

Votre média sur l'Asie
Bloquez la date ! Le lundi 10 mai à 18h30, Asialyst et l'Institut national des langues et civilisation orientales (Inalco), en partenariat avec le Centre LGBT Paris Île-de-France, vous proposent un débat en visioconférence sur les droits et les luttes des personnes LGBTI+ en Asie, à travers les cas de la Chine, de l'Inde et de l'Indonésie.
Retour au monde d'avant après la vaccination ? Pas vraiment, si l'on suit la démonstration solidement argumentée d'Hubert Testard dans son livre paru le 18 mars dernier aux éditions de l'Aube. La crise sanitaire a provoqué une série de chocs à plusieurs niveaux, numérique, commercial, financier, social ou climatique. Il nous faudra vivre avec pendant au moins une décennie. Des tendances préexistantes ont été accélérées, mais pas seulement. La mondialisation est en train de se transformer. Le basculement du monde la fait pencher davantage encore vers l'Asie, plus efficace pour sortir de la pandémie. Pragmatique, l'ouvrage appelle à ne pas tomber dans la confrontation systématique entre l'Occident et la Chine. Pour le bien du climat et de la solidarité mondiale en matière de santé. Entretien.
Après une décennie de transition démocratique, le pays est-il condamné à revenir durablement dans la période sombre de la dictature militaire ? Arrêtée par la nouvelle junte militaire menée par le généralissime Min Aung Hlaing, Aung San Suu Kyi sera-t-elle définitivement écartée du jeu politique en Birmanie ? Qu'est-ce qui différencie le mouvement de désobéissance civile actuel des soulèvements de 1988 et 2007 ? Le pays peut-il sombrer dans la guerre civile ? Retrouvez tous nos articles sur la situation en Birmanie depuis le coup d'État militaire du 1er février 2021.
Partout où Pékin participe à façonner l'avenir autour de l'océan Arctique, de l'Amérique à l'Europe en passant par l'Asie, cela se passe dans des territoires où sont installés de longue date des peuples autochtones. La Chine, très active dans la région, assure avoir conscience de ces particularismes : le développement du Grand Nord, qu'elle appelle de ses vœux, doit tenir compte des modes de vie qui se rattachent à leur présence.
Quelle est la place des femmes en Chine, au Tibet, au Vietnam ou au Japon ? Comment y évoluent les mouvements féministes ? Comment le communisme se comporte-t-il à l'égard du féminisme ? L'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE) en a débattu à l'occasion de la journée internationale des femmes lors d'une conférence à distance le 8 mars, dans le cadre de ses "Rencontres du lundi", avec Isabelle Konuma, Françoise Robin, Doan Cam Thi et Itoh Yukiko.
Une piste sérieuse est en train d'émerger sur l'origine du Covid-19. Le coronavirus pourrait bien provenir de chauve-souris ayant contaminé des ouvriers dans une mine du Yunnan au sud-ouest de la Chine en 2012. Des échantillons du virus auraient été prélevés par l'Institut de virologie de Wuhan, relançant l'hypothèse de la fuite accidentelle à l'origine de la pandémie. Dans le même temps, les appels se font de plus en plus pressants à travers le monde en direction de la Chine, sommée de toutes parts de faire enfin la lumière sur une pandémie qui a tué plus de 2,6 millions de personnes jusqu'à présent.
Les vaccins chinois contre le Covid-19 commencent à être diffusés en Europe. La Hongrie a approuvé le Sinopharm 1 fin janvier, et prévoit de vacciner le quart de sa population. Un nouveau défi de Victor Orban aux institutions européennes, qui se déclarent prêtes à examiner les mérites des vaccins chinois et russes. Bruxelles vient de commencer à le faire pour le Sputnik 5. Quels sont les entreprises derrière les vaccins chinois ? Quelles sont leurs caractéristiques et leur efficacité ? La France peut-elle exclure de les utiliser si elle n'a pas suffisamment de vaccins occidentaux ?
Il y a dix ans, le 11 mars 2011, se produisaient le séisme, le tsunami et la catastrophe nucléaire de Fukushima. Si les jauges de mesure de la radioactivité indiquent, selon le gouvernement, une amélioration de la situation, celle-ci continue de poser de nombreux défis. En Chine aussi, l'environnement en est un, désormais pris en compte par le gouvernement. L'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE) en a débattu lors d'une conférence à distance le 8 février, dans le cadres de ses "Rencontres du lundi", avec Anne Bayard-Sakai, Guibourg Delamotte et Jean-François Huchet.
À ne pas manquer ! À l'occasion de la journée internationale des femmes, l'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE) vous propose une conférence à distance via Zoom le lundi 8 mars sur les "violences sexuelles en Asie orientale" de 18h à 19h15. Participation gratuite.
Deux semaines après la fin de la mission de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à Wuhan visant à rechercher l'origine de la pandémie de Covid-19, la pression monte sur la Chine. Pékin est sommé d'en dire davantage et de partager ses informations avec le monde. En parallèle, les langues commencent à se délier et parlent désormais de la possibilité d'une contamination beaucoup plus large que ce qui était dit jusqu'à présent dans la métropole chinoise dès décembre 2019.
Le lundi 15 février à 18h30, Asialyst et l'Institut national des langues et civilisation orientales (Inalco) ont coorganisé un débat en visioconférence sur pour mieux saisir les logiques du racisme anti-asiatique en France, depuis les manifestations de 2010 jusqu'à la crise du Covid-19. Retrouvez ici en vidéo l'intégralité de cet événement.
L'Asie est loin d'être en avance dans la vaccination contre le coronavirus. Ce n'est pas faute de vaccins, car plusieurs pays asiatiques ont les leur et la plupart ont passé des commandes importantes aux principaux fournisseurs mondiaux. Mais l'Asie se divise entre ceux qui sont pressés comme l'Inde et l'Indonésie, très touchées par la pandémie, ainsi que la Chine qui veut rester exemplaire, et ceux qui ont à peu près jugulé la pandémie, l'Asie de l'Est et quelques pays d'Asie du Sud-Est. En parallèle, l'Inde et la Chine entrent en compétition dans une diplomatie du vaccin qui va prendre de l'ampleur.
Bloquez la date ! Le lundi 15 février à 18h30, Asialyst et l'Institut national des langues et civilisation orientales (Inalco) vous proposent un débat en visioconférence sur pour mieux saisir les logiques du racisme anti-asiatique en France, depuis les manifestations de 2010 jusqu'à la crise du Covid-19.
"Love jihad", "corona jihad"… Sur de nombreuses chaînes indiennes, le "djihad" se conjugue à toutes les sauces. Le message, lui, reste toujours le même : les musulmans ont un plan secret pour dominer, remplacer, voire assassiner la majorité hindoue du pays. Des théories complotistes tolérées, et même encouragées par le gouvernement nationaliste de Narendra Modi.
En Uttar Pradesh, une jeune fille, harcelée par des agresseurs de longue date – quatre hommes appartenant à une caste supérieure -, a été attaquée, violée et mutilée dans un champ. Emmenée d'abord dans un hôpital à Aligarh puis à Delhi, elle a succombé à ses blessures ce mardi 29 septembre. Très rapidement la police serait intervenue pour procéder à la crémation sans accord ni présence de sa famille, puis s'est précipitée pour déclarer qu'il n'y avait pas eu de "viol". Ce dernier scandale témoigne des atrocités quotidiennes contre les Dalits, et les femmes en particulier.
On a beau connaître la Chine, y revenir par temps de Covid donne l'impression de débarquer sur la lune. Depuis le tarmac jusqu'à votre hôtel de quarantaine, tous les Chinois que vous croisez portent une combinaison de protection. Le passage par deux semaines d'isolement est obligatoire pour tous les voyageurs arrivant de l'étranger, et jusqu'à preuve du contraire, vous êtes considérés comme potentiellement porteur du virus. Aucune sortie, aucun contact n'est permis en dehors des personnels qui vous braquent un thermomètre infrarouge sur le poignet deux fois par jour. Même l'aspirateur entraperçu au fond du couloir est promené par un drôle de cosmonaute, ou plutôt par un taïkonaute lui aussi emballé comme un saumon.
On connaissait la "diplomatie du masque" menée par la Chine à travers le monde. La crise sanitaire provoquée par la pandémie de Covid-19 a mis en pleine lumière la très forte dépendance de l'Occident à l'égard de la Chine pour ses médicaments.
Le 12 juin dernier, la ville de Pékin annonçait la découverte d'un nouveau foyer de coronavirus autour de l'immense marché alimentaire de Xinfadi. Se déclarant sur le "pied de guerre", le gouvernement local a reconfiné 11 quartiers et déployé des moyens gigantesques pour remonter les chaînes de transmission. L'anthropologue Frédéric Keck, spécialiste des crises sanitaires liées aux maladies animales, revient sur cet épisode mais aussi sur les enjeux d'images que représente cette pandémie pour la Chine. Il évoque aussi l'importance des "marchés humides", si décriés depuis le début de la crise.
En mai 1998, une semaine après la démission de Soeharto, l’historien australien Robert E. Elson, en visite en Indonésie, concluait qu'une "identité nationale forte avait échoué à voir le jour". Retour sur l'histoire de l'archipel.
Pour l'écoféministe indienne Vandana Shiva, la crise du coronavirus est une conséquence de notre économie mondialisée et de la destruction de notre planète.
Séoul a rapporté ce 28 mai 79 nouveaux cas de coronavirus en une journée. Le gouvernement de Moon Jae-in, dont la réponse à la pandémie a été ces derniers mois érigée en modèle d'efficacité, a immédiatement rétabli pour deux semaines des restrictions récemment levées. Au-delà de l'usage massifs des tests, des masques et du traçage numérique, plutôt que du confinement contraint, c'est à travers la culture politique et les relations public-privé en Corée du Sud que s'explique le mieux la lutte de Séoul contre la pandémie.
Pour lutter contre la propagation du coronavirus, tous les pays d'Asie de l'Est ont globalement adopté une même stratégie composée de quatre éléments : le recours rapide et systématique aux outils numériques, des campagnes de tests à grande échelle, des méthodes intrusives mais sophistiquées de traçage et des règles strictes de quarantaine. Ce système est néanmoins difficilement transposable en France.
Elles sont auteure, urgentiste, infirmière, journaliste ou chanteuse. Ces héroïnes chinoises modernes se battent contre les moulins à vent. Elles n'hésitent pourtant pas à se jeter dans la tourmente provoquée par la pandémie de Covid-19. Malgré les risques de représailles, oubliant leur corps, leur nom et leur réputation, ces femmes sont sur tous les fronts durant cette crise sanitaire et sociale.
Politique sanitaire, climat, âge ou virulence du virus ? Pourquoi l'épidemie de Covid-19 est-elle plus meurtrière dans les pays occidentaux qu'en Asie ? La gestion de la lutte contre le coronavirus dans chaque pays peut-elle tout expliquer ? Imaginez le "Candide" de Voltaire revenu au XXIème siècle pour mener une enquête impartiale. Les réponses ne sont pas légions.
En Corée du Sud, l'établissement de l'itinéraire précis de chaque cas de contamination a permis d'endiguer l'épidémie de coronavirus. Et pas de quoi crier au liberticide, affirme François Amblard, auteur d'un rapport sur la méthode coréenne de lutte contre la COVID19. Entretien.
Après avoir été longtemps un acteur au profil bas en Antarctique, la Chine s'engage désormais au sein de la plupart des accords relatif aux pôles. Le pays prend progressivement l'image d'un État toujours en disposition de coopérer en faveur des intérêts communs des nations, et dans les régions tel que l'Antarctique. la Chine apparait comme un acteur qui met en valeur et reconnait les intérêts particuliers de chaque État du système antarctique y compris l'Argentine et le Chili.
Le 8 avril dernier, la Chine autorisait le déconfinement de Wuhan, premier foyer officiel de la pandémie du coronavirus. Un déconfinement après onze très longues semaines de fermeture, même si une partie de l'activité avait déjà repris. Pour autant, le retour à la vie d'avant est encore loin. C'est le cas aussi à Pékin où les résidents ne peuvent pas encore circuler librement hors de la municipalité. Comment les expatriés vivent-ils cette sortie de crise ? Parmi les entrepreneurs français établis de longue date dans la capitale, ils sont nombreux à devoir tout remettre à plat. C'est le cas de Marianne Daquet, directrice d'une école d'art, "Atelier". Elle raconte à Asialyst en quoi cette terrible crise sanitaire a provoqué sa rupture avec la Chine et son prochain retour en France après 14 années d'expatriation.
Asialyst suit pour vous l'évolution en Asie de la crise sanitaire doublée d'une onde de choc sur l'économie mondiale. Retrouvez tous nos articles.
Jean-André Santoni, qui réside à Hô-Chi-Minh-Ville, témoigne de la façon dont l’épidémie du coronavirus est vécue dans le pays.
Huit millions d’habitants touchés et plus de 9 000 morts : c’est le triste bilan du séisme de magnitude 7,9, et de ses répliques, qui ont touché le Népal le 25 avril 2015. Paradoxalement, ces tremblements de terre avaient accéléré la transformation politique et administrative du pays, laissant augurer des lendemains différents. Mais cinq ans plus tard, c’est au tour du Covid-19 de frapper le pays. Même si les statistiques nationales ne dénombrent encore aucun décès, le virus risque de marquer un coup d'arrêt inquiétant à la lente progression népalaise…