages ou ses enquêtes, de ceux qui ont partagé avec lui des moments inattendus et drôles, de ceux qu'il a simplement inspirés.
Alors que les leaders du mouvement Occupy Central viennent d'être condamnés à de la prison, la situation de la société civile à Hong Kong ressemble de plus en plus à celle du continent chinois. C'est ce que dénonce Chan Kin-man, l'un des condamnés, dans un essai, dont Asialyst publie la traduction française.
En Indonésie, 193 millions d'électeurs choisissent leur président ce mercredi. Mais le "match" entre le sortant Jokowi et son rival Prabowo, "remake" de 2014, ne satisfait pas tout le monde. Un mouvement abstentionniste, le Golput, prend de l'ampleur sur les réseaux sociaux.
Le 17 avril prochain en Indonésie, 193 millions d'électeurs éliront leur président. Cette élection opposera de nouveau le président actuel, Joko Widodo à Prabowo Subianto. Le scrutin propose un choix de société entre deux candidats qui s'opposent à plus d'un titre.
Le jeu politique est-il à nouveau bloqué en Thaïlande ? Un "front démocratique", alliance de 6 partis autour du Pheu Thai de Thaksin Shinawatra, revendique la victoire en sièges, alors que le parti des militaires attend son heure. Sans oublier la position du roi, qui sera couronné début mai.
De Thaksin en Thaïlande à Duterte aux Philippines, l'Asie connaît une vague de populisme qui s'amplifie. Qu'est-ce qui différencie le populisme en Asie ? Quels sont les thèmes mobilisateurs ? Pour mieux comprendre, Asialyst vous propose une série d'entretiens multimédia.
Le gouvernement de Pékin détourne l'État de droit à Hong Kong pour imposer son autoritarisme. C'est ce que dénonce point par point Benny Tai dans un essai, dont Asialyst publie un premier extrait.
L'influence de la Chine populaire dans les affaires internes de Hong Kong ne cesse de croître. Comment se propage-t-elle dans les divers domaines de la vie civile et politique ? En quoi ce "sharp power" ou "pouvoir de nuisance" est-il différent du "soft power" ?
Suite de notre série sur les populismes en Asie : aujourd'hui, Thaksin Shinawatra. Treize ans après avoir été chassé du pouvoir, il continue à polariser la vie politique en Thaïlande. En quoi l'ancien Premier ministre a-t-il tout d'un leader populiste ? Entretien avec Eugénie Mérieau, Enseignante à Sciences Po.
Suite de notre série sur les populismes en Asie : aujourd'hui, Mahinda Rajapksa. Il a failli revenir au pouvoir au Sri Lanka. En quoi l'ancien président a-t-il tout d'un leader populiste ? Entretien avec Nira Wickramasinghe, professeur à l'Université de Leiden.
"1987, When the day comes" reconstitue cette année charnière où la Corée du Sud s'est démocratisée. Entretien avec le réalisateur Jang Joon-hwan.
Jugé pour son rôle dans le "Mouvement des parapluies" à Hong Kong fin 2014, Benny Tai Yiu-ting dénonce la répression des libertés politiques et des droits de l'opposition à Hong Kong. Sans pour autant désarmer.
Bloquez la date ! Le 28 novembre, Asialyst participe à une soirée exceptionnelle sur les Thaïlandais réfugiés politiques à Paris, à 19h au Lieu-Dit. Eugénie Mérieau présentera son ouvrage "Les Thaïlandais", en présence de réfugiés politiques et avec une double expo photo : "Samsara" d'Aline Deschamps et "Exils" de Camille Gazeau.
Avec son "mandat à vie", Xi détruit ce que Deng avait mis en place pour assurer la survie du Parti communiste en Chine : la capacité d'adaptation dynamique.
Trente après la fin de la dictature aux Philippines, le travail de mémoire reste difficile avec un clan Marcos toujours vivace. Témoignages.