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Comment expliquer la première place de la Chine au classement PISA de l'OCDE sur le niveau des élèves du secondaire ?
Xi Jinping était en Grèce pour une visite de trois du 11 au 13 novembre. Depuis le rachat du port Pirée par COSCO, premier armateur chinois, le pays est devenu le cheval de Troie de la Chine en Europe.
En 2019, les économies asiatiques ne subissent pas seulement les effets collatéraux de la guerre commerciale sino-américaine. Elles sont également affectées par le retournement du "cycle du silicium", dont les conséquences sont toutes aussi importantes pour la conjoncture du "circuit intégré asiatique".
Après une nouvelle tweeto-diplomatie contradictoire, Donald Trump et son administration ont accordé une trêve aux Chinois dans la guerre commerciale. Un geste après la visite vendredi 11 octobre à Washington de Liu He, le vice-premier ministre et principal négociateur de Xi Jinping. Mais l'accord intervenu n'est que partiel et il ne signifie pas une accalmie sur le front de la guerre technologique, bien au contraire. D'autant que les Américains veulent maintenant ouvrir un nouveau front financier avec la Chine.
Ces quarante dernières années, l'émergence économique de la Chine a fait craindre un véritable raz-de-marée. Ses produits "envahissent les marchés", ses entreprises "rachètent le monde" et l'empire du milieu devient le "banquier du monde". Sur ces trois fronts, la vague chinoise est en plein reflux.
Partant d'un niveau de revenu très faible, le Cambodge, avec ses 16 millions d'habitants, est depuis dix ans l'économie la plus dynamique d'Asie. Sa croissance, très inégalement répartie, crée de nombreux emplois salariés. Elle est tirée par l'exportation d'habillement et la construction dopée par la Chine.
Les États-Unis et la Chine sont-ils en train de glisser de la guerre commerciale à la guerre monétaire ? Le 7 août dernier, en réponse à l'élargissement par Donald Trump des taxes douanières à l'ensemble des importations chinoises, Pékin a laissé filer sa monnaie.
Shinzo Abe se met à imiter Trump avec sa récente décision de limiter certaines exportations nippones vers la Corée du Sud. Une question de "sécurité nationale" pour le Premier ministre nippon.
Une nouvelle trêve, et après ? Si Donald Trump et Xi Jinping se sont mis d'accord pour rouvrir les négociations commerciales, la photo masque mal les obstacles à la fin de la guerre commerciale. Alors qu'elle semblait indestructible, l'imbrication entre les économies des deux superpuissances se délite.
Avec la hausse des taxes douanières voulue par Trump sur les produits chinois s'amplifie un phénomène de fond : la délocalisation vers le Vietnam. Ce qui creuse le déficit américain avec ce pays. Pour l'instant, le locataire de la Maison Blanche ne dit rien. Mais à Washington, le département du Trésor surveille la tendance de près.
A observer le bal des négociateurs, on pensait la Chine et les États-Unis tout près d'un accord. Mais en une semaine, la guerre commerciale a repris de plus belle. Mais que s'est-il passé au juste ? Qui a le plus à perdre ? Pourquoi les Chinois choisissent-ils de "se battre jusqu'à la fin" ?
Les hostilités avaient débuté il y a un peu plus d'un an. Elles ont repris ce mois-ci, alors que le déficit commercial entre les États-Unis et la Chine avait légèrement fléchi - une première - et que les négociations semblaient sur le point d'aboutir.
Le second sommet des "Nouvelles Routes de la Soie" marque un changement d'attitude des autorités chinoises sur ce programme pharaonique. Ce qui pourrait le ralentir.
L'un des objectifs de la guerre commerciale lancée par l'administration Trump est de réduire le déficit avec la Chine. Mais cela fait oublier la situation du solde commercial chinois : il diminue et son excédent courant fond comme neige au soleil.
PIB par habitant, faiblesse des migrations, espérance de vie... Les disparités entre les divers États de l'Inde sont des enjeux essentiels pour les élections générales qui débutent le 11 avril prochain.
Il n'y aura pas de sommet Trump-Xi Jinping en mars. Qu'est-ce qui empêche un accord pour mettre fin à la guerre commerciale ? Le ralentissement de son économie pousse la Chine à céder. Mais les demandes américaines sont difficilement recevables.
En Inde, quelque 850 millions d'électeurs iront aux urnes d'avril à mai prochains. Le Premier ministre Narendra Modi joue son maintien au pouvoir. En 2014, il avait promis dix millions d'emplois par an. Cinq ans plus tard, le chômage augmente.
La Chine n'est plus seulement cette altérité qui nous fascine. Elle est devenue une menace existentielle pour l'Occident et ses valeurs. C'est l'avertissement de "La Chine e(s)t le monde", par Sophie Boisseau du Rocher et Emmanuel Dubois de Prisque.
La Chine serait aux abois dans la guerre commerciale avec les États-Unis. Au coeur des enjeux, l'investissement et les hautes technologies. Mais Pékin pourrait aussi tenter de tirer parti du prochain sommet entre Kim et Trump au Vietnam. Le "deal" recherché porterait alors aussi sur la sécurité nationale.
En moins d'une génération, la Thaïlande est passée de la catégorie des pays vieillissants à celle des pays âgés. La baisse de la natalité et l'allongement de l'espérance de vie, de 61 ans en 1980 à 72 ans en 2015, pourraient déclencher un "tsunami gris", comme dans d'autres pays asiatiques.
Jusqu'aux années 1990, l'Asie du Sud-Est était sous l'emprise économique du Japon. Depuis, c'est la Chine qui est devenu le premier partenaire commercial des pays de la région. Même si elle n'a pas encore éclipsé le Japon.
Si nombre de pays souffrent surtout du ralentissement de l'économie chinoise, la hausse des droits de douanes sur les importations chinoises touche les produits "made in Asia", car toute la région participe aux chaînes de valeur liées au "made in China". Cela dit, certains États tirent leur épingle du jeu.
A Buenos Aires, Donald Trump et Xi Jinping ont accepté une trêve dans leur guerre commerciale, déclenchée en juillet par la hausse des taxes douanières sur les importations de la Chine aux Etats-Unis. Que faut-il comprendre ? Sortie de crise ou fragile cessez-le-feu ?
En Corée du Sud, les écoliers travaillent beaucoup plus qu'en Finlande, qui a de meilleurs résultats au test Pisa. Bien classée, la Corée ne conserve pas son avance à l'université et au-delà : la compétence des adultes au travail est moyenne. Pourquoi un tel paradoxe ?
Entre Pékin et Washington, un accord est possible, mais très improbable. Car aux yeux des Américains, le déséquilibre des échanges importe moins que les atteintes de la Chine à la propriété intellectuelle et l'accès de son industrie aux hautes technologies. Pas d'accalmie sur le front technologique.
En l'espace de quatre ans, la Thaïlande a vu doubler le nombre de touristes chinois. Quelles sont les raisons de cette "ruée" ? Quel est son poids dans l'économie du pays ? Jusqu'où peut aller la tendance ?
Alors que Trump a lancé une guerre commerciale des plus radicales contre la Chine, il gagnerait à méditer "l'Histoire du Péloponnèse" de Thucydide. "La montée d'Athènes et la peur qu'elle a inspiré à Sparte rendait inévitable la guerre du Péloponnèse", écrivait l'historien grec du IVème siècle.
La Chine est accusée d'avoir désindustrialisé l'Afrique, où ses exportations ont ruiné des artisans et des petites entreprises. Mais les statistiques montrent que la désindustrialisation du continent a précédé l'irruption des produits chinois.
Accepter des crédits chinois pour financer des infrastructures, puis tout perdre à cause la dette générée ? De la Birmanie au Pakistan en passant par la Malaisie, plusieurs pays se méfient de plus en plus des "Nouvelles Routes de la Soie". De la à prendre un autre chemin ?
L'impact global de la guerre économique lancée par Trump pourrait approcher celui de la crise de 2008 et coûterait 4 points de PIB aux deux principaux protagonistes. Car ce conflit saperait le fonctionnement-même des chaînes globales de valeur.