

Votre média sur l'Asie
L’analyse des fiascos afghan et australien est encore indispensable. Dans les années à venir, les deux sujets vont continuer à peser sur les affaires géopolitiques asiatiques. Mais cette analyse ne serait pas complète sans prendre de la distance vis-à-vis de la France. Il est facile, de Paris, de s’offusquer de "l'abandon" des femmes afghanes, ou de la "trahison" des Anglo-Saxons. Mais au-delà de l’approche émotionnelle, quelles sont les leçons à tirer pour la France ?
En Afghanistan, pour l’instant, le rapport de forces est à l’avantage des Taliban. Comment les Américains comptent-ils réagir face à cette situation ? Mèneront-ils une guerre économique contre le nouveau régime, au risque de mettre en danger la population afghane ? Laisseront-ils la Chine et la Russie asseoir seules leur influence dans la région ?
Les images associées au retrait américain d’Afghanistan sont terribles. Et elles amènent certains analystes à vouloir chercher un coupable. Le président Joe Biden est donc devenu la cible des faucons américains, des Afghans anti-taliban, d’un certain nombre de politiciens européens également. Ces attaques sont globalement injustes. On peut, bien entendu, critiquer le pouvoir américain. Mais ce serait une erreur de faire de Joe Biden un bouc émissaire.
L’Iran a élu un nouveau président : au centriste et modéré Hassan Rohani va succéder le conservateur Ebrahim Raïssi. L’inquiétude transparait dans l’analyse des médias français et occidentaux à ce sujet. Mais qu’est-ce que cela signifie vraiment en politique étrangère, notamment vu d’Asie ?L’Iran a élu un nouveau président : au centriste et modéré Hassan Rohani va succéder le conservateur Ebrahim Raïssi. L’inquiétude transparait dans l’analyse des médias français et occidentaux à ce sujet. Mais qu’est-ce que cela signifie vraiment en politique étrangère, notamment vu d’Asie ?
Si un rapprochement entre la Chine et la Turquie a longtemps semblé impossible, les deux États auraient aujourd'hui de nombreux intérêts à coopérer. Parmi eux, les "Nouvelles Routes de la Soie" chinoises, les besoins d'investissements et de financements de la Turquie renforcés par la crise du coronavirus.
La montée en puissance de la Chine au Moyen-Orient s'intensifie. En témoignent deux événements majeurs dans la région : le rapprochement extraordinaire entre Téhéran et Pékin ; puis, l'accord de paix entre Israël et les Émirats arabes unis, sous l'influence d'une administration Trump qui se définit de plus en plus à l'extérieur par sa "guerre froide" avec la Chine.
Suite de notre dossier sur le "Talibangate". À bien des égards, cette affaire pour l'instant bien difficile à croire est représentative des relations russo-américaines, de la vision américaine du chaos afghan, et va avoir des conséquences importantes, aux États-Unis mêmes et à l'international.
L'affaire avait été révélée fin juin par le "New York Times" : une unité du renseignement militaire russe aurait distribué de l'argent à des combattants islamistes pour cibler des soldats américains ou de l'Otan en Afghanistan. Moscou et les Talibans ont démentis. L'accusation ne tient pas debout, soutient dans cette tribune Didier Chaudet, spécialiste de l'Afghanistan. Retour sur le "Talibangate".
La pandémie de coronavirus verra-t-elle la naissance d'une organisation régionale entre les anciennes république soviétiques d'Asie Centrale. L'Ouzbékistan semble à la manœuvre. La crise sanitaire pourrait signer plus encore le basculement de la région dans l'orbite chinoise.
Après s'être crue épargnée par le coronavirus, la Russie a choisi le confinement à Moscou, suivi par plusieurs régions, notamment en Asie du Nord. La crise sanitaire doublée d'une crise économique probable va-t-elle mettre en danger les relations sino-russes ?
Le 29 février 2020, un événement, jugé encore improbable il y a peu, a eu lieu : un "accord de paix" a été signé entre les États-Unis et les Talibans, cette rébellion afghane censée avoir été balayée depuis maintenant 17 ans. La paix, en Afghanistan est-elle enfin possible ?
Les pays d’Asie du Sud sont proches de la Chine géographiquement, économiquement et géopolitiquement. Si en France, et ailleurs en Occident, on s’inquiète de l’impact possible du coronavirus, dans le voisinage de l’empire du milieu les appréhensions sont plus grandes encore. Mais quelle est la réalité du danger ?
L'assassinat en Irak le 3 janvier dernier du général Qasem Soleimani, numéro 2 du régime de Téhéran, a eu des répercussions profondes, matinées d'angoisse et d'humiliation, de Pékin à Tokyo.
Qu'est-ce que l'Asie Centrale ? La lecture du "Désert et la Source" de René Cagnat offre une plongée avertie et hors des clichés médiatiques dans cette zone mal connue, mal délimitée, mais qui demeure cruciale dans le "Très Grand Jeu" entre l'Amérique, la Russie et la Chine.
Comme bombe à retardement géopolitique, il n'y a pas plus dangereux que le Cachemire en ce moment. Que signifie cette crise pour le monde musulman ? Quelles seront les conséquences pour l'Inde, le Pakistan et les Cachemiris ?
Comme les Talibans, le gouvernement légal de Kaboul peuvent faire échouer le dialogue actuel sur la paix en Afghanistan. Comme la rébellion, le pouvoir en place va devoir accepter un certain nombre de compromis difficiles. Or certains pourraient considérer l'échec du dialogue comme une victoire pour leurs propres intérêts.
Où vont les négociations entre Talibans et Américains ? Vers une "capitulation négociée" ? Un vrai processus de paix est-il possible en Afghanistan ? Encore faut-il que la rébellion souhaite faire des compromis et mette au second plan les intérêts particuliers qui la traversent, notamment le trafic de drogue. C'est l'une des clés pour sortir de quarante années de guerre civile, régionale et internationale.
Les Américains ont accepté un dialogue direct avec les Taliban. Les deux parties se rencontrent officieusement au Qatar depuis juillet. Le Mollah Baradar, réputé pragmatique, a été libéré. Si les obstacles nationaux et géopolitiques demeurent, la paix n'est plus une chimère.
A travers le "Grand Jeu" en Afghanistan, la Russie se rapproche de l'Iran, du Pakistan et de la Chine pour contrer l'Amérique de Trump.
Les Taliban et "l'État islamique" alliés en Afghanistan ? Voilà le cauchemar redouté à Moscou qui urge depuis longtemps un dialogue avec Kaboul.
Comment comprendre la politique de la Russie en Afghanistan ? Les livraisons d'armes russes sont une affaire plus complexe qu'il n'y parait.