Bilan des séismes japonais, fédéralisme birman et castes indiennes
Asie du Nord-Est
Et alors que des dizaines de milliers de foyers sont toujours privés d’électricité, de gaz et d’eau courante, le Premier ministre Shinzo Abe s’est vu offrir l’aide logistique des Etats-Unis dans la gestion de la catastrophe. Une nouvelle loin de ravir les activistes anti-américains (particulièrement à Okinawa), qui dénoncent l’utilisation des aéronefs à rotor basculant « Osprey » dans le cadre des opérations conjointes de sauvetage. Ils considèrent en effet ces appareils comme dangereux, en raison du grand nombre d’incidents mortels qui ont émaillé son développement.
Pas question en effet pour la Corée du Nord de renoncer à ce qu’elle considère comme une « assurance-vie », l’arme nucléaire, seul moyen à ses yeux d’obtenir ce qu’elle veut : la reconnaissance diplomatique, un traité de paix sur la péninsule, la possibilité de poursuivre son programme nucléaire civil et un pacte de non agression avec les Etats-Unis. Selon l’adage latin, « si vis pacem para bellum », si tu veux la paix prépare la guerre !
À peu près 30 Taïwanais impliqués dans cette affaire sont toujours en Malaisie, en attendant une décision qui déterminera l’endroit où ils seront extradés. Cette histoire n’est pas sans rappeler une situation semblable la sa semaine dernière, lorsque le gouvernement kenyan a déporté 45 Taïwanais vers Pékin pour le même type de délit. Les autorités chinoises affirment avoir juridiction sur eux en vertu de la « politique d’une seule Chine » que le gouvernement kenyan applique. Taipei de son côté conteste cette décision et demande leur libération.
Asie du Sud-Est
Cet appel à créer une union fédérale doit rassurer les chefs de file des groupes ethniques sur la capacité du LND à gouverner l’ensemble de la population, bien que la majorité de ses membres soient issus de l’ethnie birmane majoritaire, celle des bouddhistes bamars. Les tentatives antérieures pour amender la Constitution ont été contrecarrées par l’armée qui détient toujours 25 % des sièges au Parlement. La moindre tentative de modifier le texte risque donc de rencontrer une forte résistance chez les militaires.
Si le projet de loi était rejeté lors du référendum qui doit avoir lieu le 7 août prochain, le groupe demande à ce que le Conseil national pour la paix et l’ordre rende le pouvoir au peuple et appelle à la tenue d’élections législatives. Les réformes seraient ainsi menées par le Parlement nouvellement élu. Le groupe va continuer à organiser des activités et des séminaires pour discuter du projet de Constitution, tout en se conformant à la loi, comme l’a rappelé Anusorn. Un projet de loi qui interdit de faire campagne en faveur ou contre le projet de Constitution, voté par l’Assemblée législative le 7 avril dernier, attend en effet d’être approuvé par le roi. Une loi qui, selon Pichit Likitkijsomboon, autre meneur du mouvement, risque d’être appliquée de manière discriminatoire à la faveur des défenseurs.
Le Jakarta Post s’intéresse ainsi à Diah Wahyuningsih, professeur d’histoire dans un lycée de Batam (îles Riau), qui n’hésite pas dans ses cours à aborder les massacres de 1965 et leurs conséquences sur la société. « À l’école, les matériaux pédagogiques doivent révéler la réalité de la faillite de l’Etat par le passé », explique-t-elle, puisque « la jeune génération peut tout trouver sur Internet ». Reste à savoir si le président Jokowi partage de telles opinions.
Selon la Chine, le rejet de l’arbitrage est légitime : le Tribunal des Nations unies n’aurait pas le droit de statuer sur les revendications territoriales de Manille en Mer de Chine du Sud. Lorsque la Chine a ratifié la Convention en 2006, elle aurait bénéficié du droit de déroger à certaines clauses, notamment l’arbitrage obligatoire du Tribunal pour la délimitation des frontières maritimes et historiques.
Selon la presse officielle chinoise, des experts chinois et étrangers ont réfuté la position des Philippines lors d’un séminaire ayant eu lieu dans la ville de Wuhan, en Chine. Les experts ont évoqué la légitimité historique de la souveraineté chinoise sur les îles revendiquées, les motivations politiques des Philippines à provoquer la Chine au « moyen du droit », et l’incapacité de la Cour à résoudre un conflit de nature principalement politique. Il en ressort également qu’un conflit entre les Philippines et la Chine devrait se résoudre par des négociations bilatérales et que la Déclaration sur le Code de Conduite en Mer de Chine du Sud signée par la Chine et les pays de l’ASEAN pourrait servir de base légale pour le règlement du conflit.
Asie du Sud
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