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Afghanistan : les Talibans divisés ?

Comment évaluer les divisions ethniques et politiques au sein des talibans ? (Source : MEI)
Comment évaluer les divisions ethniques et politiques au sein des talibans ? (Source : MEI)
Depuis la reprise de Kaboul par les Talibans, une rumeur revient, lancinante, à propos des nouveaux maîtres de l’Afghanistan : leur unité se fissurerait de plus en plus. Réalité ou expression d’un désir de tous leurs ennemis ?
La question de la plus ou moins grande unité des Talibans est capitale. Des divisions internes trop grandes pourraient signifier l’écroulement du régime actuel. Et de là, une nouvelle guerre civile. Loin d’être un sujet secondaire ou partisan, les conséquences de cette question seront déterminantes pour la vie de la population afghane, et pour la sécurité de la région. Que sait-on, exactement, aujourd’hui ?

Le retour des divisions ethniques

L’interrogation autour des divisions au sein des Talibans n’en est pas vraiment une. Il est clair qu’aujourd’hui, des oppositions, parfois dures, entre les nouveaux maîtres de Kaboul, sont une réalité. À commencer par les divisions ethniques. Dans leur lutte contre les Américains, les Talibans avaient réussi à sortir de leur logique ethno-nationaliste, et à compter en leur sein des Tadjiks, des Ouzbeks. Ils avaient même mis en avant un Hazara dans leurs rangs, Mawlawi Mahdi Mujahid, et s’étaient montrés enclins à accepter, voire à défendre cette minorité associée au chiisme, malgré leur rejet passé de cette branche de l’islam.
Mais depuis leur retour au pouvoir, sont apparues des tensions entre Talibans pachtounes et tadjiks. Les Talibans tadjiks ont montré des réticences à combattre et à réprimer dans le Pandjchir, le territoire de la famille Massoud, et le principal bastion d’une résistance anti-Taliban qui reste, pour l’instant, limitée. Des unités de Talibans tadjiks venant du Badakhshan ont refusé de continuer à combattre cette résistance locale, également tadjike, dans le courant du mois de juillet. Un commandant de Talibans tadjiks seraient même passé dans le camp de la résistance armée, par solidarité ethnique. Une tendance qui risque de se renforcer, Kaboul devant compter, pour son travail de répression dans le Pandjchir, sur des combattants pachtounes. Certes, dans le Badakhshan, un territoire dominé par des Talibans tadjiks, ces derniers ont gardé le pouvoir ; mais leur principal représentant, Qari Fasihuddin, pourtant important au sein de l’armée du nouveau régime, semble de plus en plus perdre son influence au profit de commandants pachtounes.
Des tensions ont également vu le jour entre le nouveau régime et les Ouzbeks d’Afghanistan, y compris les Talibans parmi eux. Ainsi, dans le courant de l’année 2022, dans la province de Faryab, un bras de fer a opposé le pouvoir central pachtoune au leader des Talibans locaux, un Ouzbek, Mahdum Alam. Loin d’être un personnage secondaire, il a été le gouverneur « parallèle » de Faryab pour la rébellion face au précédent régime. À la suite de son arrestation le 12 janvier 2022 (il a été accusé du kidnapping de trois femmes), de violentes manifestations d’Ouzbeks et de Turkmènes, soutiens inconditionnels d’Alam, ont eu lieu à Maimana, la capitale de Faryab. Pour ces manifestants comme pour des sources journalistiques locales, l’arrestation de Mahdum Alam n’est pas la conséquence d’activités criminelles, mais de divergences profondes entre le pouvoir central pachtoune et cet homme fort représentant localement les Ouzbeks et les Turkmènes. Trois mois plus tard, Kaboul a dû revenir sur sa décision et l’a relâché. Pendant ces troubles, les Talibans d’origine ouzbek ont confisqué les armes et les véhicules des Talibans d’origine pachtoune. De fait, pendant quelques jours au moins, les manifestants-rebelles ouzbeks ont pris le contrôle de la ville. Les Talibans pachtounes n’ont pu rétablir le contrôle qu’en faisant venir des forces extérieures. Et il semblerait que la libération de Mahdum Alam ait été nécessaire pour assurer le calme à plus long terme. Point significatif, la médiation qui a amené à sa libération a été menée par un autre représentant des Ouzbeks au sein des Talibans : Salahuddin Ayyubi, alors n˚2 du ministère de l’Agriculture, également de Faryab, un vétéran respecté de la guerre contre le régime précédent. Le leadership de l’émirat a par la suite nommé Mahdum chef de la police de la province de Ghazni, une région multiethnique (50 % de Tadjiks, 25 % de Pachtounes, notamment) mais sans population ouzbèke : le but est clairement de le couper de sa base ethnique, lui retirer la possibilité de faire pression sur le centre. Quant à Salahuddin Ayyubi, il s’est depuis retiré de Kaboul pour signifier son mécontentement face à la situation insatisfaisante des Ouzbeks au sein du nouveau régime.
Rappelons qu’ici, ces tensions ethniques entre Ouzbeks et Pachtounes dans cette province sont à placer dans une certaine continuité, entre un centre politique dominé par des Pachtounes, et des localités dominées par des minorités ethniques. En fait, sous le précédent régime, des manifestations tout aussi virulentes avaient eu lieu dans la même ville en mai 2021 quand le président Ashraf Ghani (également un Pachtoune) avait tenté d’imposer un non-Ouzbek, Mohammad Daud Laghmani, comme gouverneur de la province. Mais les Talibans, en régime islamique, se présentaient comme capables de dépasser les tensions ethno-nationalistes. Et ces difficultés avec les Talibans tadjiks et ouzbeks laissent à penser que les zones non pachtounes pourraient être assez difficiles à garder sous contrôle par le nouveau régime.
Quant au représentant de « l’inclusivité » allant jusqu’aux Hazaras, il s’est révolté contre Kaboul : Mawlawi Mahdi avait rencontré des Talibans pendant un séjour en prison sous le précédent régime, avait sympathisé avec leur cause, et était devenu le symbole des « nouveaux » Talibans ou néo-Talibans, plus inclusifs, capable d’aller au-delà de l’ethno-nationalisme. Ils l’avaient nommé gouverneur du district de Balkhab (province de Sar-e Pol, au Nord), à majorité hazara et chiite ; ils l’avaient également placé à la tête du renseignement au service du nouveau régime, dans la province de Bamiyan. Son rôle était, en priorité, d’aider à recruter d’autres Hazaras, à placer à des postes de responsabilité localement. Mais très vite, la relation entre Mawlawi Mahdi et l’Émirat s’est dégradée. Deux explications possibles et complémentaires : l’ancien partisan chiite des Talibans a été déçu par la façon dont son groupe ethno-religieux était traité par l’Émirat ; et, argument principal pour les locaux, la caution hazara des Talibans n’a pas réussi à trouver une entente avec Kaboul sur le partage des revenus des mines de charbon de Balkhab. Mawlawi s’est donc emparé du territoire par la force. En juin 2022, il a pu le tenir un temps : il a attiré vers lui bon nombre de mécontents issus de l’ethnie hazara, au-delà de ses propres combattants (notamment des membres des forces de l’ancien régime, des miliciens ayant combattu pour l’Iran en Irak et en Syrie, ainsi que des vétérans de la guerre contre les Soviétiques). Et les Talibans ont essayé, un temps, d’apaiser leur ancien protégé par la négociation. Mawlawi a cru que sa connaissance du terrain pourrait annuler l’avantage numérique des forces du nouveau régime. Mais ces dernières ont trouvé des soutiens locaux, et les rebelles ont été vaincus. Mawlawi Mahdi Mujahid avait réussi à s’échapper, et il avait pour projet de s’enfuir en Iran. Il a été tué avant d’atteindre son but.
Ces multiples exemples montrent que si les Talibans ont pu, un temps, être capables de représenter tous les Afghans ou presque, la tentation des divisions ethniques, et les préjugés ethniques, en leur sein, nourris par un certain chauvinisme pachtoune (préjugés qu’on pouvait aussi retrouver, de la part de certains Pachtounes pro-américains, sous le précédent régime, comme a pu le constater plus d’une fois l’auteur de ces lignes sur le terrain) sont une donnée non négligeable pour qui veut comprendre les divisions internes au nouveau régime.

« Conservateurs » contre « pragmatiques »

Mais les divisions sont également politiques. Cela est apparu très clairement en mars 2022 : les journalistes du monde entier s’apprêtaient à couvrir le retour des jeunes filles à l’école en Afghanistan. Le gouvernement de Kaboul avait promis que leur droit à l’éducation serait assuré, dans un cadre « islamique » (classes séparées, habits conformes aux standards des Talibans). Mais au dernier moment, le pouvoir est revenu sur sa décision : en fait, ce n’est pas Kaboul qui a subitement changé d’avis, mais le leader des Talibans, basé à Kandahar. Le 11 février dernier, lors d’un discours public dans la province de Khost (sud-est du pays), le puissant ministre de l’Intérieur, Sirajuddin Haqqani, a critiqué de façon oblique, mais claire, le positionnement politique de Kandahar : il a critiqué un leadership monopolisant le pouvoir, et a rappelé que la survie d’un gouvernement dépendait de la façon dont il traite le peuple. En faisant un parallèle avec le précédent régime, qui, à ses yeux, était corrompu et opprimait le peuple, il a insisté sur le fait qu’une mauvaise gouvernance entraîne la perte du pouvoir… Qu’une voix si influente ose critiquer un leader se présentant de plus en plus comme un maître absolu, comme le fut mollah Omar à la fin des années 1990, est le signe d’une fracture politique claire au sein des Talibans.
Il y a clairement, aujourd’hui, chez les Talibans, le camp des pragmatiques, qui veut trouver un compromis entre les positions idéologiques du nouveau régime et la communauté internationale ; et le camp des conservateurs. Ils ont une vision radicalement différente du rapport à la société afghane, mais aussi au monde extérieur : alors que le premier camp comprend que le nouveau régime ne pourra se construire qu’en rapport à ce dernier, le second suit une logique de défiance qui n’est pas sans rappeler celle qu’a suivi le mollah Omar par le passé. C’est par cette défiance qu’on peut expliquer l’inexplicable attitude sur la question des Bouddhas de Bamiyan. à la fin des années 1990, des délégations étrangères offraient de restaurer ces statues, alors que d’autres étrangers, à Washington, imposaient des sanctions particulièrement dures à un pays en pleine crise humanitaire. Les Talibans eux-mêmes se sont expliqués à l’époque : vous tuez notre futur à coups de sanctions économiques, nous n’avons que faire de reliques du passé mobilisant votre intérêt. La position radicale sur l’éducation des filles relève de la même logique : vous nous refusez la reconnaissance, malgré le coût humanitaire que cela implique ; en conséquence, nous n’hésitons pas à mener une politique en réaction. Avec bien sûr, un risque qui devrait interpeler, de Moscou à Washington, en passant par Paris : si Kandahar peut prendre les filles d’Afghanistan en otages pour répondre aux sanctions occidentales, qu’est ce qui l’empêche, demain, d’offrir l’asile à des djihadistes anti-occidentaux, dans une même logique provocatrice ?
Le leadership des conservateurs est clairement défini. Il compte le successeur de mollah Omar à la tête des Talibans afghans, mollah Haibatullah Akhundzada, et quatre personnages clés du nouveau régime : le ministre des Affaires islamiques, le mollah Nur Muhammad Sadeq ; le mollah Hassan Akhundzada, président du conseil des ministres de l’Émirat ; Abdul Hakim Haqqani, en charge des questions judiciaires dans l’Émirat (mais n’appartenant pas au réseau Haqqani) ; et Sheikh Khalid Muhammad, ministre de la « Propagation de la Vertu et de la Prévention du vice ». Loin d’être des idéologues irrationnels, ils représentent une vision du monde en fait assez largement répandue dans les provinces de Kandahar, de Farah, d’Helmand, de l’Uruzgan, plus largement de la zone qu’on appelle, en pashto, « Lōy Kandahār » (incluant ce territoire afghan, et le nord du Baloutchistan pakistanais, également dominé par l’ethnie pachtoune). C’est-à-dire le territoire ayant fourni aux Talibans la majorité de leurs combattants.
Car contrairement à l’approche simpliste qui a réduit les Talibans à des produits des camps de réfugiés afghans au Pakistan, les Talibans représentent en premier lieu une population spécifique, celle des campagnes pachtounes afghanes, traditionnellement conservatrices. Bien sûr, ce conservatisme n’est pas celui de toute la population. Les évolutions de ces vingt dernières années pourraient même laisser penser que la majorité silencieuse est en fait contre la politique radicale des Talibans, et pour l’éducation des filles. Mais les conservateurs ne veulent pas plaire à tous les Pachtounes de ces régions : ils veulent d’abord donner satisfaction aux combattants qu’ils y ont recrutés au cours des années, et à leurs sympathisants en général. Même minoritaires, ces derniers représentent une force politique et militaire qui leur a permis de prendre le pouvoir, ce sont les principaux soutiens du nouveau régime. Il est nécessaire de les satisfaire, pour garder le pouvoir, et pour éviter que certains des combattants talibans se laissent séduire par la propagande de l’État islamique au Khorasan, les représentants de Daech dans la région. En bref, il s’agit de s’assurer le soutien d’une minorité activiste, et prête à prendre les armes, même si cela gêne une majorité silencieuse et relativement passive.
C’est ce qui explique que, contrairement à l’approche opposant simplement majorité et minorité politiques, les conservateurs représentent une force, incontestable, au sein des Talibans. Leurs partisans sont prêts à se battre pour leurs convictions, et en fait, le temps du djihad manque à certains d’entre eux : une guerre contre une grande puissance peut être autrement plus exaltante et idéologiquement satisfaisante qu’un travail administratif et de maintien de l’ordre… Mais cela ne signifie pas forcément que leur victoire est acquise.
Tout d’abord, la logique pragmatique, qui veut apaiser la communauté internationale ainsi que la population afghane, ne peut qu’être considérée favorablement par les principaux pays ayant des intérêts en Afghanistan. Alors que les conservateurs, par idéologie, pourrait s’aliéner le Pakistan, l’Iran, et les grandes puissances, les plus pragmatiques pourraient bénéficier de leur soutien, surtout si les premiers se montrent trop menaçants, ou trop tolérants face aux djihadistes étrangers. Mais plus encore qu’un soutien indirect venant de l’extérieur, ce qui pourrait jouer en faveur des pragmatiques est qu’ils ont la capacité de représenter, en fait, les espoirs de la majorité des Afghans. Le fait est que les pragmatiques veulent renforcer les bases de ce que le citoyen afghan moyen peut considérer comme étant au crédit du nouveau régime : une grande amélioration de la sécurité, et la réémergence, pour la première fois depuis une quarantaine d’années, d’un pouvoir central régnant sur l’ensemble du territoire afghan. Pour atteindre ce but, le nouvel Émirat a récemment fait en sorte de bien percevoir les taxes sur tout le territoire, sans le poids de la corruption qui rongeait le précédent régime. Or cette solution sera vite impossible sans amélioration de la situation économique, qui demande une autre amélioration, celle des liens avec le monde extérieur. Impossible d’espérer voir la population afghane payer ses impôts alors qu’elle est, économiquement, humainement, à l’agonie. La rigidité des conservateurs vise peut-être à satisfaire, un temps, une base militante pachtoune et rurale. Mais même au sein de cette dernière, on se désolidarisera de l’Émirat si le marasme économique pousse tous les Afghans au désespoir. Cela pourrait être vite le cas des soldats du nouveau régime, qui ne sont déjà pas payés régulièrement.
Surtout, à considérer ceux qui sont présentés comme « pragmatiques », il s’agit à l’évidence de personnes influentes au sein des Talibans. Exemple avec l’ancien bras droit du mollah Omar, un des leaders actuels à Kaboul, le mollah Abdul Ghani Baradar. Cela pourra surprendre, mais il semblerait également que la famille du mollah Omar s’oppose à cette politique radicale sur l’éducation des filles. C’est le cas du fils et du frère du mollah Omar, respectivement ministres de la Défense et des Travaux publics. S’ajoute également le diplomate en chef des Talibans à Doha, lors des négociations avec les Talibans, aujourd’hui ministre des Affaires étrangères, Sher Muhammad Abbas Stanekzai. Enfin, plus marquant encore, et capital dans l’éventualité d’un bras de fer plus ou moins violent avec Kandahar, se retrouve le leadership du réseau Haqqani. Certes, des divisions existent entre eux : le mollah Baradar, Sirajuddin Haqqani et mollah Yaqub (fils du mollah Omar) se méfient les uns des autres. Or un accord entre ces leaders, spécifiquement, serait essentiel pour avoir un camp « pragmatique » uni. Mais on aurait tort de sous-estimer la possibilité d’une alliance de circonstance, pour faire pression sur Kandahar, voire, si les tensions sont trop grandes, pour obtenir un changement de leadership plus ou moins imposé. Il est tout à fait envisageable qu’à la suite d’un certain nombre de pressions, un conseil de plusieurs leaders représentant des forces incontournables au sein des Talibans remplace, à terme, le leadership absolu d’Haibatullah Akhundzada.
Les informations manquent pour affirmer catégoriquement la conclusion de ces divisions. Ce qui est certain, c’est qu’il est tout aussi dommageable de les sous-estimer (pour maintenir la fiction de Talibans étant forcément un bloc idéologique) que de les surestimer (par désir de voir un régime réactionnaire s’écrouler). Clairement, la stabilité de l’Émirat est loin d’être assurée. Des représentants puissants des minorités ethniques au sein du nouveau régime ne sont pas satisfaits de leur sort dans le nouvel ordre. Au niveau local et régional, cela pourrait remettre en question la domination de Kaboul, alors que les Talibans se vantent d’avoir établi un régime capable de régner sur l’ensemble du territoire pour la première fois depuis au moins une quarantaine d’années. Mais l’effet pourrait être plus grand encore, si pragmatiques critiques du leadership actuel et représentants des minorités s’associent pour changer la direction de l’Émirat. Bien sûr, face à une opposition fragmentée, les conservateurs ont la possibilité de se maintenir au pouvoir, voire de s’imposer : on l’a vu, il ne s’agit pas d’une poignée de fanatiques, mais d’acteurs politiques représentant une tendance non négligeable sur une partie du territoire afghan, ou en tout cas, du « Lōy Kandahār ». Et si ces conservateurs l’emportent totalement, il est probable que le monde se retrouve face à un Émirat qui ressemblera beaucoup à celui du mollah Omar à la fin des années 1990… Une situation forcément inquiétante pour le voisinage comme pour les puissances régionales (Chine, Inde, Russie) et pour les pays occidentaux.
Par Didier Chaudet

Webinaire IFEAC le 30 septembre : L’Afghanistan sous la domination des Taliban : quel impact en Asie centrale et au-delà ?

L’Institut Français d’études sur l’Asie centrale (IFEAC) organise une table ronde sous forme de webinaire : « L’Afghanistan sous la domination des Taliban : quel impact en Asie centrale et au-delà ? » Le webinaire aura lieu le 30 septembre à 15h à Bichkek (11h à Paris).

Avec :

Mélanie Sadozaï, doctorante à l’INALCO au Centre de Recherche Europes-Eurasie, doctorante invitée au Sigur Center for Asian Studies de l’Elliott School of International Affairs à la George Washington University

Didier Chaudet, consultant indépendant, spécialisé sur les questions géopolitiques et sécuritaires en Asie du Sud-Ouest (Iran, Pakistan, Afghanistan) et en Asie centrale post-soviétique

Anastasia Protassov, étudiante de Master à Sciences Po Grenoble, stagiaire à l’IFEAC en 2021

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A propos de l'auteur
Didier Chaudet est un consultant indépendant, spécialisé sur les questions géopolitiques et sécuritaires en Asie du Sud-Ouest (Iran, Pakistan, Afghanistan) et en Asie Centrale post-soviétique. Il est également le Directeur de la publication du CAPE, chercheur non résident à l’IPRI, l’un des principaux think tanks pakistanais, et attaché scientifique de l’IFEAC (Institut français d’études sur l’Asie centrale). Il intervient régulièrement dans les médias français (France Culture, Huffington Post, Radio Vatican, Réforme, entre autres). D’octobre 2013 à début 2015, il a vécu en Iran, en Afghanistan, et au Pakistan, où il a été chercheur invité par plusieurs think tanks locaux. Auparavant, il a été chercheur à l’ISAS (Institute for South Asian Studies – National University of Singapore) en charge de l’analyse sur le Pakistan et l’Afghanistan, enseignant à Sciences Po (Collègue universitaire), chercheur à l’IFRI (en charge de l’Asie Centrale). Pour Asialyst, il suit principalement les évolutions sécuritaires et géopolitiques de l’Asie Centrale, de l’Afghanistan, et du Pakistan.