Mer de Chine du Sud : le secret des routes sous-marines
Contexte
La « langue de bœuf » désigne la zone revendiquée par Pékin en mer de Chine du Sud, qui correspond à la quasi-totalité de la zone. C’est l’autre nom de la « ligne en onze traits » sur la carte chinoise de 1947. Elle est connue aujourd’hui sous le nom de « ligne à neuf traits » après que l’ancien Premier ministre Zhou Enlai a enlevé deux traits dans le Golfe du Tonkin.
La « langue de boeuf » chinoise a été remise en cause récemment par la Cour permanente d’arbitrage de La Haye le 12 juillet dernier. Saisi par les Philippines, le tribunal a jugé qu’il n’y a « aucun fondement juridique pour que la Chine revendique des droits historiques sur des ressources dans les zones maritimes à l’intérieur de la ligne en neuf traits » (lire notre article sur l’arbitrage pour mieux comprendre). Aujourd’hui, les Philippines de Rodrigo Duterte ont fait volte-face et décidé d’ignorer cet arrêt de la Cour de La Haye. En témoigne le premier voyage officiel en Chine du président philippin du 18 au 21 octobre.
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« Si une nation hostile peut cartographier cette région avec un degré tel qu’elle peut faire naviguer un sous-marin porteur de missiles balistiques, cette nation peut stationner des sous-marins de type Polaris et pourrait être capable de contrôler ou menacer une région dans un rayon de 4 000 km contenant un tiers de la population mondiale dont l’ensemble de l’ASEAN. La bathymétrie de la région est telle qu’il n’est pas possible de détecter un sous-marin, donc il est impossible de contre-attaquer. »
« Neutraliser la région »
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