

Votre média sur l'Asie
Depuis le début de la semaine, dans la foulée des déclarations d'Emmanuel sur la liberté d'expression et les dangers de l'islamisme radical, la colère islamiste contre la France touche les pays asiatiques à majorité musulmane, en particulier le Pakistan et le Bangladesh. Ouvertement menaçants contre le président français, les manifestants prêchent le boycott des produits hexagonaux et appellent les autorités locales à condamner sans autre forme de procès leurs homologues de Paris. Certains dirigeants comme le Premier ministre Imran Khan surfent sur la vague, non sans démagogie.
Le 29 octobre, de nombreux Français découvrent dans la presse et sur les réseaux sociaux Mahathir Mohamad. À 95 ans, l'ancien Premier ministre malaisien est décrié par l'ensemble des médias français. Le Secrétaire d'État au numérique Cédric O appelle à la suppression de son compte Twitter. En cause, une note de son blog publiée sur Facebook et Twitter dans laquelle le nonagénaire prend position sur les récentes déclarations d'Emmanuel Macron concernant la liberté d'expression et l'Islam. Une déclaration étroitement liée à sa stratégie de retour au pouvoir en pleine crise politique en Malaisie.
De saillies en provocations contre l'Inde et les États-Unis, le Premier ministre pakistanais semblent de plus en plus sur la sellette. Faute de résultats économiques ou dans la lutte contre la corruption, face aux critiques contre sa gestion changeante de l'épidémie de coronavirus, l'image d'Imran Khan s'est ternie. La politique de rapprochement avec la Chine suffira-t-elle à le maintenir au pouvoir ? L'armée pourrait lui faire défaut.
Sans pression extérieure, le Pakistan poursuit son ambivalence sur le soutien aux groupes terroristes. L'État est sur la "liste grise" du Groupe d'action financière (GAFI), un organisme intergouvernemental de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, réuni à Paris du 16 au 21 février.
Quelles sont aujourd’hui la place et les modalités d’expression du djihadisme en Asie ? Comment comprendre la stratégie de Daech, en perte de vitesse au Proche-Orient, dans cette partie du monde ? Regardez le podcast de notre conférence coorganisée avec l'Inalco le 4 février 2020.
Levée de bouclier à Pékin. Après la loi sur la démocratie et les droits de l'homme à Hong Kong promulguée par Donald Trump, les États-Unis s'avancent sur l'internement massif des Ouïghours, entre autres, dans la région chinoise du Xinjiang.
La "fratrie présidentielle" est de retour au pouvoir au Sri Lanka. Cette fois-ci, c'est le cadet, Gotabaya Rajapaksa, qui a été élu président le 17 novembre dernier. Dans les années 2000, il avait été ministre de la Défense de son frère aîné, l'ancien chef de l'État Mahinda Rajapaksa. Aujourd'hui nouveau Premier ministre, ce dernier avait mené une politique autoritaire et terminé dans le sang la guerre civile. Il était aussi proche de la Chine.
Depuis les "Xinjiang Papers", ces documents confidentiels révélés par le New York Times, le projet concentrationnaire de la Chine contre les Ouïgours ne peut plus être nié. Plus d'un million d'entre eux sont enfermés dans des camps d'internement, afin de "mater le terrorisme ouïghour sans pitié". Pour comprendre, regardez le podcast de notre conférence sur l'avenir de cette population.
Londonienne d'origine pakistanaise, Kamila Shamsie livre avec "Embrasements" un remake "d'Antigone" transposé dans un XXIème siècle ravagé par le terrorisme, le communautarisme et l'intolérance. Terrifiant et convaincant.
Comment le Xinjiang est-il devenu le "laboratoire du contrôle social chinois" ? Quel avenir pour le population ouïghoure, qui a un temps rêvé d'une République du Turkestan oriental ? Retrouvez tous nos articles sur les Ouïghours et la politique de la Chine au Xinjiang.
C'est le premier mouvement de contestation contre l'actuel Premier ministre du Pakistan. Des milliers de manifestants islamistes demandent à Imran Khan de démissionner alors que le pays traverse de graves difficultés économiques.
Bloquez les dates ! Asialyst vous offre une rentrée 2019 pleine de conférences, de rencontres et de débats. De l'Islam en Asie aux 70 ans de la Chine populaire, en passant par l'Inde de Modi.
Quelles sont les clés des élections en Inde le 11 avril ? Popularité en baisse, chômage massif, situation agricole chaotique et tensions ethniques à vif... Narendra Modi et son parti le BJP devront-ils former une coalition pour rester majoritaires au Parlement ? Le Parti du Congrès peut-il faire son retour ?
Le 23 mai prochain seront connus les résultats des élections en Inde. Modi sera-t-il réélu ? Quel est le bilan de son premier mandat ? Sur quoi s'est joué la campagne, le nationalisme hindou ou la sécurité nationale ? Voici le podcast de notre conférence du 8 avril à l'ENS.
A ne pas manquer ! Le mardi 14 mai à 18h30, Asialyst organise avec l'Institut des langues et civilisations orientales une conférence gratuite sur le Xinjiang et l'avenir des Ouïghours. Elle aura lieu à l'Inalco à Paris.
Les élections générales en Inde ont débuté ce jeudi 11 avril un marathon de 6 semaines. Narendra Modi joue sa réélection. L'attentat suicide du 14 février au Cachemire a remis les relations avec le Pakistan au coeur du jeu. Retour sur un besoin existentiel de se fabriquer un ennemi héréditaire.
Quelles sont les clés des élections en Inde le 11 avril ? Popularité en baisse, chômage massif, situation agricole chaotique et tensions ethniques à vif... Narendra Modi et son parti le BJP devront-ils former une coalition pour rester majoritaires au Parlement ? Le Parti du Congrès peut-il faire son retour ?
Le danger islamiste dans le Sud-Est asiatique serait "présent et immédiat", d'après le Premier ministre singapourien Lee Hsien Loong. D'aucuns voient déjà dans le sud des Philippines la base arrière d'un nouveau califat. Mais les obstacles restent nombreux à l'émergence d'une "province" du groupe État islamique.
Pour la quatrième fois en dix ans, la Chine a mis son véto aux sanctions contre Masood Azhar, chef de l'organisation responsable de l'attentat du 14 février au Cachemire indien, le plus meurtrier dans la région.
La Syrie abrite depuis 2014 un contingent de jihadistes ouïghours. Ils font partie des bataillons étrangers connus pour leur engagement dans les combats au nord-ouest de la Syrie. Quelle est leur histoire ? Quel est leur avenir ? Entretien avec Rémi Castets, maître de conférences à l'université Bordeaux Montaigne.
Ce samedi 20 octobre, les Afghans renouvelaient leur chambre basse. Des attentats sanglants ont forcé le report du vote dans des centaines de bureaux. Les électeurs ont dû retourner voter, au péril de leur vie. Une équation familière dans ce pays enclavé et éreinté par quatre décennies consécutives de crises.
Début août, un comité d'experts de la commission des droits de l'homme de l'ONU publiait un rapport retentissant : plus d'un million de Ouïghours seraient internés dans des camps de rééducation au Xinjiang. La Chine a démenti : "pas de camps au Xinjiang", seulement de "l'éducation".
Pour la première fois au Japon, la chambre haute a adopté une loi pénalisant la préparation d’actions liées à l’action terroriste ou criminelle.
Même si 90 % de la ville de Marawi a été reprise aux combattants liés à Daech, la situation n'est toujours pas stabilisée aux Philippines.
Malgré la loi martiale et les frappes aériennes, Manille n’a pas encore réussi à reprendre Marawi au groupe Maute affilié à Daech.
La série d'attaques ces derniers jours aux Philippines, en Indonésie et en Thaïlande serait liée à la mort d'un combattant malaisien de Daech.
Le principal suspect de l'attentat en Russie est originaire du Kirghizistan. Entretien avec David Gaüzere sur cette région terreau du fondamentalisme.
La menace terroriste de l'EI est prise très au sérieux en Malaisie qui prend nombre de mesures pour la combattre.
Face à la menace terroriste, la Malaisie de Najib Razak se montre modérée à l'international, mais proche des fondamentalistes à la maison.
Quel sens donner à l'attentat de Jakarta revendiqué par Daech le 14 janvier ? Entretien avec Rémi Madinier, chercheur au CNRS.