

Votre média sur l'Asie
Pour lutter contre la propagation du coronavirus, tous les pays d'Asie de l'Est ont globalement adopté une même stratégie composée de quatre éléments : le recours rapide et systématique aux outils numériques, des campagnes de tests à grande échelle, des méthodes intrusives mais sophistiquées de traçage et des règles strictes de quarantaine. Ce système est néanmoins difficilement transposable en France.
Le profil de l'épidémie continue sa mutation en Asie. L'Asie du Sud ou l'Indonésie, épargnés jusqu'à mi-mars, sont aujourd’hui au cœur d’une puissante première vague. Les pays d'Asie orientale ont, eux, connu la vague des "cas importés" vers le milieu du mois de mars et plus récemment, l'apparition de nouveaux "clusters" dont le plus important concerne Singapour. Ces deuxièmes vagues ont imposé de très strictes mesures de contrôle aux frontières, et une grande réactivité pour contenir et résorber les nouveaux foyers épidémiques. Les résultats obtenus sont convaincants et l'Asie du Nord-Est parvient à maintenir le contrôle du Covid-19.
Dans son nouveau livre, le journaliste Pierre Antoine Donnet se penche sur l'enjeu géopolitique le plus important de cette décennie : la rivalité entre les États-Unis et la Chine pour le leadership mondial.
Entretien avec Guillaume Bernard, directeur général de l'entreprise Bernard Controls, à Pékin. Il est l’un des rares Français en mesure de comparer l'expérience du coronavirus qu’il a vécue dans son usine chinoise avec celle qu’il est en train de vivre en France, où l'entreprise dispose de deux sites.
Jean-André Santoni, qui réside à Hô-Chi-Minh-Ville, témoigne de la façon dont l’épidémie du coronavirus est vécue dans le pays.
La Banque asiatique de développement (BAsD) vient de publier le 3 avril ses dernières prévisions économiques pour l'Asie et pour le monde en 2020. Parmi ses scénarios, une lente sortie du confinement et une reprise très progressive à l'échelle mondiale.
Comment la chaîne logistique internationale s'adapte-t-elle à la crise du coronavirus ? Asialyst a posé la question à Frédéric Campagnac, qui dirige Clevy Links, l'un des principaux acteurs du colis express entre la Chine et le reste monde. Les Chinois demeureront à l'issue de cette crise le principal fournisseur global dans ce domaine, souligne-t-il. Mais les règles du jeu changent et le transport aérien pourrait rester entravé au moins un an.
Singapour est souvent présenté par l’OMS et différents médias américains comme un modèle de réussite dans la lutte contre le coronavirus, un compliment peut-être prématuré. Quelle stratégie a-été mise en place par le Premier Ministre Lee Hsien Loong pour lutter contre le coronavirus ?
Face à l'amplification de la pandémie de coronavirus, le Japon est forcé de durcir sa stratégie de lutte contre le Covid-19. Les Jeux Olympiques de de Tokyo prévus en 2020 sont reportés à l'été 2021. Les ressortissants de 18 pays européens et d'Iran sont désormais interdit d'entrée dans l'archipel. Quelle a été jusq'à présent la stratégie du Japon, où l'épidémie a été contenue ?
Alors qu'en France le confinement s'organise pour lutter contre la propagation du coronavirus, à Wuhan, en Chine, la population vit déjà depuis deux mois en quarantaine. Un confinement soumis à des règles bien plus strictes que dans l'hexagone.
Alors que l’épidémie du COVID-19 explose en Europe et dans le monde, la Chine paraît proche d’une sortie de crise. Mais certains doutes subsistent encore. Cependant, l'expérience chinoise pourrait nous être utile.
L'Asie est le continent clé sans lequel rien ne pourra réussir en matière de climat. Sa part dans les émissions mondiales de CO2 a désormais dépassé 50 %. Surtout, sa part dans la progression des émissions atteint 72 % sur les trois dernières années. Les engagements de la COP21 étaient insuffisants.
C'est officiel depuis le 4 novembre dernier. L'Inde a renoncé à faire partie du Partenariat économique régional global (RCEP en anglais), cet accord de libre-échange négocié d'emblée sans les États-Unis et qui compte la Chine parmi ses membres. En négociation depuis 6 ans, le RCEP réunira les principales économies d'Asie-Pacifique. Le retrait de New Delhi affaiblit la portée et l'intérêt du futur accord. Un aveu de faiblesse marquant la fragilité d'une économie indienne qui tourne au ralenti et se trouve mal armée pour affronter de plein fouet la concurrence asiatique.
70 ans après la fondation de la Chine populaire, le choix d'une économie hybride et la volonté d'un leadership technologique créent des tensions structurelles avec le reste du monde, dont la guerre commerciale avec les États-Unis n'est qu'une illustration. Elle devra un jour résoudre la contradiction fondamentale entre son ouverture économique et culturelle au monde et sa volonté accrue de contrôle des individus, des organisations et des idées.
La Chine fête ce mardi 1er octobre les 70 ans de la fondation de la République populaire. Les dirigeants communistes vont célébrer avec faste le retour du pays à la puissance et à la prospérité. Mais le rattrapage chinois n'a pas été un long fleuve tranquille et les grandes orientations politiques fixées par les dirigeants communistes ont connu des changements majeurs qu'il faut garder en mémoire. La Chine de Xi Jinping n'est ni celle de Mao ni celle de Deng Xiaoping.
La population des pays d'Asie devraient moins baisser que prévu, selon les nouvelles projections de l'ONU. La baisse de la population chinoise, anticipée depuis une décennie, est annulée dans les prévisions 2017, alors que la progression de la population indienne ralentit.
Avec près de la moitié des émissions mondiales de gaz à effet de serre, l'Asie est cruciale dans la lutte contre les dérèglements du climat. Malgré leurs investissements massifs dans les énergies renouvelables, les engagements des pays asiatiques restent insuffisants pour inverser le réchauffement de la planète.
En 2018, Donald Trump a mis à exécution ses menaces de guerre commerciale. La Chine est particulièrement visée, et derrière elle toute la chaîne de valeur asiatique. Si la guerre commerciale se poursuit et s'élargit, le prix à payer en 2019 sera élevé.
L'Asie est moins exposée aux grands chocs que d'autres régions du monde. C'est la conclusion du dernier rapport du FMI sur les perspectives économiques mondiales publié en octobre dernier. Ce rapport analyse les pays ayant subi les catastrophes les plus violentes au cours des 50 dernières années.