Pakistan : le gang de Chotoo mis à mal par les opérations des forces armées

Les forces armées pakistanaises ont lancé la semaine dernière une opération d'envergure contre le gang de Chotoo dans le centre du pays. Les malfrats, mis en difficulté, ont été appelés à se rendre. Copie d'écran du “Dawn”, le 18 avril 2016.
Les forces armées pakistanaises ont lancé la semaine dernière une opération d'envergure contre le gang de Chotoo dans le centre du pays. Les malfrats, mis en difficulté, ont été appelés à se rendre. Copie d'écran du “Dawn”, le 18 avril 2016.
Dawn – Le gang de Chotoo semble finalement mis en déroute par l’intervention des forces armées pakistanaises décidée la semaine dernière. Le groupe qui s’était installé dans une île du district de Rajanpur dans le centre du pays a libéré deux douzaines de policiers qu’il retenait en otage et a demandé en retour un passage sûr pour se retirer. La requête aurait néanmoins été rejetée et les malfrats auraient reçu un dernier avertissement leur intimant de se rendre, selon une source anonyme du Dawn. Ils auraient pour le moment abandonné leur position et se seraient réfugiés dans la forêt à l’approche des forces de sécurité. Un large dispositif aérien et terrestre a été déployé dès samedi 16 avril, incluant des frappes aériennes d’hélicoptères, l’utilisation de drônes ou d’images satellite. L’état d’urgence a été déclaré dans les hôpitaux de Rajanpur et Rahim Yar Khan alors que des opérations décisives devaient, toujours selon la source du journal, être menées lundi 18 avril. À Rahim Yar Khan, le chef de la police du Pendjab a indiqué qu’une centaine de soutiens du gang avaient été arrêtés en parallèle des opérations. Des agents de police ainsi que des députés locaux pourraient également être impliqués dans l’affaire. Au chapitre des membres du parti au pouvoir qui pourraient avoir des relations avec le gang, le chef de la police a indiqué qu’aucun ne figurait sur la liste des dits « facilitateurs ».

Soutenez-nous !

Asialyst est conçu par une équipe composée à 100 % de bénévoles et grâce à un réseau de contributeurs en Asie ou ailleurs, journalistes, experts, universitaires, consultants ou anciens diplomates... Notre seul but : partager la connaissance de l'Asie au plus large public.

Faire un don
[asl-front-abonnez-vous]
[asl-front-abonnez-vous]