Culture
Série d'animation

Japon : chanter le shaa-shaa-shaa avec les Eva ou les cigales dans "Neon Genesis Evangelion"

Les "Evangelion" et leurs pilotes dans la série d'animation "Neon Genesis Evangelion" Hideaki Anno. (Source : Wallpaperup)
Les "Evangelion" et leurs pilotes dans la série d'animation "Neon Genesis Evangelion" Hideaki Anno. (Source : Wallpaperup)
Au Japon, 1995 est une année charnière. Le mythe de la sécurité s’est effondré à la suite de la catastrophe sismique de Hanshin-Awaji le 17 janvier et de l’attaque au gaz sarin dans le métro de Tokyo le 20 mars. C’est dans ce contexte que naît le mythe de la NERV, des Eva et des Anges à partir du 4 octobre, date de diffusion du premier épisode de la série d’animation Neon Genesis Evangelion par le groupe TV Tokyo. La célébration en 2020 du vingt-cinquième anniversaire de ce chef-d’œuvre de la fiction japonaise, réalisé par Hideaki Anno, donne l’occasion de l’épouiller encore un peu plus, en y cherchant la petite bête. Les cigales, plus exactement.
L’histoire de Neon Genesis Evangelion se déroule principalement dans le Japon de 2015, seize ans après le « Second impact », explosion cataclysmique localisée au pôle antarctique, à l’origine d’un bouleversement environnemental radical et de la disparition de la moitié de la population. De jeunes garçons et filles appartenant à la NERV, organisation secrète dépendant de l’ONU, pilotent des êtres androïdes : les Evangelion, surnommés Eva. Leur objectif : assurer un avenir à l’humanité en détruisant des Anges. Ces créatures géantes attaquent régulièrement la nouvelle capitale Tokyo-3, ville-forteresse bâtie dans l’actuel territoire de la ville de Hakone, à l’ouest du département de Kanagawa. Dans le premier épisode, Misato Katsuragi, jeune femme membre de la NERV, accompagne Shinji Ikari au quartier général sous-terrain de l’organisation. Gendô Ikari, le père de Shinji, attend de lui qu’il prenne les commandes de l’Eva-1 pour affronter Sachiel, un Ange qui s’approche dangereusement de la ville.

Un été perpétuel

« L’été dure depuis près d’un an, c’est difficile à supporter physiquement », dit Kôzô Fuyutsuki dans une scène tirée du vingt-et-unième épisode de la série. Nous sommes alors treize ans plus tôt, en 2002, dans ce qu’il reste de la ville côtière dévastée de Toyohashi. Les autres saisons n’existent plus, conséquence de la déviation qu’a subi l’axe de rotation de la Terre après l’élévation du niveau de la mer provoquée par l’impact de 1999. Les feuilles rougies et jaunies des arbres n’apparaissent que dans un autre flashback de ce même épisode, montrant le professeur Fuyutsuki et Yui, la future femme de Gendô et future mère de Shinji, lors d’une randonnée en forêt. « À ce moment-là [en 1999], les saisons existaient encore et c’était l’automne », raconte Kôzô Fuyutsuki.
Ce même personnage évoque le changement climatique un peu plus loin, dans une scène se déroulant en 2003. « C’est vraiment triste que l’automne ait disparu de ce pays », dit-il au milieu des chants des cigales Higurashi et Tsukutsukubôshi, habituellement associées à l’automne, mais condamnées à annoncer en vain l’arrivée d’une saison appartenant désormais au passé. Et pour voir de la neige sur le mont Fuji, il n’y a plus qu’à se rendre, comme le font Shinji et Kaoru dans le vingt-quatrième épisode, dans un bain public, où y est affichée une image du célèbre volcan enneigé.

Forte présence sonore des cigales

Dans cet environnement, si des milliers d’espèces animales n’ont pas survécu au Second impact, ce n’est pas le cas des cigales. Ces insectes n’apparaissent visuellement dans aucune scène, mais se manifestent très souvent par les chants (cymbalisations) produits par les mâles pour attirer les femelles dans le but de s’accoupler et de se reproduire.
Dans le Japon métropolitain réel, situé en zone tempérée ou subpolaire, les cigales adultes apparaissent de fin mars à fin novembre, les périodes variant en fonction des espèces. Dans les îles méridionales Ryûkyû et Ogasawara, caractérisées par un climat subtropical, des chants de cigales peuvent en revanche se faire entendre quasiment toute l’année.
Dans la série, ces insectes chanteurs sont très présents. Six espèces de cigales du Japon peuvent être écoutées dans quasiment tous les épisodes de la version « on air » de Neon Genesis Evangelion, durant quarante minutes et cinquante secondes au total, soit 7,64 % de la série – hors génériques et bandes-annonces. Ces chants, absents des seuls épisodes 13 et 25, vont jusqu’à occuper près d’un tiers de la bande-son des épisodes 4 et 17.
Durées en volume des chants de cigales entendus dans chacun des vingt-six épisode de la série d'animation "Neon Genesis Evangelion" et répartis en fonction des espèces. (Copyright : Jean-François Heimburger)
Durées en volume des chants de cigales entendus dans chacun des vingt-six épisode de la série d'animation "Neon Genesis Evangelion" et répartis en fonction des espèces. (Copyright : Jean-François Heimburger)

Les six espèces

L’espèce de cigales la plus présente est Minminzemi (Hyalessa maculaticollis), dont les mâles poussent le cri miin-miin-miin pendant plus de vingt-trois minutes. C’est d’ailleurs la première à cymbaliser, au tout début du premier épisode, lorsqu’apparaît un alignement de chars onusiens, canons pointés vers le large tandis qu’un Ange immergé est en approche. Ce chant représente bien la chaleur intense, ressentie de nos jours en matinée et en journée durant les mois de juillet et août. Si cette cigale est moins connue dans l’ouest du Japon, où elle vit principalement dans les régions montagneuses, elle est présente dans les plaines de l’Est, y compris dans les zones urbaines.
Minminzemi (Hyalessa maculaticollis), à Mie au Japon. (Copyright : Jean-François Heimburger)
Minminzemi (Hyalessa maculaticollis), à Mie au Japon. (Copyright : Jean-François Heimburger)
La Higurashi (Tanna japonensis) est la deuxième espèce la plus entendue. Son doux chant kana-kana-kana, en général très apprécié, berce l’auditeur pendant un peu plus de neuf minutes. Le nom de cette espèce apparaît à plusieurs reprises dans l’anthologie poétique du Manyôshû (VIIIème siècle). « Les Higurashi chantent à des heures déterminées, mais moi, femme faible souffrant d’un amour en sens unique, pleure sans horaire précis », lit-on dans le 1982ème poème. Cette espèce cymbalise effectivement lorsque l’environnement s’assombrit, le soir juste avant le lever du soleil, le matin juste avant le lever du soleil ou avant une rafale de pluie. Ces périodes habituelles d’activité sonore sont parfaitement respectées dans la série Neon Genesis Evangelion, les passages dans lesquels elles se manifestent montrant par exemple souvent un coucher de soleil. Dans le dix-septième épisode, au moment où Shinji se réveille dans un lit d’hôpital, ce chant est accompagné du son du rajio taisô, programme diffusé par la NHK depuis 1928 pour rythmer les exercices physiques pratiqués en général tôt le matin.
Higurashi (Tanna japonensis), à Kumamoto au Japon. (Copyright : Jean-François Heimburger)
Higurashi (Tanna japonensis), à Kumamoto au Japon. (Copyright : Jean-François Heimburger)
Par rapport aux autres espèces, celle-ci semble davantage reconnue par le son qu’elle produit. Les sous-titres en japonais précisent en effet souvent « chant de Higurashi » lorsqu’il se fait entendre, alors qu’ils indiquent simplement « chant de cigales » pour ce qui est de ceux des autres cigales. Cela s’observe également s’agissant des oiseaux, le chant des corbeaux, également associé au crépuscule dans l’imaginaire japonais, et celui des mouettes étant chacun précisé dans les sous-titres, alors que ces derniers n’indiquent que « chant d’oiseaux » ou « gazouillement d’oiseaux » concernant les autres espèces. Les cigales paraissent d’ailleurs se distinguer des autres insectes chanteurs, les sous-titres ne précisant jamais « chant de grillons » par exemple, mais simplement « chant de petites bêtes ».
La cigale Tsukutsukubôshi (Meimuna opalifera), qui tire elle aussi son nom de l’onomatopée de son chant, pousse des ooshin-tsukutsuku pendant près de huit minutes trente. Également actifs de bon matin et durant plusieurs heures, les mâles se manifestent également surtout avant et après le coucher du soleil en pleine saison. Leur chant apparaît par exemple dans le quatrième épisode de la série, lorsque Misato, en pyjama, se lève, fait coulisser la porte de la chambre de Shinji et constate qu’il n’est pas rentré.
Tsukutsukubôshi (Meimuna opalifera), à Nara au Japon. (Copyright : Jean-François Heimburger)
Tsukutsukubôshi (Meimuna opalifera), à Nara au Japon. (Copyright : Jean-François Heimburger)
Accouplement d’Aburazemi (Graptopsaltria nigrofuscata), à Nara au Japon. (Copyright : Jean-François Heimburger)
Accouplement d’Aburazemi (Graptopsaltria nigrofuscata), à Nara au Japon. (Copyright : Jean-François Heimburger)
L’Aburazemi (Graptopsaltria nigrofuscata) émet durant un peu plus de six minutes son chant jiri-jiri-jiri, qui évoque le bruit qui se produit lorsque des aliments sont cuits dans de l’huile (abura) bouillante. Les mâles Aburazemi chantent par exemple pendant plus d’une minute dans la scène du troisième épisode, dans la cour du lycée, lorsque Tôji donne un coup de poing à Shinji, à qui il reproche l’hospitalisation de sa sœur, blessée par des débris durant l’affrontement entre le troisième Ange et l’Eva que pilotait le jeune garçon.
Kumazemi (Cryptotympana facialis), qui est la plus grande cigale du Japon, comme le laisse imaginer son nom (kuma : « ours »), fait aussi partie des espèces les plus bruyantes. Elle se fait toutefois plus discrète dans la série, puisque son chant shaa-shaa-shaa ou washi-washi-washi n’est diffusé que pendant un peu moins de deux minutes, comme c’est le cas par exemple dans l’épisode 11, lorsque Shinji, Rei et Asuka sont dans un couloir et n’arrivent pas à ouvrir les portes.
Kumazemi (Cryptotympana facialis) à Nara au Japon. (Copyright : Jean-François Heimburger)
Kumazemi (Cryptotympana facialis) à Nara au Japon. (Copyright : Jean-François Heimburger)
Nînîzemi (Platypleura kaempferi), l’une des plus petites espèces de cigales du Japon, est celle dont le cri est le moins présent, puisqu’il ne dure en tout qu’un peu plus d’une minute trente. Il peut par exemple être écouté, en même temps que celui de Higurashi, dans le deuxième épisode, lorsque Misato et Shinji, se sont arrêtés à un point d’observation et regardent la ville de Tokyo-3 au soleil couchant.
Nînîzemi (Platypleura kaempferi), à Nara au Japon. (Copyright : Jean-François Heimburger)
Nînîzemi (Platypleura kaempferi), à Nara au Japon. (Copyright : Jean-François Heimburger)

Nuisance sonore

L’intensité sonore des cigales augmente jusqu’à un certain point avec la chaleur ambiante, ce qui n’est pas toujours agréable. Certains habitants d’Osaka, agacés et dérangés dans leur sommeil par le chant des Kumazemi, sont d’ailleurs déjà allés jusqu’à téléphoner au musée d’histoire naturelle pour demander s’il était possible de les faire taire.
Un mâle Nînîzemi en position de chant (à gauche) pour attirer une femelle (à droite), à Kanazawa au Japon. (Copyright : Jean-François Heimburger)
Un mâle Nînîzemi en position de chant (à gauche) pour attirer une femelle (à droite), à Kanazawa au Japon. (Copyright : Jean-François Heimburger)
Cet aspect négatif apparaît aussi dans la série, au début de la seconde partie du quatrième épisode. Alors que la nuit est tombée et que les grillons produisent des sons agréables, Kensuke confie à Shinji, autour du feu de camp : « La nuit, c’est super. Parce que ces cigales bruyantes ne chantent pas. Quand j’étais petit, elles étaient calmes, c’était bien, mais elles sont de plus en plus nombreuses chaque année. » À la suite de quoi Shinji répond : « Misato a dit que les écosystèmes sont rétablis. »

Symboles

Le chant des cigales du Japon véhicule diverses images et peut caractériser des sensations ou des émotions, dans la vraie vie comme dans la fiction. Dans le quatrième épisode, pendant que Shinji marche dans la ville, après avoir passé une courte nuit dans les locaux d’un cinéma, le chant de cigales Aburazemi commence à s’amplifier, avant d’être doublé de sons sinistres, pendant que les arbres et les bâtiments se déplacent autour du jeune garçon. Ces hallucinations sonores et visuelles font naître des sueurs d’angoisse chez Shinji, qui tente d’échapper à ce malaise en se bouchant les oreilles et en fermant les yeux, avant de prendre la fuite.
Le chant de cette même espèce sert aussi à accentuer la chaleur ressentie lors d’une excitation sensuelle. La scène en question se passe dans le cinquième épisode, alors que des garçons au bord du terrain de sport regardent les filles en maillot de bain à la piscine. Tôji demande à Shinji : « Qui tu reluques ? » « C’est peut-être les seins d’Ayanami, ses cuisses, ses mollets ?! » poursuit-il, rejoint sur la fin par son copain de classe Kensuke, au moment précis où le chant des Minminzemi est remplacé par celui des Aburazemi, qui devient de plus en plus fort.
La cigale Higurashi quant à elle est souvent associée à la mélancolie, puisqu’elle pousse son chant kana-kana-kana, évoquant le mot kanashimi (« tristesse »), notamment au crépuscule et habituellement à la fin de l’été et au début de l’automne. Les individus de cette espèce vivent d’ailleurs souvent dans des bois de Cèdres du Japon (Cryptomeria japonica) et de Cyprès du Japon (Chamaecyparis obtusa), qui offrent un environnement sombre. C’est ainsi que, dans le deuxième épisode, une Higurashi chante au crépuscule juste avant que Shinji ne dise à Misato : « C’est une ville triste », en parlant de Tokyo-3. Dans le vingt-quatrième épisode, le même chant accompagne les pensées de Shinji qui, le regard sur un paysage de désolation, se dit à lui-même : « Tout le monde a perdu sa maison et est allé autre part. Mes amis, ceux que j’appelle mes amis, ne sont malheureusement plus là. » Dans l’épisode final également, les spectateurs entendent le chant de cette cigale lorsque Rei dit : « Soleil couchant. La vie qui s’éteint. Mon souhait… Je n’aime pas ça. »

Une œuvre réaliste ?

Neon Genesis Evangelion est bien sûr une œuvre de fiction, qui dépeint donc un univers imaginaire. Elle n’est cependant, dans une certaine mesure, pas si éloignée de notre monde, puisque l’histoire se déroule dans des lieux connus, bien que largement transformés, et dans un futur assez proche, une vingtaine d’années séparant sa date de diffusion et l’époque du récit principal. Mais les réalités cicadologiques qu’elle suppose, dans cet avenir marqué par un changement climatique soudain, sont-elles envisageables ?
Les horaires des chants des différentes espèces de cigales ont été bien respectés dans la série. La répartition est également cohérente, les six espèces qui cymbalisent dans la série étant présentes dans les mêmes lieux de nos jours. À une exception près toutefois : Kumazemi. Cette espèce, qui devient de plus en plus ordinaire ces dix dernières années à proximité de Tokyo, est présente depuis longtemps dans l’ouest du Japon, y compris à l’ouest du département de Kanagawa, où se situe la capitale fictive Tokyo-3. Il n’est donc pas surprenant de l’y entendre. Cependant, reconnaître son chant à Matsushiro, un quartier de la ville de Nagano où est effectué le test d’activation de l’Eva-3 dans le dix-huitième épisode, est surprenant. Sa présence dans cette partie nord du département de Nagano n’a en effet pas été attestée à ce jour dans notre réalité. Est-ce une erreur ? Hideaki Anno aurait-il imaginé une extension vers le Nord du front d’apparition des Kumazemi, telle qu’elle est observée depuis quelques années au Japon ?
Si l’été devient l’unique saison de l’année, cela signifie que le climat, auparavant tempéré, serait désormais de type tropical. Or puisque le changement climatique a été brusque et s’est produit sur une courte durée, de nombreuses cigales auraient en réalité dû disparaître. Y compris Minminzemi, qui chante paradoxalement le plus dans la série, en sachant qu’aucune des neuf espèces du genre Hyalessa connues en Asie de l’Est ne vit aujourd’hui en zone subtropicale ou tropicale. Mais admettons toutefois que les cigales survivent à ce bouleversement environnemental. Dans ce cas, une certaine périodicité aurait quand même dû être maintenue. Même dans les régions tropicales actuelles, la période d’apparition des cigales est plus ou moins déterminée en fonction des espèces, et aucune espèce ne chante toute l’année, même si le chant de plusieurs cigales, qui se succèdent, peut être entendu en permanence.
Par ailleurs, dans plusieurs scènes de la série, jusqu’à trois espèces de cigales se font entendre en même temps. Il s’agit par exemple d’Aburazemi, Tsukutsukubôshi et Minminzemi dans l’épisode 3, pendant que l’enseignant donne aux élèves des explications sur le Second impact, ce qui est plutôt réaliste. En revanche, il est plus difficile d’imaginer de nos jours les espèces Aburazemi, Tsukutsukubôshi et Higurashi partager les mêmes périodes d’activité sonore, comme c’est entre autres le cas dans le deuxième épisode, lorsque Shinji, en habit d’hôpital, regarde vers la forêt par la fenêtre et que Rei est transportée sur un lit roulant.
Plusieurs espèces de cigales peuvent partager un même environnement. Il s’agit ici de Kumazemi (ailes transparentes) et d’Aburazemi (ailes colorées), à Nara au Japon. (Copyright : Jean-François Heimburger)
Plusieurs espèces de cigales peuvent partager un même environnement. Il s’agit ici de Kumazemi (ailes transparentes) et d’Aburazemi (ailes colorées), à Nara au Japon. (Copyright : Jean-François Heimburger)
Au-delà de ces écarts, il reste que le monde décrit dans l’œuvre de Hideaki Anno fait penser à notre réalité environnementale. Même si l’origine est différente, le phénomène de remontée du niveau de la mer causée par la fonte des glaces décrit dans cette série d’animation est en train de se produire dans notre monde. De quoi faire également penser au manga Akira de Katsuhiro Otomo, décliné en film d’animation, tous deux sortis dans les années 1980 et qui indiquent la tenue de jeux olympiques à Tokyo en 2020 sur un panneau d’affichage, où figure aussi un tag appelant à leur annulation. En raison de la propagation du nouveau coronavirus début 2020, ils ont été reportés à 2021. Pour le moment.
Par Jean-François Heimburger

À voir

Neon Genesis Evangelion de Hideaki Anno (26 épisodes, 1995-1996), disponible sur Netflix depuis le 21 juin 2019.

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A propos de l'auteur
Jean-François Heimburger est journaliste indépendant et chercheur associé au CRESAT (laboratoire de l’Université de Haute-Alsace). Spécialiste du Japon, il est auteur de l’ouvrage "Le Japon face aux catastrophes naturelles" (ISTE Éditions, 2018).