

Votre média sur l'Asie
La Chine fait aujourd'hui partie du paysage africain. Les réactions à son irruption dès les années 1950 rappellent celles qu'avait suscitées la percée du Japon sur le continent noir un siècle auparavant.
La "mondialisation" de la crise du nouveau coronavirus menace celle de l'économie. Si la crise persiste, elle pourrait conduire les entreprises à repenser leurs stratégies de production, et notamment leur dépendance à l'égard de la Chine.
Depuis l'annonce officielle du début de la pandémie de coronavirus à la mi-janvier, l'économie chinoise en a pris un coup. Et l'expression n'a jamais été aussi appropriée : quand elle tousse, l'ensemble de la chaîne de production et d'approvisionnement mondiale se grippe.
L'épidémie de coronavirus est plus grave que celle du SRAS en 2003. S'il est trop tôt pour évaluer ses conséquences sur l'économie chinoise, on prend moins de risque en prévoyant que son impact sur l'économie mondiale sera plus élevé que celui du SRAS.
Washington et Pékin ont signé une trêve sur le front commercial. Que contient "l'accord de phase 1" ? Aura-t-il une suite ? Retour sur l'évolution du commerce et des investissements entre les deux pays au cours des dix-huit mois d'hostilités.
Entretien avec Roy-Chun Lee, de l'Institut de recherche économique Chung-Hua (CIER) à Taipei. Pour lui, "la guerre commerciale a des conséquences spectaculaires sur la structure du commerce et des investissements entre Taïwan, les États-Unis et la Chine". Quel en sera l'impact sur les élections du 11 janvier ?
Loin d'être débarrassée de l'étiquette d'atelier du monde, la Chine demeure un importateur net de technologie. Jusqu'à 80 % des semi-conducteurs utilisés dans la fabrication électronique chinoise sont soit importés soit fabriqués localement par des sociétés étrangères. La trajectoire du marché mondial des semi-conducteurs révèle la fragilité du système productif chinois, à l'origine de sa volonté d'indépendance technologique.
Plus que tout autre période récente, le mois de novembre 2019 a mis en exergue les complexités de l'approche européenne vis-à-vis de la Chine : politique de la porte ouverte aux capitaux chinois contre exigence de réciprocité.
Comment expliquer la première place de la Chine au classement PISA de l'OCDE sur le niveau des élèves du secondaire ?
L'Asie est le continent clé sans lequel rien ne pourra réussir en matière de climat. Sa part dans les émissions mondiales de CO2 a désormais dépassé 50 %. Surtout, sa part dans la progression des émissions atteint 72 % sur les trois dernières années. Les engagements de la COP21 étaient insuffisants.
Xi Jinping était en Grèce pour une visite de trois du 11 au 13 novembre. Depuis le rachat du port Pirée par COSCO, premier armateur chinois, le pays est devenu le cheval de Troie de la Chine en Europe.
C'est officiel depuis le 4 novembre dernier. L'Inde a renoncé à faire partie du Partenariat économique régional global (RCEP en anglais), cet accord de libre-échange négocié d'emblée sans les États-Unis et qui compte la Chine parmi ses membres. En négociation depuis 6 ans, le RCEP réunira les principales économies d'Asie-Pacifique. Le retrait de New Delhi affaiblit la portée et l'intérêt du futur accord. Un aveu de faiblesse marquant la fragilité d'une économie indienne qui tourne au ralenti et se trouve mal armée pour affronter de plein fouet la concurrence asiatique.
En 2019, les économies asiatiques ne subissent pas seulement les effets collatéraux de la guerre commerciale sino-américaine. Elles sont également affectées par le retournement du "cycle du silicium", dont les conséquences sont toutes aussi importantes pour la conjoncture du "circuit intégré asiatique".
Officiellement, le scandale du lait contaminé à la mélamine en 2008 a tué 6 nourrissons et rendu malade plus de 300 000 bébés en Chine. Une décennie plus tard, les séquelles sont toujours visibles et l'importance du pays, premier importateur mondial de lait, toujours déterminante sur le commerce international.
Après une nouvelle tweeto-diplomatie contradictoire, Donald Trump et son administration ont accordé une trêve aux Chinois dans la guerre commerciale. Un geste après la visite vendredi 11 octobre à Washington de Liu He, le vice-premier ministre et principal négociateur de Xi Jinping. Mais l'accord intervenu n'est que partiel et il ne signifie pas une accalmie sur le front de la guerre technologique, bien au contraire. D'autant que les Américains veulent maintenant ouvrir un nouveau front financier avec la Chine.
Jusqu'où ira la guerre commerciale lancée par l'administration Trump contre la Chine ? Est-elle une parenthèse due à un président américain impétueux ou une lame de fonds qui va structurer tout le XXIème siècle ? Retrouvez tous nos articles.
70 ans après la fondation de la Chine populaire, le choix d'une économie hybride et la volonté d'un leadership technologique créent des tensions structurelles avec le reste du monde, dont la guerre commerciale avec les États-Unis n'est qu'une illustration. Elle devra un jour résoudre la contradiction fondamentale entre son ouverture économique et culturelle au monde et sa volonté accrue de contrôle des individus, des organisations et des idées.
La Chine fête ce mardi 1er octobre les 70 ans de la fondation de la République populaire. Les dirigeants communistes vont célébrer avec faste le retour du pays à la puissance et à la prospérité. Mais le rattrapage chinois n'a pas été un long fleuve tranquille et les grandes orientations politiques fixées par les dirigeants communistes ont connu des changements majeurs qu'il faut garder en mémoire. La Chine de Xi Jinping n'est ni celle de Mao ni celle de Deng Xiaoping.
Forts de robots remplaçant la batterie d'un véhicule électrique en quelques minutes, les constructeurs chinois persévèrent dans une voie pourtant considérée comme une impasse depuis le retrait de Tesla et de Better Place. Mais si la viabilité économique du modèle reste à confirmer, le potentiel transformateur n'en reste pas moins immense.
Ces quarante dernières années, l'émergence économique de la Chine a fait craindre un véritable raz-de-marée. Ses produits "envahissent les marchés", ses entreprises "rachètent le monde" et l'empire du milieu devient le "banquier du monde". Sur ces trois fronts, la vague chinoise est en plein reflux.
Partant d'un niveau de revenu très faible, le Cambodge, avec ses 16 millions d'habitants, est depuis dix ans l'économie la plus dynamique d'Asie. Sa croissance, très inégalement répartie, crée de nombreux emplois salariés. Elle est tirée par l'exportation d'habillement et la construction dopée par la Chine.
Les États-Unis et la Chine sont-ils en train de glisser de la guerre commerciale à la guerre monétaire ? Le 7 août dernier, en réponse à l'élargissement par Donald Trump des taxes douanières à l'ensemble des importations chinoises, Pékin a laissé filer sa monnaie.
Shinzo Abe se met à imiter Trump avec sa récente décision de limiter certaines exportations nippones vers la Corée du Sud. Une question de "sécurité nationale" pour le Premier ministre nippon.
Une nouvelle trêve, et après ? Si Donald Trump et Xi Jinping se sont mis d'accord pour rouvrir les négociations commerciales, la photo masque mal les obstacles à la fin de la guerre commerciale. Alors qu'elle semblait indestructible, l'imbrication entre les économies des deux superpuissances se délite.
En février dernier, le Parlement de Thaïlande approuvait la première loi du Royaume sur la cybersécurité. En préparation depuis 2015, elle a suscité un tollé au sein de la société civile. C'est qu'elle protège davantage les intérêts du gouvernement que les citoyens ou les entreprises.
Grâce à une croissance éclair, Luckin Coffee, rival de Starbucks en Chine, est parvenue à lever 561 millions de dollars lors de son entrée au Nasdaq en mars 2019. Mais derrière ce succès se cache un art de la sorcellerie consistant à brûler massivement de la trésorerie pour dynamiser la base utilisateurs. Un pari risqué, encouragé par une économie numérique chinoise dopée par les investissements.
Avec la hausse des taxes douanières voulue par Trump sur les produits chinois s'amplifie un phénomène de fond : la délocalisation vers le Vietnam. Ce qui creuse le déficit américain avec ce pays. Pour l'instant, le locataire de la Maison Blanche ne dit rien. Mais à Washington, le département du Trésor surveille la tendance de près.
Le projet phare du président chinois Xi Jinping promet de changer les équilibres géopolitiques dans le monde à l’horizon 2049, pour les 100 ans de la République populaire. A coeur de ce remodelage planétaire, la construction d’infrastructures pour propager le "made in China" et l’influence de Pékin à l’international.
Important "bénéficiaire" des "Nouvelles Routes de la Soie", le Cambodge de Hun Sen n'a pour l'instant pas peur du piège de la dette. Mais le développement des infrastructures grâce à la manne chinoise renforce un capitalisme qui met en coupe réglée la populaition au profit de patrons protégés par l'homme fort du pays.
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