Histoire

Vie et mort de l'Etat indépendant d'Hyderabad (1947-48)

Photographie du pont permettant d'accéder à la ville d'Hyderabad, en 1892.
Photographie du pont permettant d'accéder à la ville d'Hyderabad, en 1892. (Crédit : British Library, via Wikimedia Commons)
Avec le Cachemire, c’est la seule principauté de taille qui ne se rallie pas à l’Union indienne en 1947. Dégagé du protectorat britannique, l’Etat princier d’Hyerabad va tenter jusqu’en 1948 d’exister de façon indépendante. Mais il sera bien vite rattrapé par l’histoire et aspiré dans l’Inde de Nehru. Pour mieux comprendre la brièveté de la vie de ce vaste Etat situé au centre du sous-continent, il faut plonger dans sa longue histoire sous tutelle depuis le XVIIème siècle.

Contexte

Tout l’été – élargi maintenant à l’été indien -, Asialyst se penche sur l’histoire de quelques États d’Asie éphémères ou disparus. L’occasion de revenir sur les événements qui ont façonné les frontières du continent que l’on connaît aujourd’hui.

Si les juristes s’écharpent encore sur les contours de ce qu’est un État, ses trois critères constitutifs ont été consacrés par la Convention de Montevideo (1933) : un territoire déterminé, une population permanente, et un gouvernement exerçant une autorité effective (en fait, sa souveraineté) sur ce territoire et cette population. Si la reconnaissance diplomatique est majoritairement rejetée comme condition nécessaire à l’existence d’un État, ce dernier doit néanmoins être apte à « entrer en relation avec d’autres États », d’après cette même convention.

Les États sélectionnés pour ce dossier répondent donc à ces quatre critères – quand bien même la capacité à « entrer en relation avec d’autres États » s’avère difficilement appréciable pour les plus éphémères d’entre eux.

Panorama des États éphémères ou disparus d'Asie retenus par Asialyst et carte de l'Etat indépendant d'Hyderabad (1947-48).
Panorama des États éphémères ou disparus d'Asie retenus par Asialyst et carte de l'Etat indépendant d'Hyderabad (1947-48).
L’histoire de l’État princier d’Hyderabad trouve ses origines dans celle de l’Empire moghol, dont il est une émanation directe. En 1707, lorsque le dernier des Grands Moghols, Aurangzeb, décède après un règne long de près d’un demi-siècle, l’empire est à son apogée, s’étendant des confins de l’Hindou Koush aux limites du pays tamoul. Les campagnes militaires réalisées par Aurangzeb furent les plus âpres sur le plateau de Deccan, dernière région à intégrer le giron impérial. Sa mort met un terme à cette intégration précaire. Dès 1724, un de ses anciens lieutenants, Qamar ad -Din Khan, décide de proclamer l’indépendance de la région, avec le titre de nizam ul-mulk, c’est-à-dire « ordonnateur du royaume ». L’État princier d’Hyderabad était né, et pendant plus de trois siècles il allait être la manifestation la plus éclatante d’un ordre politique et d’une culture unique, survivances directes d’un empire moghol défunt, jusqu’à sa brutale disparition consécutive à l’indépendance des Indes britanniques.

La naissance de l’État exalté

*La Deccani tehzeb ou « culture deccanoise » en hindi, à l’instar de la Ganga-Yamuna Tezheb dans le nord du pays, symbole de la culture indo-musulmane héritière des moghols. Cette culture propre à Hyderabad mêlait les arts, notamment la littérature et la poésie en ourdou, mais également dans l’architecture de style indo-islamique ou encore sur les plans culinaires (biryani) et vestimentaires (sherwani).
Appelé en ourdou sarkar-i ali, c’est-à-dire « l’État exalté », le royaume des nizams s’érige en effet comme un héritier direct du pouvoir impérial central. Ses dirigeants vouent ainsi fidélité à l’empereur moghol jusqu’à sa chute en 1858, tandis que les monnaies frappées dans le royaume le sont également au nom de du souverain de Delhi. Loin de constituer une rupture, la création d’Hyderabad s’inscrit donc dès ses débuts dans une continuité politique et sociétale avec le monde moghol. Ce fut la tâche de la dynastie des nizams que d’enraciner cette culture dans le terreau du Deccan, afin de donner naissance à une symbiose unique*.
Carte des dominions du Nizam (en vert, au Sud-Est) en 1760.
Carte des dominions du Nizam (en vert, au Sud-Est) en 1760. (Crédit : Charles Colbeck, via Wikimedia Commons)
*Épisode méconnu de l’histoire indienne, où Hyderabad fut le théâtre de la rivalité franco-anglaise en Inde au milieu du XVIIIe siècle. Les Français commandés par Bussy installèrent en 1751 un nizam favorable à leurs intérêts, ce qui leur permit d’obtenir des territoires sur la côte du Coromandel et de contrôler Hyderabad. L’influence française en Inde atteint alors son zénith. Elle sera cependant de courte durée, en raison de l’inconsistance de la politique indienne du Roi, à l’opposé des Anglais qui renforcent leur présence, au point de devenir les maîtres incontestés du sous-continent moins d’un siècle plus tard.
Sur le plan politique, la partie s’avéra dans un premier temps complexe. Le royaume était en effet entouré d’États concurrents, successeurs eux aussi de l’empire Moghol, et avec lesquels les conflits étaient fréquents. Ce fut cependant l’arrivée des Compagnies des Indes françaises et anglaises qui troubla rapidement la stabilité d’Hyderabad. Le nizam dut ainsi accepter une tutelle française pendant un temps*, avant de devoir subir celle des Anglais. Décision sage cependant, car si le royaume en fut réduit à une fraction de sa puissance d’antan, tant territorialement que diplomatiquement, les Britanniques ne le réduisirent pas au statut de simple province, sort alors réserver à cde nombreux autres États princiers du sous-continent.
*Hyderabad fut le premier des États princiers à accepter la signature d’un traité « de subsidiarité » par lequel il confiait la gestion de sa politique étrangère au Raj britannique. **C’est ainsi que le nizam d’Hyderabad était officiellement nommé « allié fidèle de l’empire anglais ».
Docile vassal, Hyderabad faisait donc partie intégrante des Indes britanniques, en tant qu’État princier acceptant la suzeraineté de la couronne dans ses affaires extérieures et pour sa défense*. En retour de cette soumission, le nizam disposait d’une autonomie interne importante, qui ne fut jamais remise en cause. Hyderabad était en effet le plus loyal serviteur de Sa Majesté, la soutenant durant la grande mutinerie de 1857 tout comme au cours de la Première Guerre mondiale**.

C’est de cette façon que l’État d’Hyderabad entre de manière triomphante dans le XXe siècle et lorsque Osman Ali Khan est intronisé 7e nizam en 1911, il paraît bien difficile de se douter qu’il sera le dernier de sa dynastie. Ses dominions sont les plus riches et les plus étendus de tous les États princiers, ce sont aussi les plus peuplés, forts de 13 millions de sujets. Le plus grand prince de l’Inde fait battre monnaie, dispose d’une armée, de son propre réseau ferré, télégraphique et postal, et exerce sur cet ensemble une domination patrimoniale et autocratique, appuyé en cela par une aristocratie foncière héréditaire.

Le dernier nizam d'Hyderabad, Osman Ali Khan.
Le dernier nizam d'Hyderabad, Osman Ali Khan. (Crédits : Farhang Nizam, via Wikimedia Commons)
Pourtant, la situation dans les Indes britanniques devrait inciter le nizam à la prudence quant à la stabilité des possessions. Dans tout le sous-continent, Gandhi et le parti du Congrès luttent pour la construction d’un mouvement politique démocratique et progressiste, alors que les élites d’Hyderabad sont frileuses à l’idée de tirer un trait sur plusieurs siècles de traditions sociopolitiques uniques. Toute dose de participation populaire est de fait prohibée, car de nature à affaiblir la mainmise du nizam et des élites de la cour sur l’État et ses rentes. À tel point que dès les années 1930, Hyderabad est largement perçu dans le sous-continent comme une relique décadente d’un passé à bannir, symbole d’un despotisme et d’un conservatisme qui n’ont plus lieu d’être dans une Inde en quête de modernité.

C’est ainsi que pendant que les Indiens obtiennent toujours plus de concessions politiques de la part du Raj britannique, à Hyderabad, une crise politique s’amoncelle à l’horizon. Elle s’exprimera brutalement, exacerbée par des tensions religieuses et un malaise économique grandissant.

Hyderabad dans la tourmente

*On peut mentionner ici la richesse de Golconde, ancienne capitale royale et centre diamantaire et d’où sont issues certaines des plus célèbres pierres précieuses, tel le Koh-i-Noor, qui fait aujourd’hui partie des joyaux de la Couronne. **Si le nizam a fondé la célèbre université d’Osmania à Hyderabad, celle-ci est réservée à une élite, et aucune politique éducative d’ampleur n’est mise en place dans l’État, à la différence des royaumes voisins de Cochin, Travancore ou Mysore, qui figurent parmi les plus avancés socioéconomiquement.
En 1937, le Time Magazine propose dans sa couverture un portait du nizam, accompagné de la légende « l’homme le plus riche du monde ». Asaf Jah VII possédait en effet une fortune considérable, accumulée par ses prédécesseurs au cours des siècles* grâce à une économie féodale reposant sur l’exploitation d’une population rurale pauvre. À cette époque, tandis que l’Inde s’industrialise, les paysans s’organisent et la jeunesse s’éduque. Hyderabad passe pour l’un des territoires les plus inégalitaires et arriérés du Raj : l’alphabétisation y est plus faible que dans la plus pauvre des provinces de l’empire, tandis que les conditions des agriculteurs sont plus proches du travail forcé que d’une quelconque autonomie paysanne**. À cette extrême inégalité économique se superpose une dualité de nature culturelle et religieuse : depuis sa fondation, l’État d’Hyderabad est dirigé par un souverain musulman, tout comme l’est la majorité de l’administration et de l’élite urbaine hyderabadoise ; la majorité de la population – plus de 80 % – est quant à elle hindoue, désargentée et rurale.
*Pas entièrement cependant, car il existe également un prolétariat musulman hostile au régime féodal du nizam, tout comme on trouve une petite élite hindoue devant sa prospérité aux bonnes grâces du nizam et ne souhaitant pas remettre en cause sa domination.
Ces clivages religieux et économiques se rejoignent dans une large mesure*, faisant du nizam une figure honnie par une grande part de la population, les masses hindoues dépossédées voyant dans le régime du nizam un ordre socio-économique et politique réactionnaire, dont la chute est une condition nécessaire à leur émancipation.

Cette destitution devait arriver plus vite que prévu. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, alors que les Britanniques se résignent à liquider l’Empire des Indes, les Etats princiers sont invités à décider eux-mêmes de leur destinée, nouant au choix des accords avec l’Inde et le Pakistan nouvellement indépendants.

*Ainsi que dans une moindre mesure, les États de Bhopal et de Travancore, dont les souverains avaient un temps caressé l’idée de l’indépendance, avant de se rallier à l’intégration pacifique à l’Inde. Enfin, le cas de l’État de Junagadh au Gujarat fut unique, puisqu’il désirait rejoindre le Pakistan, bien qu’enchâssé en territoire indien. Pour couper court à toute tergiversation, l’armée indienne l’envahit à la fin de l’année 1947.
À l’été 1947, alors que les deux États célèbrent leur entrée dans le concert des nations et que Nehru invoque la « rencontre avec la destinée » de l’Inde du haut du Fort Rouge de Delhi, le sort d’Hyderabad reste en suspens. En effet, sur les plus de 500 États princiers du Raj britannique, tous ont décidé de rejoindre l’Inde ou le Pakistan, à l’exception notable du Cachemire et d’Hyderabad*. Le nizam caresse en effet le rêve fou de constituer un État indépendant au cœur de l’Inde, dernier avatar d’une lignée de royaumes pluriséculaires.
*Le nizam espérait ainsi des livraisons d’armes, qui n’arriveront jamais.
Dans cette quête de grandeur, le nizam est aidé par le dirigeant du Pakistan d’alors, Mohamed Ali Jinnah. Celui-ci, s’étant laissé devancer par l’Union indienne sur la question du Cachemire, n’est pas hostile à l’idée de faire d’Hyderabad une épine dans le pied de l’Inde. Le Pakistan soutient donc officieusement les visées indépendantistes d’Hyderabad, même si cet engagement débouche sur peu d’avancées concrètes*. Cela suffit pourtant pour attiser la méfiance et l’agacement des dirigeants indiens, désireux de régler la question d’Hyderabad au plus vite. C’est ainsi que le bras droit du Pandit Nehru, Vallabhbhai Patel, parle des possessions du nizam comme d’un « ulcère dans le ventre de l’Inde », qu’il importe donc de soigner, au moyen de remèdes expéditifs si nécessaire.

En cette fin d’année 1947, le gouvernement indien ronge donc son frein, ayant signé un « accord d’immobilisation » (standstill agreement) devant garantir l’indépendance de l’État princier pour une année supplémentaire, afin d’entamer des négociations pour parvenir à un règlement définitif de la question d’Hyderabad. La confiance manque cependant entre les parties, chacune accusant l’autre de ne pas respecter les termes de l’engagement : Delhi soupçonne Hyderabad de tout faire pour se préparer à l’indépendance, tandis qu’en retour, le nizam considère son État comme victime d’un blocus indien ayant pour but de le faire plier.

*Parti qui a fait des émules, puisque son successeur, recréé dans les années 1980, est aujourd’hui le parti musulman le plus important du pays, et son leader Asaduddin Owaisi, est une des figures politiques les plus en vue en Inde actuellement.
Si l’équation apparaît donc précaire diplomatiquement, c’est de la situation intérieure que va venir l’implosion d’Hyderabad. Depuis la fin de l’année 1945, une rébellion paysanne encadrée par le parti communiste indien fait rage à l’est de l’État, dans la région du Télangana. Cette insurrection massive voit les communistes prendre le contrôle de districts entiers, introduisant des réformes agraires afin de mettre un terme à un système foncier inégalitaire. En réponse, le nizam facilite la formation d’une milice paramilitaire, les razakars, afin de mater la rébellion. Ce mouvement n’est qu’une émanation violente de l’Ittehadul Muslimeen*, parti musulman radical disposant d’une influence de premier plan sur la scène politique hyderabadoise. À cette première lutte s’ajoute les actions du parti du Congrès dans l’État, incité à la révolte par New Delhi, qui enrayent les rouages de l’administration par des campagnes de désobéissance civile gandhiennes.

1948, après la chute

La situation d’Hyderabad durant cette période ressemble donc à une véritable guerre civile larvée, mêlant facteurs économiques et politiques, religieux, rendant le cône sud de l’Inde particulièrement instable. Assez en tout cas pour que l’Inde presse avec insistance pour un accord politique, garantissant l’autonomie interne d’Hyperabad, en échange de la tenue d’un référendum populaire devant décider in fine du sort de l’État princier.

Face au refus du nizam, le gouvernement indien, fortement incité par Vallabhbhai Patel, alors ministre de l’Intérieur et en charge de l’intégration des États princiers, se décida à agir afin de mettre fin aux troubles à Hyderabad. Ce fut le déclenchement de l’opération « Polo » : le 13 septembre 1948, l’armée indienne se rend maîtresse de l’État en quelques jours, forçant le nizam à capituler et à accepter la présence d’un gouverneur militaire indien. Ces manœuvres politico-militaires ont ainsi formé le prélude à l’inéluctable accession de l’Etat à l’Union Indienne, et avec elle la fin des tensions communautaires, le retour à l’ordre et la création d’un espace politique démocratique et inclusif.

*Dans la foulée de ces révélations, Nehru, choqué d’apprendre que l’armée a pu assister, voire seconder de tels crimes, décida d’envoyer une commission spéciale chargée de faire la lumière sur les violences post-annexion. Le rapport de cette commission, présidée par le pandit Sunderlal, sera remis à Nehru en 1950, apportant des témoignages accablants de la violence qui s’est abattue sur les musulmans d’Hyderabad à la suite de l’opération Polo. Le rapport fut classifié et jamais publié, jusqu’à ce qu’il refasse surface au milieu des années 2000 grâce aux travaux d’universitaires et de journalistes. Il est désormais accessible à la bibliothèque Nehru de Delhi. **Ce n’est finalement qu’en 2014 que les revendications des populations du Télangana furent entendues, avec la création d’un État séparé de l’Andhra Pradesh, et dont la capitale est Hyderabad. L’aboutissement de cette lutte autonomiste n’a qu’un lointain écho avec celle de 1946-51, n’ayant pas de nature révolutionnaire ou marxiste, mais elle montre néanmoins que la recomposition politique du territoire de l’ex-État princier est toujours vivante, soixante-cinq ans après sa disparition.
C’est du moins ainsi que les premiers dirigeants de l’Inde réunifiée auraient voulu que l’histoire soit écrite, mais les événements en décidèrent autrement. Dans le chaos qui suivit l’arrivée de l’armée indienne, la population, excédée par les atrocités endurées du fait des razakars, décida de se venger, sous l’œil parfois bienveillant, souvent complice des soldats indiens. La communauté musulmane de l’État récolta les fruits pourris de la haine semée par le nizam et ses milices, et ce nouvel épisode de violence fut particulièrement meurtrier, puisque l’on estime au minimum à 27 000 les victimes de ces pogroms, certains avançant des chiffres dix fois plus élevés, tant les massacres faisant suite à l’opération Polo restent peu documentés, aujourd’hui encore*. De son côté, la rébellion paysanne et communiste du Télangana, initialement perçue favorablement par New Delhi en raison de leur opposition commune au nizam, fut férocement réprimée par l’armée indienne, Nehru ne montrant pas de sympathie pour ceux qu’il décrivait dès lors comme des « terroristes »**.

Au début des années 1950, la paix semblait être revenue sur l’ancien État princier, désormais partie intégrante de l’Union Indienne. Le prix à payer avait été élevé, cette unité retrouvée s’étant faite au prix de la destruction d’une culture composite unique, fruit de plusieurs siècles de cohabitation entre communautés. Il ne fallut que quelques années pour que ce syncrétisme unique disparaisse, emporté dans la tourmente identitaire et nationaliste qui soufflait alors sur le sous-continent.

Plus d’un demi-siècle plus tard, alors que les principaux protagonistes ont quitté la scène de l’histoire depuis fort longtemps — Nehru est mort en 1964 tandis que le nizam finira ses jours dans son palais, dépourvu de tous ses titres, en 1967 — les mémoires se délient peu à peu, autorisant un nouveau regard sur ce qui demeure à ce jour une tragédie oubliée, éclipsée par l’ombre d’une Partition au souvenir inviolable et les séquelles toujours réécrites du Cachemire.

Par Guillaume Gandelin

Pour aller plus loin

Jean-Claude Rolinat, Dictionnaire des États éphémères ou disparus de 1900 à nos jours, Paris : Dualpha, 2005, 506 p.

A.G. Noorani, The Destruction of Hyderabad, Hurst, 2014.

Arundhati Virmani, Atlas historique de l’Inde, Autrement, 2012.

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A propos de l'auteur
Diplômé de l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence, Guillaume Gandelin est spécialiste de l’Asie du Sud, avec une prédilection pour l’Inde où il a vécu et étudié. Chercheur au Laboratoire d’études prospectives et d’analyses cartographiques (Lépac) depuis 2012, il assure la préparation et le suivi scientifique de l’émission "Le Dessous des Cartes", diffusée chaque semaine sur Arte et participe au développement du projet de géopolitique prospective Les Futurs du Monde. Il est par ailleurs régulièrement sollicité pour intervenir dans le cadre de conférences, tables rondes et séminaires de formation, aussi bien en français qu’en anglais.