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Xi Jinping poursuit inlassablement la préparation du XXème congrès du Parti en 2022. Un rendez-vous politique encore plus sensible que d'habitude dans la mesure où le secrétaire général du Parti ne s'est pas choisi de successeur, qu'il se ménage la possibilité inédite depuis les réformes de Deng Xiaoping de faire un troisième mandat et qu'il doit donc se débarrasser de tous les obstacles - et des hommes - qui pourraient contrarier ses projets. C'est loin d'être un long fleuve tranquille pour Xi. Dans la dernière valse des nominations à la tête des provinces ou des ministères, le numéro un chinois n'a pas pu imposer uniquement les membres de sa garde rapprochée. Les nouvelles têtes sont tantôt des alliés de ses lieutenants, tantôt d'anciens proches de son archi-rival, l'ex-président Jiang Zemin, tantôt des inconnus soupçonnés de corruption.
Pour continuer de consolider son emprise sur la Chine, Xi Jinping s'engage sans le dire dans une opération de "nettoyage politique" du secteur des nouvelles technologies. C'est ainsi que se comprend le surprenant coup de frein à l'entrée en bourse d'Ant Group, le bras financier d'Alibaba, géant du numérique fondé par Jack Ma. Pourquoi Xi s'attaque-t-il à l'empire du "Steve Jobs chinois" ? À cause de ses liaisons dangereuses avec "l'Ancien régime", le tentaculaire réseau de pouvoir de l'ex-président Jiang Zemin, que l'actuel numéro un chinois cherche à éradiquer depuis son arrivée au pouvoir.
La Chine de Xi Jinping va-t-elle tourner le dos aux réformes économiques pour les vingt ans à venir ? Xi deviendra-t-il le nouveau "Président à vie" du Parti communiste, prenant son contrôle de façon permanente ? C'est le double enjeu du prochain plénum du Parti, qui a lieu du 26 au 29 octobre à Pékin. Soit le moment politique décisif, non seulement pour 2020, mais pour les décennies à venir.
Un prince rouge de l'immobilier puis un lieutenant de toujours. deux alliés de Wang Qishan ont été arrêtés à quelques semaines du plénum du Parti, le rendez-vous politique décisif en 2020, prévu du 26 au 29 octobre. De quoi douter de la solidité de la relation entre le président et son vice-président ces derniers mois. Wang Qishan commencerait-il à être mis à l'écart dans la perspective de 2022 ? Ce serait lourd de conséquences pour le pouvoir de Xi et la stabilité politique du système bancaire et financier.
En Chine, la politique se joue en bandes. Celle de Mongolie-Intérieure est responsable de la chute d'une des plus importantes banques locales : la Baoshong ou banque commerciale de Baotou. Théâtre de la "lutte anti-corruption" de Xi Jinping, l'affaire n'est pas seulement liée à la clique de l'ancien président Jiang Zemin, le véritable objet de la purge nationale. Ses ramifications remontent à Wang Qishan, le bras droit du président.
Les têtes continuent de tomber dans la "faction du pétrole", malgré la chute de son patron, Zhou Yongkang. Un vaste coup de filet régional en février-mars dernier montre que Xi Jinping est loin d'en avoir fini avec l'un des réseaux politiques majeurs de la Chine des Réformes.
Ce dimanche 3 mars, la Chine a ouvert sa double session parlementaire. Au programme, les investissements étrangers, la protection de la propriété intellectuelle et la planification familiale. En pleine guerre commerciale et sur fond de "lutte anti-corruption" sans fin, Xi Jinping tente un rééquilibrage des factions.
Le 5 mars prochain débute à Pékin le grand théâtre annuel de la vie politique en Chine : la double session parlementaire. La chasse aux "tigres" est toujours ouverte : Xi Jinping n'a pas peur de remuer de vieux dossiers pour mieux "nettoyer" le Parti des factions rivales.
Depuis mars dernier, Xi Jinping s'est donné un "mandat à vie" à la tête de la Chine. Malgré tout, il devra préparer la relève. Pour savoir comment, il faut partir dans les provinces chinoises où progresse la septième génération de dirigeants.
Le lundi 1er octobre à 18h30, Asialyst vous propose, en partenariat avec la Maison de la Chine, cette conférence autour du système politique chinois depuis que Xi Jinping a reçu un "mandat à vie".
La fin de la limite des deux mandats présidentiels n'augure rien de bon pour l'institutionnalisation du Parti-État en Chine, ni pour sa gouvernance.
Néo-retraité, Wang Qishan laisse en Chine une commission de discipline armée de ses fidèles et toujours plus offensive dans la lutte anti-corruption.
Avec la fin du 19ème Congrès du Parti, c'est une nouvelle équipe dirigeante qui prend en main les destinées de la Chine. Le tout sous l'égide de Xi Jinping.
A l'ouverture du 19e Congrès ce 18 octobre, l'aventure "impériale" de Xi Jinping est-elle une bonne chose pour le Parti communiste chinois ?
A quelque mois du 19ème Congrès du PCC qui décidera du futur de la Chine, passage en détail des prochains Cadres de l'Empire du Milieu.
Le remplacement à venir du gouverneur de la Banque Centrale, enjeu crucial pour la stabilité économique du pays, est lui aussi soumis aux luttes politiques.
La chute de Sun Zhengcai est un nouveau coup porté contre la "bande du Jilin" réputée proche de Jiang Zemin, mais surtout de la Corée du Nord.
Après les villes et les provinces, c'est désormais les grandes sociétés comme "Anbang" ou "Wanda" qui sont le théâtre des luttes factionnelles.