

Votre média sur l'Asie
Le mot est faible. La Chine ne se sent pas à l'aise avec le "Quoi qu'il en coûte" en Occident pour juguler la crise économique issue de la pandémie. Échaudée par une dette locale titanesque générée par des crédits souvent transformés en créances douteuses, elle n'a pas voulu s'endetter encore. En outre, la crise donne une ampleur nouvelle à Pékin à des envies de rompre définitivement avec le dollar. Un accélérateur du découplage avec les États-Unis ? Pas si simple.
Retour au monde d'avant après la vaccination ? Pas vraiment, si l'on suit la démonstration solidement argumentée d'Hubert Testard dans son livre paru le 18 mars dernier aux éditions de l'Aube. La crise sanitaire a provoqué une série de chocs à plusieurs niveaux, numérique, commercial, financier, social ou climatique. Il nous faudra vivre avec pendant au moins une décennie. Des tendances préexistantes ont été accélérées, mais pas seulement. La mondialisation est en train de se transformer. Le basculement du monde la fait pencher davantage encore vers l'Asie, plus efficace pour sortir de la pandémie. Pragmatique, l'ouvrage appelle à ne pas tomber dans la confrontation systématique entre l'Occident et la Chine. Pour le bien du climat et de la solidarité mondiale en matière de santé. Entretien.
Événements climatiques à répétition, Covid-19, crise économique et budgétaire, impasse et entêtement politiques, régression sociétale, troisième consultation référendaire possible : la Nouvelle-Calédonie deviendrait-elle l'incarnation des "tristes tropiques" ? C'est la question que pose Sandrine Teyssoneyre dans cette tribune.
Une piste sérieuse est en train d'émerger sur l'origine du Covid-19. Le coronavirus pourrait bien provenir de chauve-souris ayant contaminé des ouvriers dans une mine du Yunnan au sud-ouest de la Chine en 2012. Des échantillons du virus auraient été prélevés par l'Institut de virologie de Wuhan, relançant l'hypothèse de la fuite accidentelle à l'origine de la pandémie. Dans le même temps, les appels se font de plus en plus pressants à travers le monde en direction de la Chine, sommée de toutes parts de faire enfin la lumière sur une pandémie qui a tué plus de 2,6 millions de personnes jusqu'à présent.
Bloquez la date ! Le lundi 12 avril 2021 à 18h30, Asialyst et l’Inalco vous proposent un débat en visioconférence sur "L'Inde de Modi, deux ans après sa réélection triomphale". L'occasion de faire le point sur un pays en pleine dérive "illibérale" et confronté à un net ralentissement de son économie.
Les vaccins chinois contre le Covid-19 commencent à être diffusés en Europe. La Hongrie a approuvé le Sinopharm 1 fin janvier, et prévoit de vacciner le quart de sa population. Un nouveau défi de Victor Orban aux institutions européennes, qui se déclarent prêtes à examiner les mérites des vaccins chinois et russes. Bruxelles vient de commencer à le faire pour le Sputnik 5. Quels sont les entreprises derrière les vaccins chinois ? Quelles sont leurs caractéristiques et leur efficacité ? La France peut-elle exclure de les utiliser si elle n'a pas suffisamment de vaccins occidentaux ?
Deux semaines après la fin de la mission de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à Wuhan visant à rechercher l'origine de la pandémie de Covid-19, la pression monte sur la Chine. Pékin est sommé d'en dire davantage et de partager ses informations avec le monde. En parallèle, les langues commencent à se délier et parlent désormais de la possibilité d'une contamination beaucoup plus large que ce qui était dit jusqu'à présent dans la métropole chinoise dès décembre 2019.
Le lundi 15 février à 18h30, Asialyst et l'Institut national des langues et civilisation orientales (Inalco) ont coorganisé un débat en visioconférence sur pour mieux saisir les logiques du racisme anti-asiatique en France, depuis les manifestations de 2010 jusqu'à la crise du Covid-19. Retrouvez ici en vidéo l'intégralité de cet événement.
C'est la deuxième Fête du Printemps en temps de Covid-19. À écouter les maîtres fengshui, l'année du buffle de métal promet l'espoir d'une sortie de crise : du mouvement - comprenez : moins de confinement -, de l'énergie et du travail retrouvé. L'an dernier, le premier jour de l'année du Rat tombait le 25 janvier, soit 48 heures après le confinement de Wuhan. La Chine, l'Asie et bientôt le monde entier entraient dans une période inédite où les États allaient décider, à des degrés divers, de sacrifier l'économie au profit de la lutte contre la pandémie. Nul ne pouvait imaginer que douze mois plus tard, nous ne serions toujours pas sortis de la crise sanitaire. C'est dans cette période critique sans précédent qu'Asialyst a besoin de vous.
L'Asie est loin d'être en avance dans la vaccination contre le coronavirus. Ce n'est pas faute de vaccins, car plusieurs pays asiatiques ont les leur et la plupart ont passé des commandes importantes aux principaux fournisseurs mondiaux. Mais l'Asie se divise entre ceux qui sont pressés comme l'Inde et l'Indonésie, très touchées par la pandémie, ainsi que la Chine qui veut rester exemplaire, et ceux qui ont à peu près jugulé la pandémie, l'Asie de l'Est et quelques pays d'Asie du Sud-Est. En parallèle, l'Inde et la Chine entrent en compétition dans une diplomatie du vaccin qui va prendre de l'ampleur.
Bloquez la date ! Le lundi 15 février à 18h30, Asialyst et l'Institut national des langues et civilisation orientales (Inalco) vous proposent un débat en visioconférence sur pour mieux saisir les logiques du racisme anti-asiatique en France, depuis les manifestations de 2010 jusqu'à la crise du Covid-19.
Quel bilan tirer pour la Chine des douze mois tumultueux de 2020 ? Pour Pékin, il n'est pas nécessairement positif. Ceux qui, à la fin de l'année, ou encore au tout début de 2021, s'empressaient de dire que la Chine s'en était bien sortie - ou du moins mieux que les autres -, que Xi Jinping avait réussi à renforcer sa position au sein du Parti, ou même que les Chinois avait "gagné" le jeu de go contre les Américains, sont, pour reprendre les mots de Jiang Zemin, "sometimes naive".
L'état financier de la majorité des pays d'Asie du Sud fait craindre un étouffement par la dette. Or cet endettement public est dû principalement aux prêts accordés par la Chine. Du Pakistan au Sri Lanka, les leçons ne paraissent jamais tirées.
Les relations entre la Chine et l’Australie, mauvaises depuis que Canberra a demandé une enquête internationale sur l’origine du coronavirus en janvier dernier, sont devenues franchement glaciales avec le temps. Au point d’en arriver à s’échanger des insultes publiques.
La diplomatie américaine est dominée par une réalité que les Républicains déplorent comme une entrave et que les Démocrates perçoivent comme une opportunité : lorsque les États-Unis n'agissent que pour eux-mêmes, leur puissance s'effondre. L'administration Biden tentera de renouer avec la tradition d'une hégémonie pour le bien commun, mais elle sera confrontée à un affaiblissement inédit du pouvoir des États-Unis et à l'autonomie croissante d'une région indo-pacifique qui croit en son futur.
Le 8 novembre, cinq jours après le scrutin présidentiel outre-Atlantique et cinq ans jour pour jour après les dernières élections générales, 38 millions de Birmans se rendront aux urnes pour élire un nouveau nouveau parlement national et remodeler le gouvernement. Le suspense est faible : Aung San Suu Kyi et sa Ligue Nationale pour la Démocratie (LND) devraient l'emporter à nouveau. Mais le panache de 2015 a disparu derrière des entraves multiples au processus électoral.
Depuis plusieurs mois, les jeunes Thaïlandais descendent dans les rues pour réclamer davantage de démocratie dans le pays et, fait inédit, une réforme de la monarchie.
Bloquez la date ! Le mercredi 18 novembre à 18h30, soit 15 jours après l'élection présidentielle aux États-Unis, Asialyst et l'Inalco vous proposent un débat en visioconférence sur Zoom pour cerner les nouveaux enjeux de la relation sino-américaine, celle qui domine le monde d'aujourd'hui. Inscrivez-vous !
Dans les trois années précédant la crise sanitaire actuelle, les pays d'Asie s'étaient embarqués dans une course à la construction aéroportuaire, motivée par une explosion de la croissance, des échanges et des niveaux de vie. En les clouant au sol, la crise du Covid-19 a brûlé les ailes des compagnies aériennes, menaçant leur survie et défiant le génie créatif de leurs dirigeants. Pourtant, l'espace même qui tirait le secteur aérien mondial en 2018 est aussi confronté à un redécollage obligatoire. Petit à petit, le reste du monde suivra.
Depuis le lancement de la campagne "anti-gaspillage" par Xi Jinping en août dernier, plusieurs s'interrogent sur les visées réelles de cette nouvelle politique. La Chine connaît-elle une crise alimentaire ? S'y prépare-t-elle ? Ou bien est-ce un moyen pour les autorités centrales de redresser les mauvaises habitudes de consommation – culturelles parfois – des citoyens ?
"#Alive" est le premier essai concluant du retour du public en salle. Avec plus de deux millions de spectateurs masqués, il a ouvert la voie à "Peninsula", deuxième film de zombies et suite du désormais célèbre "Train to Busan", puis à "Deliver Us From Evil", un autre blockbuster dans le genre film noir, cette fois. Ces deux films à gros budgets ont dépassé les 4 millions d'entrées. Comment la reprise a-t-elle été possible ?
Opposition avec les États-Unis, crise du coronavirus, menaces de pénurie céréalière due aux inondations, la traditionnelle restraite estivale de l'élite du Parti communiste chinois, du 1er au 16 août derniers, a balayé sans nouveauté les grands défis de la Chine. Mais dans une atmosphère marquée par les tensions grandissantes entre Li Keqiang et Xi Jinping, entre les vétérans, les "princes rouges" et l'équipe du président.
On a beau connaître la Chine, y revenir par temps de Covid donne l'impression de débarquer sur la lune. Depuis le tarmac jusqu'à votre hôtel de quarantaine, tous les Chinois que vous croisez portent une combinaison de protection. Le passage par deux semaines d'isolement est obligatoire pour tous les voyageurs arrivant de l'étranger, et jusqu'à preuve du contraire, vous êtes considérés comme potentiellement porteur du virus. Aucune sortie, aucun contact n'est permis en dehors des personnels qui vous braquent un thermomètre infrarouge sur le poignet deux fois par jour. Même l'aspirateur entraperçu au fond du couloir est promené par un drôle de cosmonaute, ou plutôt par un taïkonaute lui aussi emballé comme un saumon.
Soutien indéfectible des manifestants pro-démocratie à Hong Kong et toujours plus proche de Washington, l'archipel taïwanais est plus que jamais en opposition frontale à Pékin. Avec détermination, mais en prenant le risque d'être otage du choc des puissances entre la Chine et les États-Unis.
On connaissait la "diplomatie du masque" menée par la Chine à travers le monde. La crise sanitaire provoquée par la pandémie de Covid-19 a mis en pleine lumière la très forte dépendance de l'Occident à l'égard de la Chine pour ses médicaments.
Fermetures soudaines des consulats chinois à Houston et américain à Chengdu, joutes verbales d'une grande virulence, appel américain à "une coalition du monde libre" contre la Chine... La guerre froide entre la Chine et les États-Unis a connu en une semaine à peine une escalade dramatique qui conduit les observateurs à se poser la question : jusqu'où ira-t-elle ?
Si la Thaïlande a jugulé la pandémie, elle est l’une des économies asiatiques les plus affectées par la récession déclenchée par le Covid-19.
Depuis, plus de 2 500 ressortissants mongols sont bloqués dans de nombreux pays européens, dont la France, depuis que le gouvernement de la Mongolie a fermé les frontières à ses propres citoyens, au mois de mars dernier, pour éviter toute contamination au coronavirus.
Les délocalisations des entreprises américaines et japonaises s'expliquent en deux mouvements. Le premier naît de la hausse de droits de douane des États-Unis sur un certains nombre de produits "made in China". Le second a été déclenché par les annonces de l'administration Trump appelant à découpler les économies chinoises et américaines. Il a été renforcé par la pandémie qui a révélé la forte dépendance de nombreuses filières aux fournitures chinoises. L'objectif de ces délocalisations est très rarement une relocalisation aux États-Unis ou au Japon de productions réalisées en Chine, mais la réorganisation des chaînes globales de production en Asie du Sud-Est, notamment en Indonésie.
Le tourisme est de plus en plus une activité régionale. Les Nord-Américains représentent 65 % des touristes en Amérique du Nord, les Asiatiques 75 % en Asie et les Européens plus de 80 % en Europe. Sur ce plan comme sur d’autres, la crise de 2020 ne sera pas une rupture mais un accélérateur de tendances. Les touristes chinois – les plus nombreux au monde – reviendront massivement en Asie du Sud-Est.