

Votre média sur l'Asie
Après avoir semblé hésiter depuis le début de la guerre en Ukraine il y a quatre mois, la Chine de Xi Jinping a désormais clairement choisi son camp : la Russie de Vladimir Poutine. En témoigne le dernier entretien téléphonique entre les présidents chinois et russe, qui ne laisse guère de place au doute.
Qui peut dire combien de temps Kiev résistera ? Depuis le déclenchement de son offensive jeudi 24 février juste avant l'aube, l'armée russe parait lancée dans une inexorable invasion de l'Ukraine, tant le rapport de force lui est favorable. D'autant que les États-Unis n'enverront pas un seul GI's pour défendre le pays de Volodymyr Zelensky. Par contre, il serait infiniment plus compliqué pour l’Armée populaire de libération chinoise de prendre le contrôle de Taïwan. Ce qui conduit à penser que Xi Jinping pourrait éviter de s’engager trop loin aux côtés de son homologue russe Vladimir Poutine.
Désormais probable, l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe aurait de graves conséquences pour l’Asie. En particulier pour le Japon, mais aussi pour la Corée du Sud. D'abord extrêmement prudente, la Chine accuse désormais Washington de "jeter de l'huile sur le feu".
Du 21 au 28 février 1972, le président américain Richard Nixon effectuait une visite mémorable à Pékin, dans le sillage d’une visite secrète de Henry Kissinger qui avait préparé la reconnaissance par les États-Unis de la Chine communiste. Cinquante années plus tard, que de désillusions !
L'image est désastreuse en plein JO d'hiver à Pékin : la vidéo d’une Chinoise enchaînée qui aurait été kidnappée puis vendue à un homme avec qui elle a eu 8 enfants suscite l’indignation dans le pays. C’est une nouvelle histoire de femme victime de maltraitance qui scandalise les Chinois et qui, une fois de plus, met en lumière le sort des femmes dans une société encore largement dominée par les hommes et abîmée par des décennies de politique de l'enfant unique.
Les 24èmes Jeux olympiques d’hiver ont commencé ce vendredi 4 février en fanfare à Pékin. La Chine va offrir au monde des jeux "splendides et sûrs", a proclamé le président chinois Xi Jinping. Mais ces olympiades, entièrement sous cloche en raison de la politique "zéro Covid", s'ouvrent avec en toile de fond une image du pays durablement ternie par l’impitoyable répression menée contre les Ouïghours, les Tibétains et les habitants de Hong Kong.
Le 4 février prochain s’ouvriront les Jeux olympiques d’hiver à Pékin, un événement mondial dont les autorités chinoises entendent bien se servir comme un outil de propagande pour redorer le blason passablement terni de la Chine sur la scène internationale. Mais ces jeux sont placés sous très haute tension diplomatique avec les États-Unis et leurs alliés.
Les tensions croissantes de la Russie avec les États-Unis et leurs alliés autour de la possibilité d’une invasion russe en Ukraine ont pour effet de dynamiser les liens entre Moscou et Pékin. Les autorités chinoises montrent clairement leur soutien à Vladimir Poutine contre les États-Unis.
Les États-Unis n'enverront aucun responsable officiel aux Jeux Olympiques d'hiver de Pékin prévus du 4 au 20 février prochains. En cause, "le génocide et les crimes contre l'humanité en cours au Xinjiang", a justifié la Maison Blanche ce lundi 6 décembre. Une décision "contraire à l’esprit de la charte olympique", a dénoncé la Chine.
Après une première apparition publique ce dimanche matin 21 novembre lors d’un tournoi de tennis organisé à Pékin, la star du tennis féminin en Chine s’est entretenue par vidéo dans la soirée avec le président du Comité International Olympique. Le premier échange entre Peng Shuai et des responsables situés hors de Chine depuis le début de l’affaire. Une preuve qu'elle est vivante, certes, mais bien des doutes et des interrogations subsistent quant aux circonstances entourant ces deux événements. Sans oublier le rôle du CIO dans la gestion du scandale, deux mois avant le début des JO d'hiver à Pékin.
#WhereIsPengShuai, Où est Peng Shuai ? L'existence même de ce hashtag sur les réseaux sociaux reflète l'ampleur du scandale mondial. La championne chinoise de tennis Peng Shuai, une star dans son pays, a accusé un ancien très haut dirigeant du Parti de l’avoir violée le 4 novembre dernier. Depuis, elle a disparu, suscitant à l’étranger des réactions indignées qui ne cessent de prendre de l’ampleur. Au point d’être d’ores et déjà un sujet des plus embarrassants pour l’image du gouvernement chinois, à quelques semaines des Jeux Olympiques d'hiver à Pékin.
La crise entre la Chine et l’Union européenne s’est fortement aggravée le 8 juillet dernier. Le Parlement de Bruxelles a appelé les responsables de l'Union européenne et aux États membres à refuser les invitations de Pékin pour les Jeux olympiques d'hiver de 2022, afin de protester contre les atteintes aux droits humains à Hong Kong et au Xinjiang.
Le lundi 14 juin à 18h30, Asialyst et l'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE/Inalco), ont coorganisé un débat en visioconférence sur les les enjeux des Jeux Olympiques de Tokyo du 23 juillet au 8 août 2021 en pleine crise sanitaire, dans le cadre des "Rencontres du lundi" de l'IFRAE. Retrouvez ici en vidéo l'intégralité de cet événement.
Depuis quelques semaines, les appels au boycott des Jeux Olympiques d’hiver qui doivent se tenir à Pékin du 4 au 20 février 2022 se multiplient dans le camp occidental. L'idée d'un boycott diplomatique se cristallise pour condamner les persécutions et l'internement massif des Ouïghours au Xinjiang. En colère, Pékin dénonce une campagne de désinformation.
Constat d'échec ? Autocritique ? Opération de communication purement rhétorique ? Mercredi 2 juin, le président chinois Xi Jinping a déclaré devant le Bureau politique du Parti communiste chinois que la Chine devait rechercher une politique étrangère apaisée. Cela sonne comme une remise en cause de la diplomatie des "loups combattants", ces diplomates chinois critiqués pour leurs déclarations jugées agressives et souvent calomnieuses. Un comportement qui a entraîné des antagonismes avec de nombreux pays et abîmé durablement l’image de son pays sur la scène mondiale.
Bloquez la date ! Le lundi 14 juin à 18h30, Asialyst et l'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE/Inalco) vous proposent un débat en visioconférence sur les les enjeux des Jeux Olympiques de Tokyo du 23 juillet au 8 août 2021 en pleine crise sanitaire, dans le cadre des "Rencontres du lundi" de l'IFRAE.
L'Asie est loin d'être en avance dans la vaccination contre le coronavirus. Ce n'est pas faute de vaccins, car plusieurs pays asiatiques ont les leur et la plupart ont passé des commandes importantes aux principaux fournisseurs mondiaux. Mais l'Asie se divise entre ceux qui sont pressés comme l'Inde et l'Indonésie, très touchées par la pandémie, ainsi que la Chine qui veut rester exemplaire, et ceux qui ont à peu près jugulé la pandémie, l'Asie de l'Est et quelques pays d'Asie du Sud-Est. En parallèle, l'Inde et la Chine entrent en compétition dans une diplomatie du vaccin qui va prendre de l'ampleur.
À vos agendas ! Asialyst vous offre un année 2021 pleine de conférences avec l'Inalco, à distance ou en présentiel. Du dynamisme de la jeune asiatique militante aux enjeux de l'olympisme au Japon. Retrouvez ici notre programme de l'année actualisé au fur et à mesure.
Le 1er septembre, l'Indonésie a créé la surprise en se portant candidate pour accueillir les Jeux Olympiques de 2032. Quelle est le sens de cette candidature ? Un besoin d'unité nationale ou une montée en puissance sur la scène globale ?
Pom-pom girls, "Army of beauties", soeur de Kim et invitation de Moon à Pyongyang, la Corée du Nord cherche à diviser Séoul et Washington.
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Les JO d'hiver vont s'ouvrir à Pyeongchang sous le signe du rapprochement entre les deux Corées. Quid de la réunification ? Entretien avec Eva John.
Si Kim Jong-un a proposé d'envoyer des athlètes de Corée du Nord aux JO de Pyongcheang, c'est sans doute pour mieux brouiller l'alliance Séoul-Washington.
Entre le rêve d'Osaka de Lawrence Ho, tycoon de Macao, et les plans des magnats de Las Vegas à Tokyo, qui réussira à implanter le premier casino au Japon ?
La classe politique nippone semble prête à légaliser les casinos. Avec le rêve de toucher le jackpot aux JO de Tokyo en 2020.