

Votre média sur l'Asie
Donald Trump parti de la Maison Blanche après une transition chaotique, Joe Biden a été investi 46ème président des États-Unis ce mercredi 20 janvier. Si la Chine espérait un apaisement dans ses relations exécrables avec les États-Unis à la faveur de l'arrivée au pouvoir du démocrate, le réveil n'en sera probablement que plus rude. Plusieurs membres de la nouvelle administration ont d'ores et déjà clairement indiqué que Washington adopterait une posture "agressive" envers Pékin.
Bloquez la date ! Le mercredi 18 novembre à 18h30, soit 15 jours après l'élection présidentielle aux États-Unis, Asialyst et l'Inalco vous proposent un débat en visioconférence sur Zoom pour cerner les nouveaux enjeux de la relation sino-américaine, celle qui domine le monde d'aujourd'hui. Inscrivez-vous !
Dans les prochaines décennies, l'Asie pourrait bien devenir un champ de bataille interne entre croissance imaginée et développement durable. Pour des raisons historiques et géographiques, l'eau y jouera un rôle primordial, comme en témoignent les récentes crues vietnamiennes. En se manifestant à travers les infrastructures et les liens de communication, la concurrence géostratégique entre le bloc occidental, d'un côté, et la Chine et ses quelques clients, de l'autre, ne fait qu'envenimer la question environnementale. L'issue de l'élection américaine ne sera pas sans conséquences sur son évolution.
Le 1er juillet, l'Allemagne prend pour six mois la présidence de l'Union européenne. Coincée au milieu des tensions sino-américaines, Angela Merkel devra trouver un espace pour faire valoir les exigences européennes vis-à-vis de la Chine : réciprocité commerciale et fin de la désinformation sur la pandémie. Le chercheur Federico Brembati fait le point sur des défis. Alex Payette a traduit sa tribune pour Asialyst.
À la différence de la Chine, la Corée du Sud engage une relance verte pour se sortir de la crise du coronavirus. Le plan de l'administration Moon Jae-in prévoit des financements pour les énergies renouvelables, les véhicules électriques, les batteries et le logement, l’introduction d’une taxe carbone et la disparition progressive des financements de centrales à charbon par les banques publiques. Des centres régionaux de transition énergétique seront créés pour faciliter le réemploi des salariés et le gouvernement a confirmé son intention d’atteindre un objectif net de zéro émission de gaz à effet de serre en 2050.
Après de longues fiançailles, vingt années de brouilles et de retrouvailles, l'union des États Unis avec la Chine vole en éclat. Les deux vieux époux s'envoient des assiettes à la figure. Espérons que cela n'aille pas plus loin !
Les attentes étaient très fortes à l'ouverture des "deux assemblées" à Pékin vu les circonstances et l'atmosphère internationale pour le moins tendus. Mais les discours importants sur la pandémie et le ralentissement économique ce jeudi 21 et vendredi 22 mai ont laissé sur leur faim les observateurs internationaux. Dans le cas de Hong Kong et Taïwan, la tonalité fut différente. Les commentaires d'ouverture signalent un changement majeur du principe "un pays, deux systèmes", voire même le début du "un pays, un système".
L'Assemblée nationale populaire réunie depuis le 21 mai à Pékin aurait dû célébrer la réussite du plan décennal de la Chine. Mais le gouvernement a renoncé à fixer un objectif de croissance : il propose un plan de relance de 2 % du PIB, tandis que le conflit avec les États-Unis s'exacerbe dangereusement.
Dans son nouveau livre, le journaliste Pierre Antoine Donnet se penche sur l'enjeu géopolitique le plus important de cette décennie : la rivalité entre les États-Unis et la Chine pour le leadership mondial.
L'accalmie aura été de courte de durée. La crise du coronavirus a rallumé les tensions entre la Chine et les États-Unis. La guerre commerciale a laissé la place à une guerre de l'information. Ou plutôt de la désinformation. Sur fond d'expulsions mutuelles de journalistes, Pékin et Washington se laissent entraîner dans une escalade de représailles. Furieux que la Chine laisse entendre que l'armée américaine aurait pu introduire le Covid-19 à Wuhan, Donald Trump et son administration parlent désormais de "virus chinois".
L'épidémie de coronavirus est plus grave que celle du SRAS en 2003. S'il est trop tôt pour évaluer ses conséquences sur l'économie chinoise, on prend moins de risque en prévoyant que son impact sur l'économie mondiale sera plus élevé que celui du SRAS.
Washington et Pékin ont signé une trêve sur le front commercial. Que contient "l'accord de phase 1" ? Aura-t-il une suite ? Retour sur l'évolution du commerce et des investissements entre les deux pays au cours des dix-huit mois d'hostilités.
Entretien avec Roy-Chun Lee, de l'Institut de recherche économique Chung-Hua (CIER) à Taipei. Pour lui, "la guerre commerciale a des conséquences spectaculaires sur la structure du commerce et des investissements entre Taïwan, les États-Unis et la Chine". Quel en sera l'impact sur les élections du 11 janvier ?
Xi Jinping allait-il enfin nommer un successeur ? Allait-il prendre des mesures drastiques sur la crise à Hong Kong ? Allait-il proposer une parade globale aux multiples défis de la Chine, dont la guerre commerciale ? Rien de tout cela. Au terme du 4ème plenum du comité central, du 28 au 30 octobre à Pékin, les plus hauts dirigeants du Parti communiste ont surtout acté la consolidation du pouvoir du président chinois sur le système politique.
En 2019, les économies asiatiques ne subissent pas seulement les effets collatéraux de la guerre commerciale sino-américaine. Elles sont également affectées par le retournement du "cycle du silicium", dont les conséquences sont toutes aussi importantes pour la conjoncture du "circuit intégré asiatique".
Depuis 2013, Xi Jinping a lancé la "lutte anti-corruption", soit une purge pour se débarrasser de son rival, l'ancien président Jiang Zemin, et de son réseau si puissant qu'il est assimilé à "l'Ancien régime". Jusqu'à quand Xi gardera-t-il la main ? Au ressentiment des perdants de cette purge, s'ajoutent la guerre commerciale, le ralentissement économique ou la crise à Hong Kong. Retrouvez ici tous nos articles sur la vie politique en Chine sous Xi Jinping.
Quelle stratégie pour maintenir le pouvoir de Xi Jinping et l'emprise du Parti communiste sur la Chine ? Comment affronter le triple front de la crise à Hong Kong, de la guerre commerciale avec Washington et du ralentissement économique ? Autant d'enjeux majeurs pour le 4ème plénum du Parti communiste chinois se termine ce jeudi 31 octobre.
Après une nouvelle tweeto-diplomatie contradictoire, Donald Trump et son administration ont accordé une trêve aux Chinois dans la guerre commerciale. Un geste après la visite vendredi 11 octobre à Washington de Liu He, le vice-premier ministre et principal négociateur de Xi Jinping. Mais l'accord intervenu n'est que partiel et il ne signifie pas une accalmie sur le front de la guerre technologique, bien au contraire. D'autant que les Américains veulent maintenant ouvrir un nouveau front financier avec la Chine.
Jusqu'où ira la guerre commerciale lancée par l'administration Trump contre la Chine ? Est-elle une parenthèse due à un président américain impétueux ou une lame de fonds qui va structurer tout le XXIème siècle ? Retrouvez tous nos articles.
Le Parti communiste en Chine demeure encore capable de maintenir l'ordre, et c'est un élément pour lequel il est apprécié dans le pays. Mais il éprouve désormais des difficultés à gérer l'économie nationale. Si elle ralentit déjà depuis quelques années, elle souffre d'autant plus depuis le début de la guerre commerciale. Alors que la Chine populaire fête ses 70 ans, le Parti doit affronter de nombreux défis à son "régime autoritaire résilient". Fort d'une capacité d'adaptation maintes fois prouvée au fil des décennies, il pourrait transformer ces défis en opportunités, s'il joue bien les cartes dont il dispose.
Le 1er octobre dernier, la République populaire de Chine a eu 70 ans. Le Parti communiste est toujours à flot, même si son "autoritarisme développemental" est sérieusement mis à l'épreuve.
70 ans après la fondation de la Chine populaire, le choix d'une économie hybride et la volonté d'un leadership technologique créent des tensions structurelles avec le reste du monde, dont la guerre commerciale avec les États-Unis n'est qu'une illustration. Elle devra un jour résoudre la contradiction fondamentale entre son ouverture économique et culturelle au monde et sa volonté accrue de contrôle des individus, des organisations et des idées.
La Chine fête ce mardi 1er octobre les 70 ans de la fondation de la République populaire. Les dirigeants communistes vont célébrer avec faste le retour du pays à la puissance et à la prospérité. Mais le rattrapage chinois n'a pas été un long fleuve tranquille et les grandes orientations politiques fixées par les dirigeants communistes ont connu des changements majeurs qu'il faut garder en mémoire. La Chine de Xi Jinping n'est ni celle de Mao ni celle de Deng Xiaoping.
Après un été mouvementé et marqué par la double incertitude de la guerre commerciale et de la crise à Hong Kong, la direction du Parti va se réunir officiellement à la mi-octobre. Pour maintenir son emprise sur la Chine, il faudra résoudre la division au sommet du pourvoir.
A l'évidence, pour la Chine, les négociations commerciales avec les États-Unis sont dans l'impasse. En cause, les voix divergentes à l'intérieur même de la garde rapprochée de Xi Jinping. D'un côté, Liu He, vice-premier ministre et ami d'enfance du président, considéré comme un libéral sur le plan économique. De l'autre, une aile plus conservatrice, qui refuse le compromis.
Les États-Unis et la Chine sont-ils en train de glisser de la guerre commerciale à la guerre monétaire ? Le 7 août dernier, en réponse à l'élargissement par Donald Trump des taxes douanières à l'ensemble des importations chinoises, Pékin a laissé filer sa monnaie.
Shinzo Abe se met à imiter Trump avec sa récente décision de limiter certaines exportations nippones vers la Corée du Sud. Une question de "sécurité nationale" pour le Premier ministre nippon.
Une nouvelle trêve, et après ? Si Donald Trump et Xi Jinping se sont mis d'accord pour rouvrir les négociations commerciales, la photo masque mal les obstacles à la fin de la guerre commerciale. Alors qu'elle semblait indestructible, l'imbrication entre les économies des deux superpuissances se délite.
Avec la hausse des taxes douanières voulue par Trump sur les produits chinois s'amplifie un phénomène de fond : la délocalisation vers le Vietnam. Ce qui creuse le déficit américain avec ce pays. Pour l'instant, le locataire de la Maison Blanche ne dit rien. Mais à Washington, le département du Trésor surveille la tendance de près.
Au Printemps 1989, Lun Zhang fut l'un des cadres du mouvement de la place Tiananmen. Chargé du maintien de l'ordre, il devait veiller à ce que les manifestations restent pacifiques, tout en contenant l'avancée de l'armée chinoise. Aujourd'hui professeur de civilisation chinoise en France, il a choisi de faire revivre les événements dans une bande dessinée, "Tiananmen 1989, nos espoirs brisés". Entretien.