

Votre média sur l'Asie
Inscrivez-vous ! Le mercredi 27 janvier à 18h30, Asialyst et l'Institut national des langues et civilisation orientales (Inalco) vous proposent un débat en visioconférence sur les enjeux et les ressorts de la question climatique en Chine.
Au Japon, 1995 est une année charnière. Le mythe de la sécurité s'est effondré à la suite de la catastrophe sismique de Hanshin-Awaji le 17 janvier et de l'attaque au gaz sarin dans le métro de Tokyo le 20 mars. C'est dans ce contexte que naît le mythe de la NERV, des Eva et des Anges à partir du 4 octobre, date de diffusion du premier épisode de la série d'animation "Neon Genesis Evangelion"par le groupe TV Tokyo. La célébration en 2020 du vingt-cinquième anniversaire de ce chef-d'œuvre de la fiction japonaise, réalisé par Hideaki Anno, donne l'occasion de l'épouiller encore un peu plus, en y cherchant la petite bête. Les cigales, plus exactement.
Dans les prochaines décennies, l'Asie pourrait bien devenir un champ de bataille interne entre croissance imaginée et développement durable. Pour des raisons historiques et géographiques, l'eau y jouera un rôle primordial, comme en témoignent les récentes crues vietnamiennes. En se manifestant à travers les infrastructures et les liens de communication, la concurrence géostratégique entre le bloc occidental, d'un côté, et la Chine et ses quelques clients, de l'autre, ne fait qu'envenimer la question environnementale. L'issue de l'élection américaine ne sera pas sans conséquences sur son évolution.
Illustration de l'état exécrable de leurs relations tombées au plus bas depuis 1979, les États-Unis et la Chine se sont étrillés à l'occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, au début de cette semaine. Pékin en a profité pour tenter de donner l'image d'un pays responsable sur la scène internationale à propos du climat.
L'Arctique, premier témoin du changement climatique mondial, connaît de nouveau cette année des records de chaleur inquiétants. Dans ce contexte, l'engouement d'un acteur émergent comme la Chine pour les atouts industriels et commerciaux de la région pose la question de son engagement pour la protection de l'environnement du Grand Nord.
La pandémie de coronavirus est le résultat du dérèglement du climat provoqué par l'exploitation de la nature et de la faune sauvage en Chine. En Inde, les "réfugiés du Covid-19", ces travailleurs migrants victimes du confinement, sont donc aussi des réfugiés climatiques. Or, le plan de relance du gouvernement Modi ne fait aucune place à la lutte contre le réchauffement. C'est pourtant le principal enjeu vital dans le pays, alerte Chittranjan Dubey, militant écologiste, ancien fondateur d’Extinction Rebellion India. Côme Bastin a traduit sa tribune pour Asialyst.
Pour l'écoféministe indienne Vandana Shiva, la crise du coronavirus est une conséquence de notre économie mondialisée et de la destruction de notre planète.
A ne pas manquer ! Le jeudi 12 mars à 18h30, Asialyst coorganise avec l'Institut des langues et civilisations orientales une conférence gratuite sur la Chine, ses politiques, ses innovations et le changement climatique. Inscription obligatoire.
Le 17 janvier 1995, le violent tremblement de terre de Hanshin-Awaji touchait causait la mort de 6 434 personnes à Kobe et ses environs. Outre la puissance et la localisation de l'épicentre du séisme près d'une zone très peuplée, le manque d'attention et la faible préparation expliquent la gravité des dommages. De quoi faire briser le mythe de la sécurité, construit en période de prospérité et d'absence de grandes catastrophes. Aujourd'hui, le pays n'est toujours pas prêt.
L'Asie est le continent clé sans lequel rien ne pourra réussir en matière de climat. Sa part dans les émissions mondiales de CO2 a désormais dépassé 50 %. Surtout, sa part dans la progression des émissions atteint 72 % sur les trois dernières années. Les engagements de la COP21 étaient insuffisants.
La majorité des grandes métropoles asiatiques sont en haut d'un classement bien inquiétant. Elles font partie des villes qui se noient le plus vite au monde. Situées dans des deltas ou sur les côtes et construites sur des terrains meubles, leurs sols s'affaissent au rythme d'une urbanisation et d'une industrialisation galopantes.
Les 12 et 13 octobre derniers, le typhon Hagibis a provoqué un grand nombre de pertes humaines et de dégâts matériels. Dix-neuvième cyclone tropical dans l'océan Pacifique du Nord-Ouest, c'est aussi le cinquième à toucher directement le Japon métropolitain. Une semaine après son passage, les opérations de sauvetage, mobilisant quelque 100 000 pompiers, policiers ou encore membres des forces d'autodéfense, et les actions de restauration d'urgence étaient toujours en cours. Il est désormais temps, pour mieux comprendre et analyser cet événement, de le replacer dans son contexte.
70 ans après la fondation de la Chine populaire, le choix d'une économie hybride et la volonté d'un leadership technologique créent des tensions structurelles avec le reste du monde, dont la guerre commerciale avec les États-Unis n'est qu'une illustration. Elle devra un jour résoudre la contradiction fondamentale entre son ouverture économique et culturelle au monde et sa volonté accrue de contrôle des individus, des organisations et des idées.
Alors qu'en Europe les jeunes sont inspirés par la Suédoise Greta Thunberg, en Thaïlande, Lilly, une petite fille de 11 ans, milite auprès des grandes entreprises du pays pour les convaincre de supprimer le plastique jetable de leurs enseignes. Le pays du Sud-Est asiatique est le sixième plus gros contributeur mondial à la pollution des océans. Il produit 1,03 million de tonnes de déchets plastiques par an.
Avec près de la moitié des émissions mondiales de gaz à effet de serre, l'Asie est cruciale dans la lutte contre les dérèglements du climat. Malgré leurs investissements massifs dans les énergies renouvelables, les engagements des pays asiatiques restent insuffisants pour inverser le réchauffement de la planète.
La Chine a su utiliser le retrait américain de l’Accord de Paris pour nouer de nouvelles alliances avec les pays en développement pendant la COP 23.